Xalima news – Il chute et marque avec un Dunk. Le premier quart temps joué, Baba Tandian, entre dribbles et feintes, a gagné le premier point de son match contre Aziz Samb. Après l’avoir traîné sur le terrain de la justice, le président de la Fédération du Basket sénégalais a emporté cette phase qui s’est jouée autour des exceptions de nullité soulevées par le camp adverse.
Devant le juge du Tribunal correctionnel de Dakar, ses avocats avaient soulevé des exceptions de nullité. Ces exceptions rejetées hier jeudi, Aziz Samb devra affronter son adversaire, le 17 octobre prochain. Les prochains quarts temps tourneront autour du délit d’injures publiques que reproche Tandian à Aziz Samb, alors que les avocats de ce dernier avaient soulevé la nullité de la citation.
Parlant du non-respect du délai d’ajournement, ses avocats avaient déploré le fait qu’il se soit écoulé moins de 20 jours entre la date de la notification de la citation et la tenue de l’audience. La citation notifiée le 29 janvier 2013, le dossier a été enrôlé pour la première fois, le 7 7 février de la même année. Mais, Me Khassimou Touré avait qualifié de dilatoire la requête de ses confrères en indiquant que ce motif n’est pas une cause nullité. Un argument suivi par le tribunal qui s’est opposé à la position des avocats de Aziz. Cette histoire a été déclenchée par le président de la Fédération sénégalaise de basket (FSB) qui s’est senti injurié à travers une interview d’Aziz Samb dans les colonnes du journal sportif Tout le Sport. Le promoteur qui réagissait à une sortie de Tandian, est accusé d’avoir tenu des propos désobligeants par le Boss du ballon orange. Aziz aurait traité le président de la FSB de grand menteur et de manipulateur. Baba Tandian, via une citation directe, lui réclame 1 milliard de francs CFA. Aziz Samb lui aussi veut laver son honneur sali. Il poursuit Tandian de diffamation, menaces violences et voies de fait. Le procès, prévu hier, a été renvoyé pour plaidoiries. Il réclame la même somme que le big boss du Basket sénégalais.
Lu dans L’OBSERVATEUR