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Mame Khary Diène, la veuve de DJ Edouard, veut faire des émules

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C’est grâce aux gélules de baobab, au Moringa, au beurre de karité, aux mangues et aux produits bio que son nom a fait le tour du monde. Avec sa structure Bioessence, l’ambition de Mame Khary Diène, vice-présidente chargée de la communication de l’Union des femmes chefs d’entreprise du Sénégal est de moderniser  les pratiques anciennes de l’esthétique africaine. Faisant sien l’adage américain selon lequel «seul le ciel est une limite», la lauréate des Cartiers Women’s Initiative Awards en 2008 et veuve du célèbre Dj de Walf Fm veut amener les femmes sénégalaises à profiter de l’Agoa pour vendre le label Sénégal au pays de l’oncle Sam. Le département d’Etat américain, séduit par son esprit entrepreneurial, l’a consacrée femme de l’année.

Pour encourager l’expertise féminine dans le monde, chaque année, le département d’Etat  prime  5 femmes  qui se sont le plus distinguées. Cette année (2013), Mame Khary Diène est parmi les heureuses récipiendaires de ce prix ô combien prestigieux, accrochant ainsi à son tableau de chasse déjà bien fourni, la distinction de femme africaine  de l’année. Elle revient de Washington où elle a reçu au mois d’août dernier, cette distinction des mains du président Barack Obama.

Un honneur pour cette jeune Dakaroise, ancienne banquière qui a aidé à l’installation de Bnp Paribas dans le monde. Ambitieuse  et dynamique, elle s’ennuyait beaucoup entre 4 murs et finit  par jeter l’éponge pour donner corps aux nombreuses idées qui se bousculent dans sa tête.  De retour à Dakar en 2005, elle crée une entreprise familiale qui évolue dans le cosmétique, le bio et dans le complément alimentaire, produits  qu’elle commercialise au Japon et aux Etats-Unis. Son objectif : valoriser la flore africaine.   Dans la région de Kédougou où son entreprise a une importante cellule, pas moins de 4000 femmes offrent leurs services à Mame Khary Diène. Ces dernières sont chargées de cueillir des fruits du karité et du baobab pour ses Laboratoires bioessences. Le pays des bediks, peuls, mandingues et bassaris où elle a bonne presse, l’ayant adoptée, Mame Khary a franchi la frontière guinéenne pour faire parler d’elle.

Agée de moins de 40 ans, Mame Khary a  fait du combat pour ramener la femme au premier plan dans la sphère économique, un point d’honneur. «On a l’impression que les femmes sont reléguées au second plan dans le domaine de l’entreprise», déplore la cheftaine d’entreprise et membre du patronat féminin.  Son génie, son dynamisme seront couronnés de succès puisqu’elle sera primée d’abord en 2008 par le Premier ministre du Sénégal Hadjibou Soumaré, puis  en 2009  par le Cartier women initiative awards, et en 2010 par l’organisation Femmes africaines et solidarité et la coopération espagnole, et enfin en 2013 par le département d’Etat américain qui l’a choisie avec 4 autres femmes du monde.

Triées au volet, les lauréates sont supposées servir d’incubateur de projets et de créateurs d’émulation auprès de la gent féminine, pour ainsi stimuler l’esprit d’entreprise  au féminin. «Je dédie ce prix aux femmes. Je les invite à accéder au marché américain», a-t-elle dit.  Pour ce faire, elle indique que la cellule  sénégalaise d’African women entrepreneurship program (Aweps), parrainée par le département d’Etat américain via l’ambassade des Etats-Unis à Dakar,  est une aubaine qui devrait leur ouvrir le marché américain et leur faire bénéficier des bienfaits de la loi African Growth and Opportunity Act (Agoa).  Mais  puisque Mame Khary Diène a déjà le pied à l’étrier, elle conseille à ses sœurs entrepreneures de suivre ses pas : «Elles pourront disposer d’un réseau à travers le mentoring et profiter de la taille du marché américain  qui peut recevoir surtout des produits de l’agro-business, de l’artisanat d’art, de la décoration de maison, du textile provenant du Sénégal»

7 Commentaires

  1. c’est une battante comme sa mére,c’est dans le sang quoi! mais je me rappele que sa maman m’avait fait travailler mais avant qu’elle me paie, j’en ai vraiment bavé . courage mame diagne legui danga toye sax ahaha.

  2. Parmi tous les leaders politiques, parmi tous les patrons de la presse privee, parmi tous ces bavards qui pullulent nos medias a longueur de journee, citez-moi un seul d’entre eux qui a cree une entreprise qui emploie 4000 femmes dans ce pays….Pourtant, ils veulent que l’Etat finance les partis politiques; ils veulent que l’Etat leur octroie chaque annee cette aumone qu’ils appellent « Aide A la PRESSE »; ils veulent aussi que l’Etat subventionne meme…leurs langues afin qu’ils puissent parler sans interruption…
    Combien de Senegalais ont jamais entendu parler de cette dame qui fait plus pour son pays que toutes ce grandes gueules reunies? Ceux qui travaillent n’ont pas le temps de parler; mais ceux qui parlent ne trouvent jamais le temps de trailler.C’est justement ce drame societal qui nous plonge dans les abimes du sous-developement.Quelle triste realite! Thank you Sister!!!

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