Xalima news – « La pièce défectueuse a des problèmes entre les deux conduits. C’est à cause des deux tuyaux en forme de culotte qui n’ont pas le même diamètre. L’un est de 800 millimètres tandis que l’autre est de 1 200 millimètres. Donc, avec la pression, il y aura forcément cassure », explique Mamadou Dia CISSOKHO, ancien conducteur de travaux à la CSE.
« D’ailleurs, il indique qu’à tout moment, un autre incident peut survenir. Je le dis ici et maintenant, demain, même réparé, le conduit de Keur Momar SARR peut à nouveau céder à cause de la pression qui n’est pas de même niveau avec un tuyau d’un diamètre de 800 millimètres face à un autre de 1 200 millimètres. Ils devaient être du même diamètre et cela tous les ingénieurs le savent. », avertit M. CISSOKHO qui ajoute qu’il est impératif de veiller à ce que les normes soient respectées pour permettre à l’eau de passer librement et assurer l’alimentation normale du dispositif.
« Je le répète, il y a de fortes chances que le tuyau pète, si jamais, les quatre pompes sont mises à contribution, car les culottes doivent avoir le même diamètre. Ce qui n’est pas encore le cas et qui explique que dans certains quartiers de Dakar, la pénurie est toujours d’actualité ou que dans d’autres, ce n’est pour le moment que la nuit qu’ils ont le liquide précieux« , a-t-il soutenu dans un entretien avec Libération.
« Non sans révéler qu’il faut qu’au niveau de Keur Momar SARR que soit mis un socle en béton qui fera office de chambre pour les tuyaux avec la même architecture. De ce fait, en cas de panne, il servira aussitôt de relai jusqu’à la réparation« , poursuit M. CISSOKHO qui demande également aux autorités de voir du côté bureau de contrôle qui a posé son visa par rapport au plan d’exécution afin de pouvoir mieux situer les responsabilités.
LIBERATION
Je ne reviendrais pas sur les raisons de mes inquiétudes qui m’obligeaient à alerter par plusieurs avis sur ce site deux jours avant l’éclatement de la pièce qui venait d’être montée.
Les mêmes failles existent en ce moment, et je suis malheureusement d’accord avec ce monsieur, et je rajouterais même que dès que la pression aura atteint son maximum, on risque de voir que cela fasse boom, teuf.
La solution qui vaille est de continuer à alimenter Dakar par une pression assez basse, au détriment de quelques quartiers de la capitale qui doivent en être informés jusqu’à l’arrivée de la pièce de notre cousin François Hollande que notre Président a sollicité !