Le Congrès américain a relevé in extremis, mercredi 16 octobre, le plafond de la dette des Etats-Unis afin d’éviter un défaut de paiement, mettant fin à la plus grave crise politique du second mandat de Barack Obama. Le président américain avait promis qu’il promulgierait le texte aussitôt voté.
Peu avant le vote de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, le Sénat contrôlé par les démocrates avait adopté ce texte relevant le plafond de la dette des Etats-Unis jusqu’au 7 février. Le risque d’un défaut de paiement américain, à la date du 17 octobre fixée par le Trésor, est ainsi écarté, et l’Etat fédéral, partiellement fermé depuis le 1er octobre, va pouvoir rouvrir ses agences.
M. Obama a affirmé que les élus devraient regagner la « confiance » des Américains après ces deux semaines d’une éprouvante bataille budgétaire à Washington, et a espéré cesser de gouverner « de crise en crise ». Plus tôt mercredi, il avait félicité les chefs de file républicain et démocrate au Congrès « pour avoir travaillé de concert à la mise au point d’un compromis », et a encouragé le Congrès à « agir rapidement pour mettre fin à cette paralysie de l’Etat et protéger la confiance envers la réputation d’emprunteur des Etats-Unis ».
LE DÉFAUT DE PAIEMENT ÉTAIT PROCHE
Cet accord est intervenu in extremis, alors que le Congrès américain n’avait plus que quelques heures pour écarter le risque de déflagration mondiale que constituerait un défaut de paiement des Etats-Unis. La première économie mondiale serait alors entrée jeudi soir dans une situation aussi inédite que dangereuse. Le plafond de la dette est actuellement fixé à 16 700 milliards de dollars (12 300 milliards d’euros). S’il n’avait pas été rehaussé, le Trésor américain n’aurait pas pu emprunter sur les marchés pour régler ses factures, le pays risquant alors un défaut de paiement.
Cette date était toutefois symbolique. Passé ce jour, le Trésor disposait encore d’une réserve de 30 milliards de dollars, qui lui permettront de régler ses factures jusqu’à fin octobre. Le risque de défaut ne se serait donc vraiment posé que le 31 octobre.
lemonde.fr
Relèvement du plafond de la dette, puis relèvement du second plafond, plus relèvement du troisième plafond, etc. Au fait, pourquoi on avait plafonné la dette ? Pourquoi on la plafonne aujourd’hui pour demander son relèvement demain ? Pourquoi ne pas la relever jusqu’au ciel une bonne fois pour toute pour ne plus jamais l’atteindre pour vouloir la relever ? Ce sont là des questions qui permettent de comprendre comment on dupe le monde.La dette est plafonnée à ce qu’un pays peut payer. Quand on la relève, on permet au pays d’emprunter ce qu’il est sûr de ne pouvoir payer. En un mot comme en mille, les USA sont un pays qui vit de nos ressources, par l’ignorance de nos peuple et le terrorisme sur nos dirigeants. Une Amérique qui vit de ses moyens a cessé d’exister depuis belle lurette.