Xalima news – Le choix de Casablanca pour abriter la rencontre retour des éliminatoires du Mondial 2014, Sunugaal-Côte d’Ivoire du 16 novembre prochain, cache un chemin de croix pour les autorités. Plus compliqué que cela n’y paraît, ce choix met les autorités footballistiques devant certaines réalités avec lesquelles elles doivent composer. Le sélectionneur Alain Giresse qui a précédé le président de la Fsf, Me Augustin Senghor, et le directeur de la Haute compétition du ministère des Sports, Souleymane Boun Daouda Diop, a souffert à Casablanca avant de trouver des sites allant dans le sens de ce qu’il cherche. Car «nak», les responsables de la Fsf et du ministère des Sports collectent des infos, visitent des sites, sans prendre encore de décision définitive.
La capitale économique marocaine compte 10 millions d’habitants. Tous les hôtels cinq étoiles sont en centre-ville, lequel grouille de monde comme Mexico-City ou Sandaga. Difficile pour une équipe de s’y installer. Si le confort ne fait pas défaut, le calme est un luxe inexistant à Casablanca. Il faut dire «nak» que le Raja et le Wydad de Casablanca, qui disposent des seules pelouses aux normes internationales, ne sont pas prêts de les libérer. Normal puisqu’ils viennent de démarrer le championnat national. Le complexe de Bourgogne, idéal parce que situé non loin du Stade Mohammed V, va accueillir en prime les «Eléphants», qui y ont pris une option. Selon nos langues pendues, une mission avait été mandatée par le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sidy Diallo quelques jours plus tôt. S’y ajoute que l’hôtel avancé par le sélectionneur Alain Giresse est au cœur d’un quartier peu calme et à
quelques mètres d’un marché.
Le site de la Caf choisi par Giresse pour abriter les entraînements des «Lions» dispose d’une pelouse à retoucher. Elle est même quelque peu dangereuse. L’option d’El Jadida, une ville située à une quarantaine de kilomètres au sud de Casablanca, pourrait être la solution pour l’équipe nationale. Ne serait-ce que pour les premiers jours. Ce site d’exception, havre de paix et disposant d’une pelouse exceptionnelle, est ciblé par Giresse comme premier choix. Reste à voir si les officiels et le technicien français accorderont leurs violons pour une décision finale dans les 48 voir 72 heures sur cette option. En attendant, Augustin Senghor et Souleymane Boun Daouda Diop, assistés par notre confrère basé à Casa, Cheikh Mbacké Sène, peuvent se réjouir d’avoir eu l’aval des autorités de la ville de Casablanca concernant le stade Mohammed V et tous les dispositifs y afférents.
Source: Le Populaire
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