Xalima news – Nos capteurs braqués sur le ministère de l’Economie et des Finances redoutent la poursuite du sabotage de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat ourdi par des gens tapis dans les lambris dorés en haut lieu. Comme l’année dernière, le budget de ce machin a été encore drastiquement imputé d’un zéro. Bizarre non ! En 2013, l’agence avait demandé 500 millions, curieusement, dans la Loi de finances rectificative, le montant a été amputé d’un zéro. Finalement, ce sont 50 millions qui y ont été inscrits. Dans le budget actuel qui va faire l’objet d’un marathon à l’Assemblée, 1,3 milliard a été demandé par l’Agence pour son fonctionnement. Mais vous savez quoi ? Enlevez un zéro et vous vous retrouvez avec la somme de 130 millions inscrits dans cette loi de finances 2014. Et ce sont ces mêmes imputations incompréhensibles qui ont été opérées au sujet des loyers et investissements. Il se susurre même que l’enquête de gendarmerie sollicitée pour faire la lumière sur la nébuleuse qui entoure le patrimoine bâti est retardée pour les mêmes considérations.
C’est-à-dire que certains en haut lieu font tout pour torpiller les instructions de SMS réitérées à deux reprises tendant à la suppression des conventions sur les logements. Ce qu’il faut «nak» savoir, c’est que SMS s’est attaqué sans le savoir à de puissants lobbies constitués de gens la plupart aux affaires et qui sont en fait les véritables bailleurs de l’Etat et… à un prix très fort. Les mesures prises par SMS de faire diligenter une enquête aux fins de savoir qui loge où et qui conventionne quoi risquent en fait de faire tomber bien des masques et de créer de réelles surprises. Pis, renseignent nos capteurs au MEF qui s’interrogent sur ce torpillage en règle, au terme de cette enquête, beaucoup de bailleurs allaient se retrouver avec une ardoise fiscale énorme en termes de redressement. Preuve que certains accompagnateurs de SMS dans le Yoonu yokkute n’y sont que pour leur propre yokkute. Nous vous en dirons plus dès que nous aurons fini de prendre langue avec la direction du Patrimoine bâti pour en savoir plus.
Source: Le Populaire