Dans un communiqué, l’élu de la 10e circonscription des Français établis hors de France, comprenant une large partie de l’Afrique, écrit aujourd’hui: “L’opération Serval est sans doute une réussite, et maintenant quoi faire ? Nous escomptions le retrait de nos troupes, à la suite d’un scrutin présidentiel présenté comme un succès démocratique. Il n’y avait plus qu’à attendre et espérer que le Mali découvre la démocratie, voire la paix. Or, on est loin de tout ça”.
“Les groupes et ethnies du nord, d’origines arabe, berbère et autres, contrôlés par les Touareg, n’ont aucune envie de vivre un destin commun avec le sud de Bamako, et les menées séparatistes, indépendantistes et autres ne pourront être contenues qu’artificiellement”, prédit cet ancien juge antiterroriste.
“Il n’existe pas un Mali, mais au minimum deux. Nous avons, avec Serval, protégé le premier, celui du sud, au détriment du second, celui du nord. Nous sommes tous solidaires de cette erreur mais il convient d’en prendre conscience et de la réparer”, poursuit l’élu d’opposition.”La paix dans cette région essentielle de l’Afrique passe par une partition, forcément douloureuse mais il n’est pas d’autres solutions y compris pour nous, Français, engagés militairement sur zone”, selon Marsaud.
Le Figaro
Il n’existe pas un France, mais au minimum trois: Marseille, Corse
donc il faudra prôner aussi cette partition.
Il n’existe pas une France, mais au minimum trois: Marseille, Corse
donc il faudra prôner aussi cette partition.
Il faut que les Africains et les autres pays que cette situation préoccupent de se mettre à l’évidence pour reconnaitre, que l’indépendance du Nord, ayant Kidal comme capitale, est, à moyen terme le vœu dissimulé de la France qui continue à protéger, à fraterniser avec ces peuples venus de l’Algérie, de la Libye et de la Mauritanie il y a moins de trois siècles, au grès des transhumances.
COMMENT POURRAIT-IL EN ËTRE AUTREMENT, quand on sait que des milliers d’Amis de ces TOUAREGS, Arabes si on veut militent en faveurs de cette totale autonomie vis à vis de BAMAKO ?
u prétexte fallacieux d’éviter que les noirs égorgèrent ces Arabes après la défaites de leurs anciens alliés d’AQMI et des autres mouvements Djihadistes, la France s’empressât de créer une sorte de NO Man’s land QUI A PERMIS AUX ARABES du nord de se réarmer, de réorganiser les masses, en les sensibilisant plus que par le passé sur la pertinence de leur lutte vers l’indépendance! Ci-jointes, quelques informations qui pourraient mieux faire comprendre les enjeux actuels.
Je rajouterais simplement, que si la France continue à empêcher que l’armée nationale aille « libérer » Kidal par tous les moyens, il faudra alors se pencher sur les conditions idéales pour l’indépendance de Kidal dont la superficie est quand même aussi grande que le Sénégal!
La ville du désert est déchirée par les rivalités de clans et les éternelles
rébellions.
La ville de Kidal, 50 000 habitants dans le désert, à 1 200 km de Bamako et 300
km de piste de Gao, concentre tous les problèmes du nord du Mali.
Fief des narcotrafiquants, des islamistes et des rebelles Touaregs, cette ville
réfractaire a été le dernier verrou à sauter, en janvier. Alors libérée par les
soldats français et tchadiens, Kidal a longtemps refusé la présence de l’armée
et de l’administration maliennes. Sur le terrain, la situation reste tendue.
La situation au Nord Mali va être de plus en plus compliquée à cause de
l’approche des élections législatives dont les TOUAREGHS indépendantistes ne
veulent pas « chez-eux » (KIDAL) !
La France et les Africains, Mali en tête ont commis l’erreur de faire de cette
région, un NO MAN’S LAND protégé et par SERVAL et par les Forces Maliennes et
Africaines.
Les Maliennes auraient dû faire fi des recommandations de la France, influencée
par les amis des Touaregs qui militent depuis plus de trente ans en faveur d’une
indépendance du NORD.
Quand on sait que ce n’est qu’il y a moins de trois siècles que ces Algériens,
Mauritaniens se sont installés dans cette partie du MALI 5onghaï au gré de leurs
transhumance on ne peut s’empêcher que nous autres négro-Africains sommes
toujours victimes de notre générosité et notre sens du partage.
Les irrédentistes de KIDAL doivent être combattus pour que jusqu’aux deux
lisières avec les frontières Algériennes et Nigérienne, aucun sanctuaire
indépendantistes et/ou d’AQMI ne soit toléré!
L’accord signé le 18 juin à Ouagadougou, au Burkina Faso, engage les rebelles
Touaregs du Mouvement national de libération de l?Azawad (MNLA) à rester
«cantonnés» pendant l’élection.
Or ce sont plutôt les agents électoraux qui osaient à peine sortir de la
mairie, une semaine avant le vote. Si tout va bien, la ville ira tout de même
aux urnes dimanche, mais dans une paix précaire. Ensuite, le plus dur restera à
faire : sceller de vrais accords de paix, désarmer les groupes armés et régler
le «problème touareg».
Massacre. La première rébellion de cette minorité contre l’Etat central, en
1963, a été réprimée dans le sang. Massacres et exécutions sommaires de civils
se répètent ensuite, lors des rébellions successives de 1990 et de 2006.
La violence franchit un cran en janvier 2012, quand 70 soldats maliens sont
exécutés, certains égorgés, lors de l’attaque de leur base d’Aguelhok, dans la
région de Kidal, par les rebelles Touaregs et leurs alliés djihadistes.
Un massacre imputé par Bamako au MNLA, malgré ses dénégations. Le ressentiment
des populations noires du Sud contre les Touaregs, tous considérés comme des
rebelles ou au moins des complices, s’exacerbe.
Avec les «Maures» – les populations arabes du Nord -, ils représentent 10% des
16 millions de Maliens selon le recensement de 2009.
Des chiffres sur lesquels personne n’est d’accord? A prendre avec des pincettes,
donc, dans la mesure où seulement 3,5% des Maliens parleraient la langue des
Touaregs, selon le World Fact Book de la CIA. Par ailleurs, bien des Touaregs ne
se reconnaissent pas dans la rébellion et son projet d’indépendance.
«Les voyous du MNLA crient partout qu’ils sont brimés, mais quand ils canardent
un militaire, c’est nous qu’on vient massacrer», dénonce Mohamed ag Hamani, le
seul Premier ministre touareg qu’ait connu le Mali, de 2002 à 2004.
De son côté, Tiébilé Dramé, l’?homme politique qui a servi de médiateur avec les
groupes du Nord-Mali pour permettre aux élections de se tenir à Kidal, a retiré
sa candidature à la présidentielle pour ne pas cautionner un vote qui sera,
selon lui, imparfait. Il explique aussi qu?il faudra tenir compte de «toutes les
nuances de la communauté touareg» pour l?’après-crise.
Ces nuances, justement, compliquent beaucoup la donne. Car l’une des clés du
problème touareg tient à des querelles de pouvoir internes, dans une société
divisée horizontalement par castes et verticalement en clans géographiques. A
Kidal, 144 factions Touaregs coexistent, notent les chercheurs Mohamed ag Erless
et Djibril Koné (le Patriote et le Djihadiste, le Harmattan, 2012).
Les aristocrates du clan des Ifoghas dominent, mais sont minoritaires en nombre
face à leurs vassaux, les Imghads, à la fois éleveurs et combattants.
Enfin, la famille Intalla, dirigée par un chef religieux respecté et ses trois
fils (l’un député, l’autre ex-numéro 2 du groupe islamiste Ansar ed-Dine, le
troisième dans le MNLA), régente tout à Kidal. Elle a été l’une des premières à
entrer en contact avec le colonisateur français, et s’est imposée à la tête des
Ifoghas comme intermédiaire avec l’administration, d’abord coloniale puis
malienne.
«Revanche». Iyad ag Ghali, le chef du groupe armé et islamiste Ansar ed-Dine,
appartient de son côté à un sous-groupe de la même faction.
Il tient son ascendant sur Kidal du fait qu’il a dirigé la rébellion de 1990.
Il a cherché à reprendre en mains le MNLA en janvier 2012, mais il en a été
empêché par des éléments laïcs et marxistes du mouvement, opposés à ses
penchants salafistes.
«Il a formé Ansar ed-Dine pour prendre une revanche en s’alliant avec Al-Qaeda
au Maghreb islamique [Aqmi] et faire sortir le MNLA du Nord-Mali», explique
Mohamed ag Ossade, patron du centre culturel touareg Tumast, à Bamako. Sa
conclusion : «Même l’autonomie économique n’est pas possible.
Si on la leur donne, les Touaregs vont très vite se casser la figure entre eux,
car chacun est chef !» Aucune crise ne s’est vraiment cicatrisée, estime pour sa
part l’ancien Premier ministre Mohamed Ag Hamani : «On doit revenir dans le
détail sur les cycles de rébellion et de répression.
Il faut faire le grand déballage, entendre les coupables s’excuser.
Alors, seulement, un Mali nouveau pourra démarrer.» Crest tout l’enjeu de
l’?après-élection, avec un quinquennat qui est censé déboucher sur la paix.