Le Golfe Arabo-Persique est-il devenu subitement un prolongement proche-oriental de l’échiquier politique sénégalais ? Tout porte à le croire, au vu des contacts et conciliabules sénégalo-sénégalais qu’il abrite depuis la première quinzaine du mois d’octobre. Car – en dépit des dénégations dérisoires de REWMI – Abdoulaye Wade et Idrissa Seck ont multiplié, sur le sol saoudien et à Dubaï, les concertations les plus fébriles et les plus fructueuses pour leurs partis respectifs. Si l’on y ajoute le voyage très prochain de Macky Sall vers les pétromonarchies arabes, on obtiendra un concentré des grouillements officiels et officieux des acteurs sénégalais dans cette partie du Moyen-Orient.
Au demeurant, pourquoi le député Thierno Bocoum s’escrime-t-il à nier ce qui découle de l’ordre (politique) normal et prévisible des choses ? Pourquoi Wade et Idy devraient-ils éprouver une gêne (absurde) à se voir et à combiner leurs efforts ? La politique n’est-elle pas, quelque part, la danse du diable, c’est-à-dire un perpétuel jeu de collision et de collusion ? Si le PS n’avait pas implosé (la double hémorragie provoquée par l’URD de Djibo et l’AFP de Niasse), Wade n’aurait pas accédé au pouvoir, à fortiori Macky. Mieux, si le social-démocrate Moustapha Niasse n’avait pas épaulé, en 2000, le libéral Abdoulaye Wade contre le PS créé par Senghor (pourtant père spirituel de l’actuel Président de l’Assemblée nationale) les socialistes n’auraient pas été défaits ; et leur parti ne serait pas, aujourd’hui, réduit à l’état politiquement végétatif. Et au statut d’auxiliaire – pardon, d’allié – de l’APR dans la majorité et au gouvernement. En résumé, la politique est, à la fois, le cimetière des amitiés (Macky Sall et Alioune Badara Cissé) et le berceau des retrouvailles (Abdoulaye Wade et Idrissa Seck).
Politiquement, il n’existe pas de motifs à rougir d’une rencontre voire d’une collusion entre deux leaders brusquement confrontés à un adversaire inflexible qui traque les biens supposés mal acquis et crucifie réellement les ambitions politiques de certains de ses concurrents. En temps de guerre – remplacez guerre par politique – l’ennemi commun devient automatiquement un trait d’union qui cimente les alliances. Comme quoi, les porte-parole de REWMI peuvent s’épargner la fatigue et le ridicule de contester des faits avérés. Par ailleurs, on est dans « un village planétaire » où un battement d’ailes de papillon à Tokyo répand ses échos jusqu’à Tombouctou. Du coup, il devient possible de promener un faisceau de lumière sur les itinéraires et les étapes des périples chevauchants des deux chefs de file de la famille libérale, au-delà de la mer rouge.
En effet, Idrissa Seck a quitté Dakar, quelques heures avant la dernière manifestation du PDS et des autres forces de l’opposition, organisée au début du mois d’octobre. Après Paris, le maire de Thiès s’est rendu à Djeddah où se trouvait déjà Me Wade. A l’issue d’une ou de deux conversations-marathons (les sources diplomatiques ouest-africaines divergent sur ce point) Idrissa est allé à Dubaï via Bahreïn. Peu de temps après, le Président Wade a atterri à Dubaï qui a été aussitôt le cadre d’un nouveau tête-à-tête entre les deux leaders. Cet entretien de Dubaï a-t-il modifié les agendas ? En tout cas Me Wade qui était attendu à Rabat et à Libreville, a in extremis ajourné ces deux voyages.
Il va sans dire que ce duo d’acteurs intrépides (ils ne sont ni évêques de diocèses ni recteurs de mosquées) ont parlé et longuement parlé de la vie politique au Sénégal. Des sources non éloignées des lieux révèlent que la réunification de la famille et son corollaire (un meilleur ordre de bataille contre Macky Sall) ont été passés en revue jusqu’au stade ultime de la planification stratégique. Avec des résultats probants ; puisque que le Président de REWMI, Idrissa Seck, est adoubé par Abdoulaye Wade qui en a désormais fait le porte-étendard des forces libérales (toutes sensibilités confondues) au Sénégal.
Une intronisation qui a été évidemment, simultanément précédée par de solides réglages et par des excommunications discrètes. Ainsi, Karim Wade (star coincée du PDS) a compris – à défaut d’accepter avec enthousiasme – le choix fait par son père. De son côté, Oumar Sarr intérimaire illégitime, s’est incliné de facto, ou le fera incessamment. Quant à Ousmane Ngom, figure emblématique du libéralisme sénégalais, il est sans poids électoral, par conséquent, il est dépourvu de capacité de résistance ou de riposte. Donc condamné à la résignation. Reste alors l’équation Aida Mbodj, la lionne du Baol farouchement hostile au retour d’Idrissa Seck dans le giron familial. Son sort a été scellé lors des conversations de Djeddah et de Dubaï, en ces termes : « Elle n’est pas une libérale historique ; elle nous arrive du PS ». C’est pratiquement l’équivalent d’une excommunication silencieuse par le Pape Wade et son nouveau vicaire Idy.
En vérité, le surgissement du duo Wade-Idy prélude à l’élargissement et au compactage d’un front anti-Macky. Car Abdoulaye Wade n’est pas homme à baisser pavillon. Il faut être plaisantin ou stupide pour envisager une minute que Wade s’accommode, sans réactions, de la victoire de son ancien et féal subordonné : Macky Sall. Même si l’évidence s’impose à lui, il se cabrera et se battra toujours. Par habitude et par tempérament. Les deux étant, aujourd’hui, rageusement fouettés par l’emprisonnement de son fils.
Léopold Sédar Senghor est (il est immortalisé) un académicien raffiné. Abdou Diouf demeure un technocrate pondéré. Abdoulaye Wade, lui, est un gladiateur invétéré, de surcroit pétri de capacités et d’expériences politiques. Ni trouillard ni capitulard. Son interminable et victorieux combat contre Senghor d’abord, et contre le tandem Diouf-Collin ensuite, constitue le parfait baromètre de sa ténacité. Chez le très rusé politicien Wade, même le cessez-le-feu et l’armistice sont des armes. Combien de fois, il a été ministre et finalement tombeur de Diouf, en mars 2000 ?
Une façon de dire qu’un hypothétique deal relatif à la libération de Karim Wade – cocktail Molotov ou pétard mouillé lancé par Me Amadou Sall – ne serait qu’une pause dans la guerre d’usure que l’ancien Président peaufine contre son successeur. Certes, les ardeurs sont contrecarrées par la vieillesse ; mais il subsiste chez Wade, un reliquat de pulsions offensives. Bref, Abdoulaye Wade est le bon élève qui a assimilé la leçon de Paul Austin : « En politique, si on n’est pas prêt à tout, on n’est prêt à rien ».
Quant à Idrissa Seck, il porte son ambition en bandoulière. Sans aucun camouflage. Il est, à ce titre, un bretteur très coriace et diablement manœuvrier au combat. Toujours à la quête du moment opportun pour placer le coup qui assomme l’adversaire. Sa dernière conférence de presse sur les deux supports de GFM (Rfm et Tfm) avait déboussolé par sa soudaineté (effet de surprise) et désarçonné par le poids des arguments. Des arguments qui, in fine, abrégèrent la carrière des deux banquiers, Abdou Mbaye et Amadou Kane, titulaires de postes-clés dans le premier gouvernement formé par le Président Macky Sall. Idrissa Seck fait penser au personnage de la pièce Henry IV de Shakespeare, s’écriant : « Pas une de mes pensées qui ne pense au pouvoir ! ».
Face à la veillée d’armes qui a rassemblé Wade et Idy au Golfe (ce dernier devait quitter les Emirats, hier dimanche) que fait le camp de Macky ? Sur le terrain, la pression judiciaire s’accentue contre le PDS ; tandis que les débauchages dégarnissent les instances dirigeantes du parti REWMI. Ici, il faut interroger l’Histoire, afin d’inventorier les armes et les atouts qui sont déterminants en politique. La politique étant comprise comme une guerre où les morts se relèvent et poursuivent le combat.
Sous cet angle, il est clair que la transhumance n’est pas une arme nucléaire. L’odyssée du PDS – Macky Sall, ancien Président de la CIS, en sait un bout – démontre amplement que les départs n’ont jamais fermé les portes de la victoire. Sinon, après les démissions volontaires ou suscitées de Sérigne Diop, Fara Ndiaye, Booker Sadji, Puritain Fall, Jean-Paul Dias, Ousmane Ngom et Marcel Bassène (du noyau fondateur du PDS en 1974, seul Alioune Badara Niang est allé jusqu’au bout de l’aventure) le destin présidentiel de Me Abdoulaye Wade serait inaccompli.
En lieu et place d’un duel où l’opposition est toujours plus à l‘aise qu’un pouvoir, Macky Sall doit concentrer son attention et ses efforts sur le bilan de son quinquennat. Un bon bilan, notamment sur le terrain social, paie davantage que mille coups fourrés habilement réussis dans les limites restreintes de l’arène politique. Face au front anti-Macky qui se dessine, le salut de la majorité réside dans « l’accélération de la cadence » en direction des urgences…endogènes. Et non dans la miltiplication des voyages hors du Sénégal que dicte une surcharge injustifiée de tâches. Des missions herculéennes que le Président Sall accepte de la part de ses pairs.
Déjà Président du Comité d’orientation du Nepad, pourquoi veut-il se coltiner encore cette négociation ardue avec l’UE autour des fameux APE ? Parmi la quinzaine de chefs d’Etat de la CEDEAO, Alassane Ouattara ancien numéro deux du FMI et ex-numéro un de la BCEAO est indiscutablement le plus grand connaisseur des arcanes de la haute finance multilatérale. Donc l’interlocuteur le plus armé contre les raides commissaires de Bruxelles.
Pendant que le géologue Macky Sall se documente laborieusement sur la coopération eurafricaine (EAMA, ACP, STABEX, SYSMIN et j’en passe) Wade et Idy vont souffler méthodiquement sur les braises de la sourde et rampante colère des populations qui fournissent les gros bataillons d’électeurs nettement plus nombreux que les wagons pleins de militants de tous les partis réunis.
Le duo Wade-Idy n’est pas d’emblée plus fort que le bloc Macky 2012. Loin s’en faut. Mais il tirera sa potentielle suprématie des faiblesses éventuelles du bilan du Président de la république. Telle est l’ultime vérité.
Monsieur Ndiaye
trop d’information tue information. Je pense que avec l’Age vous avez cumule beaucoup d’expérience et de sciences et finalement vous ne savez plus distinguer le faut du vrai. Abdoulaye Wade est certes un homme d’expérience, avocat et un fin politicien, mais la politique lui a enterre, il est fini, » kou dei nak weikhou « ,personne ne peux l’empêcher d’essayer de faire des » gal gal » mais peine perdu. Quant a Idrissa Seck, il a déjà tout perdu, on ne peux pas séparer la politique de la vertu, Tonton, revisites les écrits des sage grecs.
Tomadachi a tout dit , 0 + 0 = 0
@Tomadachi
Quant a Idrissa Seck, il a déjà tout perdu, on ne peux pas séparer la politique de la vertu
Cette pharse est votre calmant ou votre sominifere vous de l’APR pour pouvoir dormir meme Macky Sall et Marieme Faye recitent cette phrase lors de la derniere priere du soir pour ne pas avoir des cauchemars
Vous me rapplez le PS qui a partout repete que Abdoulaye Wade ne sera jamais president de la republique du Senegal pendant des annees enfin de compte meme les militants du PDS croyaient a cette fable
MACKY SALL n’est pas plus populaire que Idrissa Seck ni plus representatif politiquement que Seck
C’est pas Macky Sall qui a ete elu mais c’est Abdoulaye Wade qui a ete sanctionne en 2012
Les autres candidats avaient refuse de faire campagne seul Macky Sall est alle en campagne electorale donc il est normal qu’il passe au second tour
Sans le soutien des partis dont Reewmi de IdRISSA Seck qui a permis a Sall d’avoir 84% des suffrages a Thies contre 12% au premier tour Macky Sall ne searit pas aujourd’hui president de la republique
Cher frère Lune tu te complètement trompe de ton jugement, moi Je ne suis pas de APR ni intéressé de Macky Sall car il ne m’a jamais convaincu de ses actes, causes et morals, mis quant même Je le trouve beaucoup plus constant et respectueux des sénégalais que Idrissa Seck, moi Je suis de Thiès et Je défendait ce monsieur a un moment donne wayé nak nite dou niak fayda yqwite gua niak fayda andak mome !
» ..MACKY SALL n’est pas plus populaire que Idrissa Seck ni plus représentatif politiquement que Seck
C’est pas Macky Sall qui a été élu mais c’est Abdoulaye Wade qui a ete sanctionne en 2012 »
dji wakh dou wakhi dara, ailles demander les sénégalais !
cey les elements du Rewmi. ils ont des reponses a tout. je vous suggere d’aller a la base et massifier le parti rewmi
PAS TOUJOURS LES MEMES : LE PEUPLE AURA LE DERNIER MOT
Bonne analyse, mais comme vous l’avez bien souligné, seul l’électorat populaire compte pour l’élection ou la réélection d’un candidat à la Magistrature Suprême. Donc faisons une analyse de cet électorat, de son état d’esprit et des possibilités que chaque candidat ou coalition peut lui offrir et ceci de manière objective en nous référant seulement aux statistiques de 2012 et en transférant les chiffres de Rewni à la nouvelle formation en gestation, c’est à dire le PDS-Bis ou New look.
1-BBY avec Macky sans les nouveaux venus ou transhumants, partis-salons ou telecentrentres et les électeurs alimentaires. (26,58%+ 13,20%+11,30% = 50,08% en valeur relative) ou 1 372 621 en valeur absolue sans y ajouter les chiffres de Rewni et des petits partis. Cette catégorie va travailler pour la réélection du Président Macky Sall, pour la simple et bonne raison que c’est lui qui les arrange pour le partage et la continuité des privilèges entre alliés (Benno Bokk Yaakkar, mais aussi BENNO BOKK NGOUR). Ceci reste valable pour les électeurs alimentaires et futurs transhumants qui n’ont cure de la demande sociale ou de l’intérêt Nationale dans le jargon politique américain on parle de « Moving To Greener Pastures » aller aux vertes prairies comme le font les vaches.
2-Le duo Wade-Idy, et le PDS (34,81%+7,86% = 42,67% en valeur relative ou 1.155180 en valeur absolue si on envisage une reconstruction ou rassemblement de la famille Libérale. Si on y ajoute leur lot d’électeurs alimentaires, ce scenario est très possible, très faisable et comme vous l’avez bien souligné, “ In the Making” (c’est à dire en gestation), mais du fait d’une nouvelle configuration des données et des intérêts politiques, il leur faudra travailler, beaucoup travailler et toujours travailler pour déboulonner (chose faisable) Macky sall et ceci pour plusieurs raisons:
2-1.Les chiffres montrent que numériquement, ce duo ne faisait même pas la majorité en 2012, et un agrégat des statistiques électorales montrent que même si en 2017, on pourrait leur affecter les 3% (Moins les défaillants et transhumants) de Idrissa Seck en plus du pourcentage de politiciens sans conviction ou n’étant motivés que par leurs propres intérêts. Bien sur pour préparer les élections et à l’ approche de celles-ci, Le moment sera à la guerre des positionnements, à la formation des coalitions, au débauchage et à la transhumance éhontée et doublée de deals nocturnes comme ce fut le cas lors de la nomination au poste de ministre d’un chef de parti qui a été pris en charge dans un très grand et très cher hôtel de New York, traité comme un roi et invité a la bonne chaire avant de e nommer Ministre d’un Machin.. Tout ceci se fait dans le seul dessein de nouer et de fortifier des alliances existantes ou naissantes, choses toujours envisageables et inhérentes a cette pratique sénégalaise de gouverner pas du tout citoyenne et très self -destructive a la longue, car n’ayant pas de plus value sur le plan national.
2-2- la famille libérale a un grand handicap à relever du fait d’une politique d’arrogance et de self-agrandizement qui leur a fait adopter des comportements égoïstes et élitistes dans l’accaparement du pouvoir et des richesses, même si leur discours théorique et politique est très populiste et très attractif. Il faut cogner le béton avec sa tète pour pouvoir mieux l’apprécier, le respecter et le craindre, même si nos politiciens professionnels ne semblent pas connaitre l’histoire de notre peuple, et savoir que la politique est sociétale c’est a dire tournée vers le groupe et ne peut se faire sans ce peuple qui doit investir ses représentants et ses élus même quand on le manipule. Si on détache de cette réalité politique que même nos valeurs africaines soutiennent et recommandent, les politiques individualistes favorisant des pratiques de détournements et d’accaparements de deniers publics seraient moins fréquentes car l’intérêt du groupe et de la Nations ou Patrie sera toujours l’objectif premier recherché et non l’élaboration d’une plateforme visant essentiellement l’élection d’un individu à la magistrature suprême tandis que son peuple reste soumis à l’exploitation et au dénuement complet. . En dehors de ces considérations, même l ’éthique dans la gestion publique devrait interpeller les leaders et politiciens à ne pas ignorer les mutations et les tendances sociologiques même sporadiques de la société sénégalaise, mais inhérentes à l’évolution des peuples traversant les processus et vicissitudes de conscientisation et d’éveil citoyen, nationaliste et de sursaut ou de volonté de sortir de la Merde ou comme l’appellent Certains, « The Need To Achieve « (désir de réussir ou BOOGA TEKKI)l, in instinct humain e social qui doit accompagner tout développement national. Tout parti politique qui ne s’adapte pas à cet nouvelle dynamique l’apprendra à ses dépens. C’est une loi naturelle valable dans la sphère Politique: s’adapter ou Périr. Ce peuple est entrain de changer, car il a longtemps été bernée par des gens pas plus intelligents, pas plus éduqués ou comme la dit quelqu’un, pas plus nobles que ce peuple qui est le seul souverain. Nous avons note un certain revirement chez beaucoup de politiciens qui commencent a sentir cet éveil inévitable du Peuple Sénégalais. L camp libéral risque de ne pas se relever de la présomption et soupçons de gabegie et de détournement de deniers publics et de Nouveaux Riches, de soupçons de malversation financière avérée ou pas mais qui ont conduit l’un de leurs hommes les plus puissants en prison. Dans ‘histoire du Sénégal, de Senghor a Macky nous pouvons compter le nombre de figures politiques emprisonnées pour détournements de deniers publics et portant sur des milliards si n’est qu’avec des responsables issus du Camp Wade.
2-3-Comme vous l’avez aussi bien mentionné, c’est pas tout le monde dans la famille libérale qui souhaite ces retrouvailles; et avec la capacité de nuisance de certains politiciens qui on été abreuvées a la source Wadienne de scandales étouffées mais réels, de grands forfaits et pratiques peu recommandables et inimaginables mais réelles et inconnues du grand public. Parmi ce groupe, vous trouverez des politiciens a la langue fourchue, fourbue, salée, ou sale et très destructrice et toujours prêts a porter su r la place tous les secrets des détails irréfutables sur ce qui s’est passé réellement dans les arcanes du Règne de Wade. Pour des révélations, vous-en entendrez et verrez des histoires invraisemblables mais pourtant vraies. La supposée virée nocturne du nouveau Ministre des Affaires Etrangères lors de la dernière rencontre de la Francophonie sera pitoyable, sans saveur, et sans pareil on peut même dire amateur, comparée avec ce qui s’est passé sous Wade (que ce soit, aux hôtels Hyatt, Radisson a Washington ou Carlyle a New York, aux Nations Unies, dans les maisons de certains dignitaires ou amies et dans des places ou villes que Wade et ses Wadaillons ont visitées.
Le duo Wade-IDY et la famille Libérale New Look auront certainement un budget de guerre substantiel car ayant été au pouvoir et ayant accumulé et des richesses et des soutiens de taille un peu partout dans le monde. Ce groupe aura aussi sa part d’électeurs alimentaires, de nostalgiques et de souteneurs idéologiques et sentimentaux qui veulent retourner au Bon Vieux temps de l’ère Wade.
3-LE DERNIER MOT APPARTIENT AU PEUPLE
Il est important de noter que toute les machinations ou calculs politiciens n’ont pas empêché le peuple de rejeter des partis et des leaders populaires. Il y’a de nouvelles données politiques a maitriser ainsi qu’une une nouvelle dynamique citoyenne à suivre et qui poussent le Peuple à chercher et à soutenir des politiciens populaires et sympathiques dans leur lutte ou croisade jusqu’ qu’à participer aux manifestations de masse qu’ils organisent et accepter l’argent qu’ils ont a offrir et néanmoins décider de soutenir et de voter pour le Candidat le moins entaché, le moins mauvais même s’il n’est pas aussi propre que les autres. Ce candidat ne vas pas trop mentir; ce candidat proposera des solutions concrètes pour soulager leurs souffrances; ce candidat s’identifiera avec ces souffrances et aura le bénéfice du doute par que son langage sera un langage de vérité et non quelqu’un d’arrogant et se sentant au dessus du peuple souverain en disant tout-connaitre, et apparaissant comme investi d’une mission que nous n’attendons plus des hommes politiques. Ce peuple est fatigué des discours mirobolants et alléchants entachés de verses et de sourates ou façonnés dans un langage philosophique, figuré, pompeux et académique, mais qui ne règle ou ne propose pas des voies réelles pour arrêter ou réduire les coupures de courants, l’augmentation des prix de denrées alimentaires ou même la réparation d’un tuyau d’eau. Ce peuple ne veut vivre de Promesses irréalisables ou farfelues de la part du premier camp, ni des explications, promesse et programmes descriptifs, politiciens et démagogues d’une amélioration future de leurs conditions de vie du second camp. On peut valablement postuler que ces deux camps sont forclos et n’ont plus de temps pour présenter des arguments convaincants.
Présentement, le peuple est entrain de chercher le candidat qui va lui dire ce qu’il compte faire et qui fera ce qu’il a dit en commençant par lui-même et ses proches. Le peuple est resté sur sa faim même avec l’alternance qui a propulsé Wade au pouvoir. Ce peuple souhaite un Vrai Candidat de Rupture, c’est à dire quelqu’un en qui ce peuple peut encore faire confiance après plusieurs décennies de mensonges, de politiques politiciennes, de combines de détournements et de promesses jamais tenues par les mêmes personnes qui ne font que se passer le même Volant dans une voiture de luxe qui pourtant appartient au peuple. Pendant tout ce temps, le peuple qui ne sait à quel saint se vouer commence à ne plus aimer cette situation chronique et inchangée de passager dans un car allant en toute vitesse vers le ravin du fait de l’ivresse de son conducteur. Ce troisième Candidat ou troisième Camp peut être analytiquement décrit ou présentée de la sorte :
-Un Candidat ou un camp n’étant pas formé ou centré autour d’un Leader qui pense tout Savoir, simplement du fait de son Charisme ou de sa position de Numéro 1 dans un Parti politique. Le temps des leaders charismatiques autour desquels des considérations sociolinguistiques, religieuses et historiques (sur lesquelles nous ne voulons pas nous retarder,) faisaient de facto des leaders et des tetes de file. Dans le Sénégal d’aujourd’hui, de Aere Lao à Ziguinchor, en passant à Bambey et à Colobane, les Sénégalais, n’ont plus de complexe d’infériorité , de lacune ou de gène quelconque pour gérer ce pays et même de mieux et de bien gérer ce pays que ne l’ont fait cette classe de politiciens professionnels sans conviction ni vison et qui pourtant ont toujours bénéficié du soutien d’un peuple travailleur et pas exigeant et d’un climat social pacifique conducteur de progrès social si nous avions de bons leaders soucieux de l’intérêt général et imbus d’un vrai patriotisme, Y’a pas d’exception Sénégalaise. S’il y’en avait un, nous n’en serions pas la en 2013 a nous glorifier de la construction d’échangeurs, que nos frères ivoiriens ont construit depuis les années 70. En plus l’exception ne faisant que confirmer la règle, On ne peut pas continuer a tromper le peuple sans un jour subir les conséquences de ses actes ou mal gouvernance. On ne peut pas non plus, selon Eintein utiliser les mêmes techniques, approches et méthodes pour solutionner des problèmes que ces mêmes approches ont causées. Faut simplement être honnêtes et clamer comme le font les espagnols pour ne pas éviter une duperie quand le taureau n’a pas une bonne vision dans les Toréadors » HAW QUE CAMBIAR » (faut changer).Le temps est venu de changer la classe politique, sinon comme nous venons de le voir avec l’ancien Ministre, l’ancien numéro 2 de And Jef, actuel numéro de And -quelque chose, et présentement députée du peuple. l’honorable Décrois. Ils vont nous endormi encore, en nous promettant monts et merveilles, promesse auxquelles eux-mêmes ne croient. Faut même pas les écouter, comme parait-il dans les pays amis qui savent l’art oratoire, argumentaire et discursif des Sénégalais; et donc quand il y’a un procès, le juge d’emblée dira a l’assemblée « Si Sénégalais parle Premier, il gagne Procès, donc pas le laisser parler ou bien lui parler après tout le monde, » .Ce nouveau camp aura besoin de gens compétents, intègres, de gens imbus de nos valeurs, de gens ne trainant pas des casseroles ou étant de moeurs légères. Nous ne pouvons et ne devons plus accepter que des personne ne pouvant même pas contrôler leur propre pulsion et désir de vie charnelle ou joie excessive de vivre; nous ne pouvons pas non plus être gouvernées par des ivrognes et des coureurs de jupons, c’est a dire par des gens qui même très instruits et très éduqués, ne possèdent pas la lucidité et la capacité de s’autogérer et de se discipliner e de discernement ni une bonne moralité. Nous allons proposer deux voies de sélection pour sortir de cette manigance politique qui a trop durée:
1-La première voie va peut être constituée d’un regroupement de leaders qui possèdent des caractéristiques complémentaires, ont une certaine expérience de la chose publique pour certains, d’une certaine rigueur et expérience managériale pour d’autres et d’une certaine légitimité populaire. Ce Nouveau Camp peut être composé d’un groupe comprenant le Professeur Ibrahima Fall, de Monsieur Amadou Lamine Diallo, De Monsieur Youssou Ndour et de Monsieur Mansour Sy.
Ce groupe présente de bons ingrédients pouvant aider a la formation d’un Bloc Patriotique scelle autour d’un Consensus Citoyen et NON PARTISAN, mais basée sur Une Nouvelle Feuille de Route et sur es Objectifs Précis et selon un Agenda bien défini dans le temps et surtout avec des garde fous démocratiques, constitutionnels qu’ils vont signer et respecter avant de commencer cette expérience.
2-Une autre alternative serait de choisir un Candidat Situationnel, c’est a dire un Candidat choisi par cooptage mais par la volonté populaire ou a travers un lobbying et une compromis avec les Sénégalais de la Diaspora qui ont un Grand et historique mot a dire lors des prochaines élections. Le mot est crucial, les enjeux importants.et notre futur incertain, et pour toutes ces raisons, nous devons faire attention sur la définition des Contours et du profile d’un Troisième Larron qui puisse présenter un programme et des idées novatrices, surtout des voies de sortie et des perspectives de développement après s’être soumis a la confirmation et a une évaluation populaire. Ce candidat peut avoir le bénéfice d’un doute populaire, si son programme est honnête, faisable, alléchant, pratique, précis et présentant une voie claire et limpide pour nous sortir de cet Enfer dans lequel nous avons été soumis depuis les indépendances.