Des nouvelles du fameux auteur du fumeux rapport sur l’affaire de drogue au niveau de l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) qui a fini par chambouler la police. Et elles ne sont pas du tout bonnes. Le commissaire Cheikhna Keïta est souffrant. Très alité, il est interné aux urgences de l’hôpital principal où il a été aperçu pas plus tard qu’hier.
La bombe est lâchée en juillet dernier. Il s’agit d’un trafic international de stupéfiants impliquant des dealers nigérians et sénégalais entretenus par la hiérarchie de l’OCRTIS dirigé pendant dix (10) ans par Abdoulaye Niang promu Directeur Général de la Police Nationale (DGPN).
Le rapport est d’autant plus stupéfiant qu’il révèle que l’ancien patron de la Police, « Codé Mbengue recevait des parts de l’argent du trafic » de drogue. Aussi, révèle-t-il, une filière nigériane de cocaïne a tissé des relations au plus haut sommet de la hiérarchie policière. Pis, « lors des cérémonies d’incinération des drogues, les boulettes brûlées ne contenaient pas de la cocaïne », dévoile le rapport.
De graves accusations qui ont mené à la défenestration du commissaire Niang à la tête de la DGNP. Il a été rappelé à d’autres fonctions en attendant que sa culpabilité ou innocence soit prouvée tandis que sa remplaçante Anna Sémou Faye tente de rétablir la réputation de la police sénégalaise, renseigne le journal « libération ».
pressafrik.com
please ne le tuer pas