Pape Diouf, président de l’OM entre 2005 et 2009, pourrait se présenter à la mairie de Marseille en vue des municipales de 2014, à en croire Le Monde.
Après avoir présidé l’OM entre 2005 et 2009, Pape Diouf pourrait-il prendre les commandes de la ville de Marseille ? C’est en tout cas l’hypothèse révélée par le journal Le Monde, qui évoque une réunion avec le groupe d’élus verts et socialistes dissidents « Le Sursaut ». Dans la foulée de la candidature officielle de Jean Claude Gaudin, le microcosme politique marseillais semble s’agiter.
Interrogé par Le Phocéen, l’ancien dirigeant olympien a livré quelques précisions sur ces rumeurs, et sur sa présence ces derniers jours sur le terrain, à Marseille : « Je n’ai fait que répondre à une invitation qui m’a été lancée depuis fort longtemps par des responsables associatifs à laquelle j’ai répondu sur les problèmes de la ville. Ça n’a pas été plus loin, même s’il est vrai que j’ai été approché par l’ensemble des hommes politiques de gauche qui souhaitaient m’avoir sur leurs listes. Je ne suis pas un homme politique, ce n’est pas mon métier, mais je reste un citoyen attentif à l’évolution de la ville… Le petit morceau de notoriété que j’ai, je le mettrai au service de l’homme ou de la femme qui aura le mieux répondu aux questions que je me pose, car à Marseille, il n’y a pas que la violence. Il y d’abord un vrai déséquilibre social entre le nord et le sud de la ville et c’est à partir de là qu’il faut trouver des solutions. »
Diouf a ensuite avoué réfléchir encore à la forme de son engagement, qui pourrait s’inscrire sur une liste ou en son propre nom. « Il y a un mouvement qui s’appelle ‘Le Sursaut’ qui regroupe pas mal de gens, des enseignants, des chercheurs, des anciens députés, des gens de la société civile, qui renvoient dos à dos les partis traditionnels et qui souhaitent apporter une réflexion nouvelle et ils souhaiteraient me voir porter leurs réflexions. Pour le moment, je n’ai pas dit oui. J’en suis là… » L’ex-président de l’OM ne s’est pas fixé de délai avant de livrer une réponse définitive. « Les circonstances feront ma ligne de conduite, en fonction de mes discussions avec les uns et les autres, j’accepterai peut-être de mettre cette notoriété que j’ai au service de celui ou celle qui répondra le mieux aux questions que je me pose aujourd’hui. »
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