Djibo Kâ dénonce la mise en place de l’Agence nationale pour la sécurité de proximité (Asp). Ce, après le réquisitoire de Serigne Mansour Sy Djamil qui qualifie la structure de milice privée. Selon le leader de l’Urd, l’Asp devrait plutôt être rattachée à la police ou la gendarmerie.
L’Agence nationale pour la sécurité de proximité (Asp) est une «milice privée» pour Mansour Sy Djamil. Et Djibo Kâ s’inquiète de la création de cette structure. Dans un communiqué, la Direction politique exécutive (Dpe) de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) dénonce la mise en place de l’Asp par Macky Sall. Ce, parce qu’il y a une «montée grandissante de l’insécurité dans le pays (accidents fréquents sur les routes, assassinats, viols, meurtres et agressions diverses), ceci, au moment même où l’on voit se multiplier de jour en jour les initiatives de création de ce qui ressemble fort à des milices privées, quel que soit le nom qu’on leur donne par ailleurs, sans compter les innombrables sociétés de gardiennage». Les Rénovateurs se disent donc préoccupés par l’Asp qu’«un simple décret ne devrait pas suffire pour (le) créer».
L’Urd est d’avis qu’en tout état de cause, cette agence devrait être rattachée à une institution des forces de sécurité (gendarmerie, police) et que ses agents devraient prêter serment et ne pas porter de tenue spéciale. M. Kâ et Cie invitent l’Etat à prendre des dispositions encore plus efficaces pour la protection des personnes et de leurs biens.
Le secrétaire général de l’Urd a porté son deuxième point sur le rapport 2014 de Doing Business qui avait classé le Sénégal 178e sur 183 pays, en matière d’environnement des affaires. Pour lui, «il n’y a pas de quoi s’émouvoir outre mesure, dès lors que le pays peut compter sur des perspectives moins sombres et que l’étude elle-même prévoit ‘’à moyen terme’’ une ‘’amélioration’’ du climat des affaires au Sénégal…».
Le troisième point a eu trait à la situation à l’Université de Dakar. A ce titre, l’Urd a exprimé ses sérieuses inquiétudes par rapport à la situation délétère qui marque, «avec persistance», la vie universitaire «malgré, et sans doute, à cause des conclusions et décisions issues de la réflexion nationale sur l’enseignement supérieur de 2013». Les Rénovateurs pensent donc que «de sérieux efforts sont à faire de part et d’autre par les acteurs (gouvernement, famille scolaire et universitaire) pour remettre notre système éducatif sur les rails».
Stagiaire
lequotidien.sn
