Xalima news – Comment résister à la pertinence de la conviction exprimée par Pierre Dieng sur Facebook, et, pour cette raison, lui décerner un Moo ñu saf ? Ce qu’il dit au sujet de certains marchands de Dakar est si véridique… «La ville de Dakar projette de recaser ces commerçants de facto, inconnus au registre du commerce et des administrations fiscale et douanière, en leur aménageant et construisant des sites pour l’exercice de l’activité commerciale. Ce qui, à mon avis, est inadmissible et grève le budget de la ville de Dakar. On n’érige pas une action municipale pour asseoir l’illégalité des pied-à-terre du commerce ambulant ou pour leur assurer une pérennité par la réalisation d’infrastructures exclusivement à leur profit : c’est l’appel incitatif de la boîte de Pandore favorisant l’exercice permissif du commerce clandestin de rue aux futurs candidats de l’exode rural.»
Selon M. Dieng, «l’inacceptable dans cette décision de la municipalité de la ville de Dakar est le dessein avoué d’allouer à des commerçants ambulants ou déguerpis les ressources financières liées aux festivités précitées, s’indigne M. Dieng. Cette réaffectation des ressources n’est, en réalité, qu’un détournement délibéré d’objectif de la mission initiale dévolue à la ville de Dakar. C’est également faire preuve d’irrespect notoire vis-à-vis du chômage endémique de tous les natifs, résidents et électeurs dakarois qui restent désœuvrés face à l’inexistence d’une politique municipale progressiste d’emplois et sociale à leur égard.»
«Sur quelle base légale, les Dakarois et autres contribuables de la capitale doivent-ils être tenus pour responsables et comptables de la politique de déguerpissement de ces indésirables marchands ambulants et de l’incendie survenu à la bâtisse du marché Sandaga à la suite d’une décision préfectorale de sa fermeture au point qu’il pèse sur la tête desdits électeurs et contribuables Dakarois le diktat indirect du dédommagement de ceux-ci par voie de contournement déguisé ?», s’interroge M. Dieng
«Ceux-là qui viennent des autres régions et qui ne sont pas électeurs à Dakar, ne peuvent prétendre être allocataires directs des ressources de la Ville de Dakar, tout au plus ils peuvent bénéficier des prestations de services gratuits ou payants. Cela s’arrête à ça. Ce n’est pas à des venants d’édicter et d’imposer la démarche de la politique d’une collectivité locale, quoique la capitale dakaroise ne soit l’appropriation privée d’aucune parcelle territoriale ou d’aucun concitoyen.»
Source: Grand-Place