Jeudi (demain), la chambre d’accusation va statuer sur la requête introduite par les avocats de Karim Wade. La «lourdeur» de ce document, plus d’une cinquantaine de pages, selon une source au cœur de cette affaire, est à l’origine du renvoi de cette affaire au 28 novembre.
Les conseils de l’Etat, pour une «meilleure connaissance» du dossier, ont sollicité le renvoi qui a été accepté par la chambre d’accusation. D’après certaines confidences, ledit document comporte l’annulation des actes de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), notamment les enquêtes menées par Alioune Ndao et Antoine Diome, respectivement procureur spécial et son substitut sur les biens supposés mal acquis du fils de l’ancien président de la République. Les avocats de Karim Wade estiment, en effet, que la composition du parquet spécial sur le «cas» de l’ancien ministre doit se faire selon les dispositions de l’article 81 du Code de procédure pénale qui stipule que «les enquêteurs doivent être de la hiérarchie A». Ce qui n’est pas le cas selon les défenseurs de Wade-fils. Il y a aussi, dit-on, le décret de nomination de Antoine Diome.
lequotidien.sn