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Peine capitale au Sénégal, Ouza entonne le couplet de la mort

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‘’Les morts ne sont pas morts’’, disait Birago Diop. Ainsi, jusque dans l’au-delà, continuent-ils de hanter le sommeil des vivants. Mais ce qui perturbe le sommeil du célèbre chanteur sénégalais Ousmane Diallo dit Ouza, c’est l’abolition de la peine de mort au Sénégal en 2004. «Face à la multiplication des meurtres et crimes crapuleux dont la bestialité dépasse tout entendement», le fondateur du mouvement citoyen et panafricaniste «Jotna Africa» milite pour le rétablissement de la peine de mort au Sénégal.

Dans un communiqué parvenu à EnQuête hier, il soutient sans réserve l’Honorable député Seydina Fall qui, le 19 novembre dernier, a déposé une proposition de loi allant dans ce sens sur le Bureau de l’Assemblée nationale. Engagé jusqu’au bout, le père d’Adiouza fustige l’opposition des organismes comme la Raddho, (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme), la Lsdh (Ligue sénégalaise des droits humains), et le Csdh (Comité sénégalais de droits de l’Homme) contre cette initiative qu’elles qualifient de ‘‘châtiment inhumain et cruel’’.

Pour Ousmane Diallo, Alioune Tine et ses amis sont une cinquième colonne à la solde d’un Occident qui, «par certaines injonctions, veut nous renvoyer son image en nous imposant tout, et qui pense avoir le monopole de la sagesse».

«Par cette démarche, le but de Jotna Africa est de nous démarquer des positions «prêt-à-porter» que l’Occident, au travers de certaines de ses officines installées chez nous, veut véhiculer», fulmine-t-il.

Dans ce débat, le chanteur psalmodie, depuis longtemps, contre les risques d’une grave crise sociale que risquerait de causer ce ‘‘climat d’insécurité’’. C’est pourquoi le rétablissement de la peine de mort répond à un impératif de sécurité puisque les populations ‘’ne pouvant s’offrir le luxe de payer des gardiens pour assurer leur sécurité’’ sont abandonnées à elles-mêmes. De ce fait, il propose un référendum populaire qui permettra au peuple de trancher cette question, au cas où l’État refuserait de prendre ses responsabilités en réhabilitant la peine capitale.
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1 COMMENTAIRE

  1. L’instauration de la peine de mort a prouvé sa force dissuasive dans tous les pays où elle est en vigueur excepté dans quelques états d’Amérique du nord compte tenu des circonstances atténuantes et d’autres facteurs qui nécessitent une étude plus approfondie ou de consulter la littérature y afférant.
    Moi qui croyais être un humaniste, abolitionniste inébranlable, me voici devenu un partisan de ce rétablissement pour n’avoir pas pu supporter les crimes gratuits pour un rien que nous constatons au Sénégal depuis quelques mois !
    Aucune circonstance atténuante ne devrait être accordée à ces bandits qui hantent le sommeil des Sénégalais qui n’osent plus sortir dans certains endroits, à certaines heures de la nuit.
    Le pire est que ces salopards s’attaquent le plus souvent à nos mères, nos sœurs et nos filles qui sont assassinées pour des broutilles.
    Oui, cette question du rétablissement de la peine de mort doit être discutée sans passion et peut être rétablie comme le prévoient d’ailleurs les textes internationaux qui stipulent que chaque état signataire peut, à un moment donné de l’évolution de son peuple peut décider son rétablissement de manière souveraine!
    On ne peut toujours faire le corolaire entre la recrudescence des crimes ou sa diminution dans un pays, mais force est de reconnaitre qu’en GAMBIE de notre frère YAYA DJIAMMEH il devient de plus en plus rare qu’un crime de sang froid s’y déroule, et on ne peut s’empêcher de penser que c’est grâce à cette peine de mort qui y est en vigueur.
    Le Sénégal ne peut pas être le réceptacle de tous les malfaiteurs de la sous-région qui voudraient opérer en paix dans toutes les formes de criminalités, que tous les enfants- mendiants, les proxénètes et les prostituées qui ne peuvent plus vivre chez YAYA DJIAMMEH s’établissent chez-nous. Ayons le courage de le dire, et je remercie pour cela le chanteur OUZA DIALLO et tous ceux qui militeraient pour le rétablissement de la peine de mort au Sénégal dans certains cas qui relèveraient éventuellement de la psychiatrie , si confirmation par des experts choisis.

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