Au boulevard du Général de Gaulle, les chinois et ambulants continuent de mener leur commerce. La presse a annoncé hier matin que la mairie avait procédé à un déguerpissement la veille. Toutefois, les autorités municipales comptent bien le faire dans les jours à venir. Reportage.
La presse a relayé hier l’information selon laquelle les autorités municipales avaient procédé au déguerpissement des tabliers installés sur le boulevard du Centenaire, boulevard du Général de Gaulle. Il n’en est rien. Hier à 16 heures, le petit marché accueillait ses habitués et offrait le même décors que d’habitude.
La rumeur ne semblait pas avoir de prise sur l’humeur des jeunes commerçants. Même si personne ne voulait entendre parler de déguerpissement. D’autres se montraient surpris de cette annonce. C’est le cas de Mamour Sarr. »Nous n’avons pas encore vu de policiers, ni de gendarmes. Depuis ce matin, nous sommes là et nous menons notre commerce ». Son voisin El hadji Ndiaye ajoute : »Au Sénégal il n’y a pas d’emplois. Les autorités n’ont qu’à nous laisser ici. C’est ce travail qui permet d’entretenir nos familles ».
C’est Omar Amar, secrétaire général de l’association des ambulants du Bd du Centenaire, qui a donné le fin mot de cette histoire. L’association a procédé la veille, au soir, au nettoiement des lieux. Le jeune commerçant s’est dit surpris de cette information qu’il a entendue à travers les médias. »Le maire de la ville de Dakar Khalifa Sall nous a convoqués, il y a quinze jours, pour nous édifier sur le déguerpissement.
Il a dit que nous serons avertis de la date qui sera retenue. » Il explique qu’ils n’ont pas encore reçu de sommation. Avec ses camarades, ils s’emploient à trouver des solutions pour que le maire les laisse travailler sur le site. Il a souligné l’étroite collaboration qui existe entre marchands sénégalais et commerçants chinois.
Tabliers et chinois, même combat
Ainsi, aux allées du Centenaire, marchands tabliers et marchands ambulants s’accordent à dire que leur sort est lié à celui des chinois. Ils déclarent à l’unanimité qu’ils ne pourront pas partir sans leurs collaborateurs que sont les chinois. Nul ne peut aller sans l’autre. Une petite communauté s’y est formée.
La même rengaine revient dans la bouche des acteurs du petit business qui s’est développé autour (vendeurs de jus, conducteurs de pousse-pousse…). Ousmane Ba, un conducteur de pousse-pousse, renseigne qu’il gagne 2 000 à 3 000 F Cfa par jour. Son travail consiste, chaque jour, à transporter les marchandises de ses trois clients, du dépôt situé à Médina, rue 25, au boulevard du Centenaire.
Les chinois non plus ne veulent pas quitter le boulevard du Général de Gaulle. Par la voix d’Aïcha, une jeune Chinoise, ils indiquent qu’ils participent au développement de l’économie sénégalaise. La jeune femme affirme que leurs clients quittent des régions comme Ziguinchor, Kolda et Kaolack pour venir s’approvisionner en marchandises chez eux. Il faut signaler que le marché est très prisé par la gent féminine qui constitue l’essentiel de la clientèle.
Les propriétaires des maisons louées aux chinois n’ont pas souhaité se prononcer sur l’imminence du déguerpissement. Par contre les collaborateurs sénégalais révèlent que les commerçants chinois ont signé des contrats de location de longue durée avec leurs bailleurs. Des contrats de 5 ans, voire plus.
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allez sur la place TIEN AN MEN pour y installer ce bordel et vous serez fusillés. Si les sénégalais sont devenus si pauvres jusqu’à aliéner leur propre liberté, c’est leur sauce de mafé, mais la mairie a le soutien de tous les sénégalais qui ont mal de voir des symboles de notre identité nationale être piétinés par des « gorgoorlu » qui ne courent que derrière la dépense quotidienne, des chinois qui ne sont d’aucun apport à la solution des problèmes d’emploi, les gargotières qui salissent l’une des artères les plus symboliques de la ville de Dakar. Si les chinois ont des contrats, l’Etat peut interdire toute sorte de transaction commerciale sur cet axe et ils seront obligés de négocier avec lui.Il suffira de dire que les commerces autres que celles des boutiques d’alimentation générale doivent se trouver dans des endroits consacrés comme les marchés ou alors les centres commerciaux. FOULEU REK. ON n’en a marre de ces apatrides qui nous serinent tout le temps: » damay daan sama doolé, demouma barçaq, sathiouma, agressewouma », pour qu’on les laisser transformer notre pays en immense souk comme la Gambie. DU FI AM