La percée du Sénégal au classement mondial de Transparency International sur la corruption est le résultat des efforts fournis par le régime actuel, dont la politique anti-corruption commence à porter ses fuits, a dit mardi à Dakar le porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly.
Avec 41 points, le Sénégal s’est classé 77e sur 177 pays, dans le classement mondial de l’Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International. Avec 91 points, le Danemark et la Nouvelle-Zélande occupent la tête du classement, selon ce rapport publié mardi.
L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie ont fait moins d’efforts, en fermant la marche, avec huit points.
Le classement du Sénégal montre que « les efforts […] faits depuis deux ans commencent à payer », a dit M. Coulibaly lors d’une conférence de presse.
« Des mesures hardies ont été faites pour assurer au Sénégal une gouvernance vertueuse, sobre et efficace, [qui] commence à porter ses fruits », a affirmé Abdou Latif Coulibaly, qui dirige le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance.
Le Sénégal a fait un bond de 17 points sur le classement annuel de Transparency International, en passant de la 94e en 2012 à la 77e place en 2013.
« Tranparency International vient de procéder à son classement annuel [sur la corruption]. Le Sénégal occupe le 77ème rang sur un total de 177 Etats, et c’est important pour nous de le souligner », a ajouté M. Coulibaly.
Le classement du Sénégal dans le rapport 2013 de Transparency International sur la corruption « traduit les efforts faits en matière de redressement de la gouvernance d’Etat depuis deux ans », a-t-il insisté.
Il a rappelé que le Sénégal s’est bien classé aussi dans le dernier rapport de l’Indice Mo Ibrahim sur la gouvernance en Afrique, paru en novembre dernier.
Le Sénégal occupait le neuvième rang sur 52 pays africains classés par la Fondation Mo Ibrahim. Pour l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal était classé troisième.
En matière de gouvernance, le Sénégal fait partie des 10 meilleurs pays de l’Afrique et se classe troisième en Afrique de l’Ouest, avait signalé en novembre Abdoulie Janneh, le président du conseil d’administration de l’Institut africain de la gouvernance, qui est basé à Dakar. M. Janneh commentait le classement effectué par la Fondation Mo Ibrahim.
Le Forum économique de Davos (Suisse) a aussi reconnu les efforts faits dans « la réorganisation de la gouvernance » au Sénégal, a souligné le porte-parole du gouvernement.
Les bons résultats obtenus par le Sénégal en matière de gouvernance sont le résultat d’ »importantes mesures » dont la création, par le gouvernement, de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a expliqué M. Coulibaly. Mais l’OFNAC n’est pas encore opérationnel.
« Il y a aussi la mise en place d’un projet de loi qui exige des dirigeants la déclaration de leur patrimoine à l’entrée et à la sortie » de leurs fonctions, a-t-il rappelé.
Des « réformes sont engagées pour rendre la procédure budgétaire transparente » au Sénégal, a-t-il encore dit.
Tout le monde est d’accord que les populations n’ont pas encore vu leurs rêves d’un Sénégal riche et prospère soit réalisés, mais tout le monde peut être d’accord que ce gouvernement est en train de poser des actes qui feront que personne n’osera plus s’accaparer indûment des deniers du peuple.
Je demande au peuple de comprendre qu’aucun gouvernement du monde moderne ne peut créer des dizaines de milliers d’emplois dans tous les secteurs, alors que le collectivisme à la soviétique n’est plus !
Comme partout, le gouvernement est en train de mettre en place des instruments administratifs pour que toutes les énergies soient mises en synergie pour créer des emplois.
Il faudrait que la justice reconnaisse avoir commis des erreurs sur le cas Karim, AÎDARA, Carmelo et qu’on forme un rassemblement le plus large possible sur la base d’une vision et d’un programme clair pour les quinze prochaines années et notre Sénégal serait alors le pays le plus développé de toutes l’Afrique noire exceptés l’Afrique du Sud, le Botswana et le Lesotho !
non il n y a pas encore de fruits consequents. ces fruits la arriveront quand le juge, integre, pourra s autosaisir et demander a un ministre ou depute voleur de repondre….
ministre ou depute en exercice bien sur. et après ce sera un ex president qui devra repondre.