Des tirs d’armes automatiques et des détonations d’armes lourdes ont été entendus jeudi matin dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine.
Des habitants courent dans les rues de Bangui. Des tirs d’armes automatiques résonnent. Des pick-ups, chargés d’hommes lourdement armés, foncent dans les artères désertées. Entre les arbres, on aperçoit des blindés qui sillonnent la ville. De violents combats ont éclaté, jeudi 5 décembre dans la capitale de la Centrafrique.
Ces tirs ont débuté tôt jeudi matin, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d’autres quartiers, notamment non loin du centre, dans la zone du fleuve Oubangui. Les détonations, toujours audibles au lever du jour, avaient toutefois nettement diminué d’intensité. Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat.
Selon un officier supérieur de la force africaine (Misca), les tirs ont commencé après que des ex-rebelles de la Séléka, intégrés dans les nouvelles de sécurité, ont détecté des « inflitrations » de membres de milices d’autodéfense « anti-balakas », hostiles au régime, dans le quartier de Boy-Rabe, près de l’aéroport. Après des échanges de tirs dans ce secteur, d’autres membres des forces de sécurité ont tiré dans d’autres quartiers de la ville, « comme cela se passe souvent » dans ce genre de situations à Bangui.
Par Francetv.info