Lettre ouverte au Président de la République
Excellence,
J’ose croire comme tous mes compatriotes épris de droiture que les actes de Moustapha Cissé Lô vous ont écœuré – que dis-je ? –peiné. Ce rustre a jeté à tours de bras des billets de banque à des griots qui ont, soi-disant, chanté vos louanges. « Dof du rus mbokk yaay rus« .
Ce geste « pour vous plaire » a été comme un coup de poignard dans le cœur des Sénégalais qui ont du mal à se payer un simple petit-déjeuner au quinquéliba. Je ne vous parle pas des autres grands repas de la journée dont l’acquisition est une épreuve insurmontable pour les « badolos » que nous sommes. Ce geste « pour vous plaire » a été comme un coup de grâce pour ces milliers de malades qui agonisent sur les lits de nos hôpitaux et de ces autres grabataires qui souffrent à la maison faute de ne pouvoir se payer un ticket d’accès dans une structure de santé.
Si ce goujat qui, tout récemment, vivotait grâce à son modeste élevage de poulets de chairs se permet, aujourd’hui, de s’adonner à de telles fastes sans en subir immédiatement les conséquences, c’est parce que tous les guignols qui assistaient à cette scène abjecte sont grisés par le pouvoir et ne parviennent plus à censurer lucidement les actes. Hier soir encore, interviewé sur les raisons de ses folies, au lieu de faire son mea culpa et présenter ses excuses à ses compatriotes, ce malappris a poussé son arrogance jusqu’à avouer des choses indignes d’un homme d’Etat. Mais Excellence, les honnêtes citoyens savent que « alal kenn duko ñaq, diko fowe« .
Ces actes de MONSIEUR BETISES riment bien avec la somme déclarée par les médias pour l’organisation de « l’anniversaire » de votre parti. Sept cents cinquante millions. Saviez-vous Excellence, qu’une machine d’hémodialyse coûte environs trente millions de francs CFA ? Ainsi le montant de vos réjouissances équivaut au prix de vingt-cinq à trente machines qui pourraient soulager la souffrance des malades dont certains ont même définitivement quitté leurs villes pour s’implanter à Dakar à cause de la contrainte des soins.
Puisque selon le wolof « Dof du rus mbokk yaay rus » j’espère que vous saurez mettre fin aux dérives de certains de vos compagnons qui sont en train de creuser le trou qui risque de vous engloutir. Ils ne se remettront jamais spontanément dans les rangs, c’est là leur nature de roturiers « baadoolo xamul yeelaa… » et chaque acte qu’ils poseront, chaque parole qui sortira de leurs gueules nauséabondes servira à susciter envers vous de l’animosité dans le cœur des Sénégalais.
Je ne saurais terminer sans vous citer ces passages des entretiens de Confucius qui parlent du pouvoir.
Zilu : Qu’est-ce que le pouvoir ?
Le Maître : Monter l’exemple, l’exemple du travail.
Zilu : Quoi encore ?
Le Maître : Ne jamais s’en lasser.
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Le Maître : les plus hauts postes occupés par les hommes bornés, les rites exécutés sans recueillement, les morts honorés sans réelle affliction : comment soutenir un tel spectacle !
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Fan Chi : qu’est-ce que la sagesse ?
Le Maître : c’est savoir choisir les hommes droits et les placer au-dessus des hommes pernicieux afin que ces derniers s’en retrouvent redressés.
A bon entendeur…..
Momar Ibn Sidaty
Cet homme a répondu la nature du sénégalais ; un ignorant qui n’a rien compris. Les Marabouts et politiciens qui devraient l’enseigner la raison au peuple sénégalais volent les maigres ressources du pays. Beaucoup parmi eux payent plus de 2000 dollars une nuit d’hôtel à l’étranger avec des possibilités d’hébergement. La vérité ou le bon exemple commence par les dirigeants et personnes influentes dans toute société émergente. Malheureusement le gaspillage fait partie de notre culture malgré les bonnes règles de l’Islam et du christianisme.
Pauvre type, malheur a un peuple innocent ; vraiment le peuple sénégalais mériterait mieux que de ces bêtises surtout au sommet de la République.
Vive le Sénégal libre et juste.
Prêt pour la Révoltions des Mentalité s pour la Refondation Nationale
Vive l’unité Fédérale d et Révolutionnaire des Etats d’Afrique
Osman New York City USA
[email protected]
«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013
Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des
articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient
même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.
De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.
Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.
Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
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LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
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«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »
« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».
«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.
Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.
Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.
Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »