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Les chiffres alarmants: au Sénégal, le nombre de personnes menacées par la faim est passé de 700 000 à 2,2 millions.

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Personne n’en a parle au Sénégal. Ni l’Etat, ni la presse. Et pourtant c’est grave. Le nombre des gens faims dans notre pays a presque triplé à en croire le Bureau de coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l’ONU.   Xalima, loin du monde bien pensant dakarois en parle. Effarant! 

Malgré les pluies et de meilleures récoltes, 16 millions d’Africains sont menacés de disette l’an prochain dans l’arc sahélien en raison des conflits et de la croissance rapide de la population dans cette région, a déclaré mardi Robert Piper, du Bureau de coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l’ONU.

Les affrontements dans le nord du Nigeria, dans le nord du Mali et en République centrafricaine, associés à la croissance de la population, ont causé des pénuries et une hausse des prix des denrées alimentaires au Sahel. Rien qu’au Niger, le taux de fécondité est de 7,6 enfants par femme.

La crise économique mondiale et les inquiétudes provoquées par les guerres dans d’autres parties du monde, comme en Syrie, limitent l’aide humanitaire pour la région.

Selon les chiffres les plus récents du BCAH, seulement 58 % des 1,7 milliard de dollars nécessaires au Sahel ont été versés en 2013 par les pays et organismes donateurs, a précisé Robert Piper à la Thomson Reuters Foundation, avant de lancer un appel aux contributions.

Le BCAH estime que l’indice d’« insécurité alimentaire » va croître de 40 % dans la région en 2014, par rapport à cette année. En 2013, 11,3 millions de personnes au Sahel n’ont pas pu se nourrir correctement, « même si les récoltes ont été un peu meilleures que la moyenne des cinq dernières années ».

« Avec la rapide croissance de la population, la même quantité de nourriture doit suffire à de plus en plus de gens. Ainsi, malgré une petite augmentation de la production vivrière, il y a eu en moyenne 13 % de nourriture en moins pour chaque personne », a expliqué Robert Piper.

La situation s’est notamment dégradée au Nigeria et au Sénégal, où le nombre de personnes menacées par la faim est respectivement passé de 44 000 à 2,4 millions et de 700 000 à 2,2 millions.

Dans le nord du Nigeria, les affrontements avec les insurgés islamistes expliquent en partie cette situation.

 

radio-canada.ca

5 Commentaires

  1. Nous sommes libres de remplir la terre en mettant au monde une moyenne de 4 par femme, mais dans ce cas il faut assumer et ne jamais compter sur ceux qui ne veulent plus mettre beaucoup d’enfant au monde !
    L’ancien Président de la Tunisie feu Habib Bourguiba avait bien compris, lui qui osa, au grand dam des Oulémas de son pays de dire : Stop au nombre d’enfants que les femmes tunisiennes mettaient au monde de 16 -18 ans à 50 ans, et mieux, il mit fin à la polygamie!
    Les Tunisiens n’en sont pas morts pour avoir été sevrés de plaisir avec deux trois voire quatre femmes par homme qui en avait les moyens!
    Quand on parle de diminution du nombre d’enfants par femme, ceux qui voudraient le contraire parle de recommandation de Dieu, alors que d’autres pays non moins pratiquant de l’Islam que nous ont compris depuis longtemps que si c’était Dieu le responsable de nos maux nous en avons aussi une grande part de responsabilité!
    Supposant qu’un travailleur qui gagne 95.000 FCFA net par mois avec une femme et deux enfants vive assez correctement dans son village de Bambilor tout en aidant ses parents chaque mois
    . Si ce même travailleur épouse une deuxième femme et qu’ils aient un enfant 15 mois après, un autre trois ans après le premier et ainsi de suite pendant quinze ans, sans oublier que la première femme aurait elle aussi quelques autres enfants.
    Quelles solutions pour que cette famille ne sombre pas dans la pauvreté, pour ne pas dire la misère ?
    1/ faire en sorte que les revenus de toute la famille augmentent au moins du double.
    2/ Impulser une politique d’aide aux familles nombreuses (nombre d’enfants entrant dans le cadre à déterminer par l’Etat.
    3/ Octroyer une parcelle de terre d’un hectare à cette famille pour la production de légumes frais dont une partie pourrait être vendue sur le marché de la localité sans oublier de trouver une baby-sitter qui s’occuperait des enfants en bas âges si on ne les met pas en crèche du coin (s’il y en a).
    Il y a moins de 70 ans, quand on avait une vingtaine d’enfants âgés de 16 à 40 ans on avait la possibilité de cultiver un grand champ familiale juste à la sortie de notre capitale entre Thiaroye/mer jusqu’au reste du pays et tout le monde était heureux et les braves pécheurs lébous s’adonnaient à une pêche toujours miraculeuse tant il y avait du poisson de Hann jusqu’à Dionewar ET DE YOFF à N’dar/gueth!
    Cette belle période est presque révolue, par conséquent Musulmans, Chrétiens, Bouddhistes et agnostiques sont obligés de changer de paradigmes pour combattre la faim dans le monde.
    Peut-être que la ZAKAT de nos frère Saoudiens et autres princes richissimes pourrait nous permettre d’exploiter au moins 500.000 hectares dans la vallée du fleuve.
    Dieu ne nous a-t-il pas recommandé de partager nos richesses ?
    Ne serions-nous pas des frères de ces riches Saoudiens et autres Princes et Sultans ?

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