L’Afrique regorge d’énormes potentialités minières et végétales. Mais jusqu’à présent, elles ne permettent pas au continent de décoller. Cette situation est le résultat de la mal gouvernance qui plombe l’exploitation de ces richesses.
Chaque année, l’Afrique enregistre une perte de forêt estimée à 700.000 hectares. Au Sénégal, sur un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCfa sur une durée d’exploitation des ressources minières en 10 ans, le pays n’a en bénéficié que de 2 %. L’exploitation des ressources naturelles en vigueur dans les pays de l’Afrique est de type colonial, c’est-à-dire une extraction des matières premières du continent et leur exportation vers l’Europe. Ces explications sont du ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et des Relations avec les institutions, Abdou Latif Coulibaly, qui présidait, hier, l’ouverture de la Conférence internationale du Groupe des amis de la francophonie (Gaf) sur le thème : « Quelle Afrique pour ses jeunes ? Comment mieux développer les ressources naturelles ? Partage d’expériences francophones ».
Cette cérémonie a vu la participation d’universitaires et d’experts sur la question, venus d’Afrique et d’ailleurs. Pour Abdou Latif Coulibaly, l’exploitation des ressources naturelles se fait souvent au détriment des populations. « Il faut inverser la roue, autrement dit exploiter en Afrique, mettre en valeur et exporter des produits avec une valeur ajoutée. Il faut également assurer une exploitation qui garantit la pérennité des ressources naturelles et au profit maximal des populations en protégeant le couvert végétal pour ne pas remettre en cause les équilibres climatiques et écologiques », a soutenu le ministre.
Pour le ministre, l’Afrique a certes besoin d’exploiter la forêt pour avoir des meubles et autres, mais elle a aussi besoin de préserver la nature. « C’est pour cette raison que l’Etat du Sénégal a intégré l’Ite, une initiative mondiale en matière de transparence dans le domaine de l’exploitation minière », a précisé M. Coulibaly. Pour le président du Groupe des amis de la francophonie (Gaf), Nicolas Fataki Lunkelé, il n’est pas normal que l’Afrique vit les scandales qui l’assaillent en ce moment, compte tenu de l’importance de ses ressources naturelles. Ces scandales, a-t-il noté, ont pour noms : chômage endémique, pauvreté… Selon lui, la jeunesse de l’Afrique est victime de la mal gouvernance et constitue, aujourd’hui, une bombe à retardement pour le continent. De l’avis du recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr. Saliou Ndiaye, le thème choisi permettra de passer en revue des questions intéressantes pour nos pays confrontés, de manière générale, à un problème crucial de gestion efficace de leurs ressources naturelles mais selon des modalités variables.
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Il est même prévu des conférences chaque semaine durant tout le mois de février au grand théâtre avec, tenez-vous bien le billet d’entrée à 30.000 et 50.000 en VIP! Avec cette manne financière, le Président WADE COMPTE créer une fondation pour aider les étudiants en filières scientifiques à poursuivre leurs études dans les grandes écoles Françaises et les grandes Universités Américaines. Avouez que cet homme est géant ! Le monde est ainsi fait, si celui qui est à la tête des pays en voie de développement n’est pas d’un certain niveau intellectuel, cela ne marche pas. Ainsi, avec OUATARA, la COTE D’IVOIRE VA FAIRE DE GRANDS BONS EN AVANT durant ses mandats. Disons la vérité, en matières économiques et en imaginations en ces domaines, MACKY ET MIMI ne sont pas à la hauteur, mais ils passeront leurs deux mandats en perte pour notre pays. De vrais conservateurs qui se contentent déjà des 4% de croissance et des infrastructures importantes laissées par Wade. Je sais que Macky fera deux mandats, pour que les Sénégalais reconnaissent la grandeur de WADE. C’est Dieu qui le veut ainsi. Informez-vous sur les prédictions du grand chérif de NIMZATT et vous serez édifiés