Cheikh Gadiaga, au nom du PM Mimi Touré, soutire 30 millions FCFA à Cheikh Amar

L’acte posé par Cheikh Gadiaga est tout simplement délictuel, et dans aucun pays au monde, il ne saurait rester impunité, sauf si… L’homme qui se prévaut d’être parmi les bras droits de l’homme d’affaire Cheikh Amar, (rappelez-vous l’histoire de celui qui tirait sur les jeunes marabouts dans ‘’l’affaire Dangoté-Serigne Saliou), en est pourtant à sa récidive. Nous y reviendrons en fin de récit. Cette fois, il semble avoir été trop loin. Car il s’est caché sous des proximités (réelles ou fictives) avec Aminata Mimi Touré, le premier ministre, Mme la Première Dame Marième Faye et Moustapha Niass la deuxième personnalité de l’Etat, Serigne Bassirou Gueye, le Procureur de la République soutirer 30 millions FCFA cash à l’industriel Cheikh Amar. Revenons un peu sur cette histoire. Avec un plan bien ficelé en tête, Cheikh Gadiaga a profité de ses facilités d’accès ou de ses liens avec l’homme d’affaire pour lui faire croire au Premier ministre, que Cheikh Amar voulait mieux la connaitre, se concerter avec lui et tout un baratin. Du coté de l’homme d’affaire, c’est la version opposée qu’il sert : « Mme Mimi Touré veut te voir… » On ne sait par quelle magie, mais il fera rencontrer ses deux cibles qui échangeront et tisseront des relations. De quels genres ? On ne saurait le dire. Mais peu de temps après, à coté de Cheikh Amar, il reçoit un appel urgent, s’écarte un peu pour parler avec une femme et revient dire à Cheikh Amar que Mme Aminata Touré voulait lui parler. Cheikh Amar avalise et reçoit un appel provenant d’un numéro 77 644… C’est ‘’une Mimi Touré’’ (même timbre, même intonation) un ‘’peu embarrassée’’ qui explique, avec son débit posé, à Cheikh Amar que voulant acheter quelques meubles à ORCA (pub gratuite), elle se trouve devant une urgence et un problème de liquidité. Il lui fallait d’urgence 30 millions de nos francs. Sans aucune réticence, le riche homme d’affaire,( par son garde du corps Doudou et Cheikh Gadiaga), va remettre au chauffeur du premier ministre la somme indiquée, lui disant que c’était pour Aminata Touré. Les deux commissionnaires retournent à leurs occupations, du moins en apparence.
Car quelques minutes après, c’est le même Cheikh Gadiaga qui revient auprès du chauffeur pour lui dire que Cheikh Amar est lui aussi rattrapé par une urgence, il réclame la somme de trente millions FCFA déjà remise, qu’il promet de lui reverser au plus tard dans la soirée. Comme un crime n’est jamais parfait, il commettra l’erreur de donner au chauffeur de Mimi, gentiment, sans aucune raison avancée la somme de 5 millions FCA comme cadeau. C’est cette louche gentillesse qui turlupinera ce proche de Mimi, qui se débrouillera pour avoir le numéro de Cheikh Amar et s’en ouvrir à lui. C’est ainsi que le pot aux roses est découvert, car une assistance du P.M. mise au courant identifiera grâce au numéro de téléphone cité plus haut, la femme qui s’est faite passée pour Mimi Touré, une certaine Maty. L’escroc, pourtant, ne semble pour le moins du monde inquiet. Car malgré ce méfait découvert et du bruit autour, Cheikh Gadiaga continue de vaquer à ses occupations. Et certaines sources avancent même qu’il clame haut et fort que Cheikh Amar n’osera rien entreprendre contre lui, « on se connait, dou moudjou fène (cela n’aboutira nulle part ! » assure-t-il. Pourtant son assurance, on serait tenté d’y croire parce que si on se rappelle bien lors de l’attaque contre les marabouts, c’est lui qui portait le combat, comme un bras droit. Autre chose, en août 2013, dakaractu était revenu sur une affaire qui avait fait grand bruit très proche de celle que nous avons relatée.
L’homme se promenait dans tout le pays, se faisant passer pour le bras droit de l’industriel, arnaquant au passage de bien naïves personnalités, auxquelles il faisait miroiter des avantages en provenance de Cheikh Amar. Il se payait même le luxe, à l’occasion, d’enregistrer ces dernières, dans le seul but de les faire chanter par la suite. Mais il est tombé sur la veuve d’un ancien ministre libéral de renom, à laquelle il proposera plus que de l’intermédiation avec Cheikh Amar, poussant du coup la dame à s’en ouvrir à l’épouse du patron de TSE. Cheikh Amar avait alors tout expliqué à ses gardes du corps qui tendirent une embuscade à Cheikh Gadiaga, toujours dans l’exercice de ses frasques. Ils récupérèrent alors son cellulaire et découvrirent bon nombre d’enregistrements qui illustrent parfaitement ses douteuses et délictueuses pratiques. Une plainte fut déposée au Commissariat des Parcelles Assainies par cette dame etc. Pourtant il continuera à figurer parmi les proches de l’industriel jusqu’à ce coup. Troublant !

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