Xalima news – Ce week-end, Aïda Mbodj, maire de Bambey et responsable politique du PDS, en marge d’une journée de réflexion sur l’acte 3 de la décentralisation qu’elle a organisée à l’intention de ses militants qui ont répondu massivement à son appel, a revisité certaines zones d’ombre de son parti et apporté son point de vue. Pour conduire la direction du parti, la patronne s’est dit apte: « Je sais que je sais diriger ce parti, et ce parti sera un parti fort, si j’arrivais à le diriger« .
S’agissant de la réforme au sein du PDS, elle soutient que c’est inévitable. Les jeunes l’ont dit, les femmes la réclame. Je pense qu’il faut qu’on rectifie le tir. Il faut qu’on recompose le parti sur des bases solides, bâtir un nouveau parti démocratique, essayer d’organiser la dévolution démocratique du parti, mais aussi, essayer de prêcher l’unité, regrouper toutes les forces, pour pouvoir reconquérir le pouvoir. C’est notre rêve, mais il faut créer les conditions de sa réalisation. Il est possible de mener cette réforme avec Oumar Sarr, mais il faut définir les contours de cette réforme et fixer les points pour aller vers un parti fort, capable de rallier toutes les forces politiques ; et je pense qu’il n’est même pas souhaitable pour le Président de la République, de regrouper toutes les forces au sein de sa coalition. Je pense qu’il y a d’autres forces, une autre vision, qui constitue la force d’opposition. Et pour avoir effectivement une véritable force de frappe.
La TRIBUNE