Est-il pertinent pour lutter contre la corruption de mettre aux mains d’anciens chefs d’Etat, des millions de dollars?
Pour un Président de la République, administrer les affaires au coin d’une farouche transparence et d’une éthique sans cesse renouvelée n’est-il pas un devoir ou mieux un impératif catégorique?
Ces questions résument le malaise que je ressens à propos du prix Mo Ibrahim, qui pour encourager la bonne gouvernance en Afrique récompense les anciens Présidents ayant pris et quitté le pouvoir démocratiquement, ayant fait preuve de leadership et de probité durant leur mandat.
Ce cahier de c