Aïda Ndiongue, la soixantaine, femme d’affaires et ancienne sénatrice sous les régimes de Diouf et de Wade, est aujourd’hui incarcérée au Camp pénal de Liberté 6 (Dakar). Récemment poussée au-devant de la scène par les révélations du procureur de la République qui la poursuit pour faux et usage de faux portant sur des derniers publics, L’Observateur vous conte la trajectoire de cette ancienne institutrice.
Le procès est sans appel. La sentence lourde et les mots fourbes. Debout au milieu d’une pléthore de jurés, le «Procureur» s’en donne à cœur joie. Chaque mot est plus haut que l’autre. Chaque accusation plus grave que la précédente. «47 milliards de francs CFA ! D’où est-ce qu’elle a tiré ça ? Il n’y a même pas à douter, c’est une voleuse», tranche-t-il, péremptoire. Comme un maître des poursuites qui dresse le réquisitoire d’un vulgaire voyou, l’homme n’hésite pas à flinguer à mort l’image notable de la «Linguère du Walo». Lui a même flairé le modus operandi, découvert le pot aux roses. «A chaque fois qu’on lui donnait un marché, elle détournait les fonds qu’elle gardait chez elle dans des coffres-forts. Et elle donnait au ministre, qui lui a confié les travaux, sa part du butin. C’est comme ça qu’elle a fait durant tout le règne de Wade», ose le «Procureur». Et patati patata…
L’incroyable audience, scène banale dans la capitale sénégalaise depuis que le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye a fait sa sortie controversée, ne se passe pas au Tribunal de Dakar, mais au garage taxi de la Patte-d’oie. La victime de ce procès populaire n’est autre que l’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue, qui coule des jours (mal)heureux au Camp pénal de Liberté 6, et le «Procureur» n’est autre qu’un vieux taximan, un raté de l’Ecole, dont la tête farcie d’accusations est aussi pauvre en connaissances juridiques que le Sahara en eau.
Qui est vraiment Aïda Ndiongue ? Quelle est la trajectoire de cette dame affabulée «lionne du Walo» au trône d’un grand empire financier ? Est-elle cette ombre couchée sur un tas d’or ? Est-elle véritablement la «voleuse» dont l’accuse la chronique friande de lien facile ? Pour conter cette dame au-devant des projecteurs de la société sénégalaise, L’Observateur est allé, sans l’idée de disculper ou d’accuser quiconque, à la rencontre de sa famille et de collègues de parti. Un œil dans le brouillard !
«Dites, maîtresse Ndiongue !»
LA CRAIE. Aïssatou Ndiongue (à l’état civil) est née à Dagana, localité située dans la région de Saint-Louis, au Nord du Sénégal, à la frontière avec la République islamique de Mauritanie. C’est dans cette jadis capitale du royaume du Walo que la môme qui se fait appeler Aïda Ndiongue, comme son homonyme, fera ses humanités. Elève moyenne, elle passe un cursus presque sans anicroche. Mais comme tous les enfants de son âge, elle est guidée par un songe vieillot : celui d’être enseignante. Sans relâche, elle carbure au rêve pile et tombe, un jour, nez-à-nez sur son graal.
La jeune Aïda est passée institutrice. Et à l’institut Jeanne d’Arc où elle est affectée, la princesse walo-walo est devenue «Mme Ndiongue». Une mère de famille pour bambins en quête de savoir… primaire. Mais hors des classes et des cours de récré, Aïda Ndiongue est une demoiselle au cœur militant. Babacar Gaye, son frère du Parti démocratique sénégalais (Pds), explique, évasif : «C’est à travers le métier d’institutrice que Aïda Ndiongue a intégré l’action politique.»
Quand l’instit’ Aïda décide de se jeter dans la mare, le pouvoir était au Vert. Comme beaucoup de jeunes intellos de son rang, Madame Ndiongue rejoint le Parti socialiste et milite aux côtés de son parrain Léopold Sédar Senghor. Dans l’organigramme socialiste, elle est montée jusqu’au grade de présidente de la Coordination régionale de Dakar. Un strapontin qu’elle a acquis de vaillante lutte, en tenant la dragée haute à des adversaires supposées avoir l’avantage du terrain. «Qui ne se rappelle pas de cette guerre politique ? Aïda a gagné cette bataille contre des dignitaires lébou comme Adja Arame Diène», se souvient son cousin, Oumar Sarr. C’était mardi dernier.
LES AFFAIRES. Le Coordonnateur national du Parti démocratique sénégalais (Pds) avait donné rendez-vous dans son bureau de la Permanence Oumar Lamine Badji. Parfait connaisseur de Aïda Ndiongue avec qui il partage le même terroir et des liens de sang, Oumar Sarr est aussi un des témoins privilégiés de sa vie. Il explique : «Aïda est très vite tombée dans le business. C’est une femme d’affaires connue avant 2000. Elle a gagné beaucoup de marchés du temps du Parti socialiste (voir la liste en bas du texte).» «Si elle a gagné tous ces marchés, c’est parce qu’elle a été très proche de responsables, au premier plan, comme Ousmane Tanor Dieng et Habib Thiam. Cette proximité l’a beaucoup servie», confirme un ancien membre du Bureau politique du Ps. Soit !
Mais parmi tous les pontes du régime socialiste, c’est de Jean Collin dont Aïda Ndiongue a été la plus proche. Elle a été même la présidente du Mouvement des amis de Jean Collin, une branche fractionniste du Ps. Sénatrice du temps du Président Abdou Diouf, Aïda Ndiongue a aussi mis à profit son statut pour gagner beaucoup de marchés dans la sous-région. Un filon que la princesse du Walo, transfuge bleue après la première alternance politique du Sénégal, survenue le 19 mars 2000, va continuer à exploiter.
«C’est Macky qui l’a amenée au Pds»
2000, c’est le début de l’ère Wade. Mais aussi celui des premiers ralliements politiques. Comme beaucoup de ses anciens camarades de parti avec qui elle complotait dans les coursives du Palais contre le teigneux opposant Abdoulaye Wade, Aïda Ndiongue décide de franchir le pas. Dévêtue de ses habits vert et de ses convictions de socialiste intéressée, Aïda Ndiongue est prête à (re)prendre place autour de la nouvelle table gratinée du pouvoir. Et ô divine surprise, c’est Macky Sall, actuel chef de l’Etat du Sénégal, alors Président de la Cellule initiative et stratégie, qui la présente au chef… de l’Etat. «J’étais au courant quand il l’a démarchée, parce qu’ils ont des relations très poussées, témoigne Babacar Gaye. Naturellement, Aïda a accepté de rejoindre le Président Abdoulaye Wade.» Oumar Sarr, le coordonnateur national du Pds, corrobore : «Elle a beaucoup travaillé avec Macky Sall pour convaincre d’autres cadres du Ps à rejoindre le Pds. Macky Sall était constamment avec elle.»
Confortablement installée au Pds, Aïda Ndiongue continue de gérer ses affaires. Le business est sa seule véritable occupation. Dans le Pds, elle n’est plus qu’une simple figurante. Une caution sérieuse. «Aïda a préféré être une femme d’affaires plutôt que d’être dans les structures nationales du parti, raconte Oumar Sarr. Elle aurait pu être ministre ou autre chose, mais elle n’a pas voulu. Elle a travaillé au ministère de l’Habitat avant que je ne prenne ce département. Elle y a été recommandée par le Premier ministre de l’époque qui n’était personne d’autre que Macky Sall.» «Quand je suis venu au ministère à partir des années 2005, embraie son cousin, elle a continué à avoir des marchés, d’autant plus qu’elle avait un avantage certain par rapport aux autres.»
Pour gagner les marchés, la Walo-walo avait une bonne ( ?) méthode de travail. «Elle n’attendait jamais qu’on lui verse des pourcentages», explique Oumar Sarr. Elle livrait totalement les marchandises et, ensuite, attendait que l’Etat lui paye. «Beaucoup d’autres personnes insistaient pour avoir leur 10 ou 15%, mais elle, non. Et comme les inondations étaient une urgence, il y avait intérêt à contracter avec elle. Elle a gagné des marchés, elle nous a livré des motopompes, elle nous a été fort utile en 2011, elle nous a aussi aidés pour les tentes. Avec les produits phytosanitaires, elle y avait travaillé depuis des années sur les nettoiements de structures, elle connaissait ce métier», poursuit son cousin. Simple lavage aux phytos ? Allez savoir ! En tout cas, ce sont ces marchés gagnés sous le régime de Me Wade qui lui valent aujourd’hui ces déboires avec la justice.
«Ndieukké de Mimi Touré»
LA FAMILLE. Mariée et maman d’un fils unique, Mohamed Dramé qui étudie à l’étranger, Aïda Ndiongue est décrite par ses proches comme une dame qui a le cœur à la main. «Elle a appuyé plusieurs personnes. Pendant les fêtes, elle envoie des millions pour aider les démunis. Aïda est une femme de cœur, une femme engagée qui va jusqu’au bout. Elle n’hésite pas à dépenser et à s’engager physiquement pour atteindre ses objectifs. Elle est généreuse et toujours prête à aider son prochain», rajoute son cousin Oumar Sarr qui avait fait d’elle «la Ndieukké (belle-sœur)» de Mimi, lors de son mariage avec l’actuel Premier ministre du Sénégal. Pour d’aucuns, si elle est aujourd’hui en prison, c’est parce qu’elle paie les frais d’un rôle qu’elle aurait joué dans la séparation de Oumar Sarr et Mimi. Vrai ou faux ? Oumar Sarr n’en porte aucune réponse. «Aïda, c’est une cousine très proche, une grande sœur pour moi. Elle m’a toujours soutenu dans la vie et nous a beaucoup conseillés dans le parti.»
En bonne Walo-walo, Aïda Ndiongue est restée attachée à ses origines princières dont elle ne rate jamais l’occasion de faire savoir. Un culte à sa descendance qui l’a souvent fait passer pour une hautaine. «J’ai senti en elle cet attachement à l’histoire du Walo qui a dû fasciner sa jeunesse. A plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de partager avec elle des rencontres entre famille de cette haute noblesse. Nos origines berbères… Parce qu’aussi bien les familles Gaye, Sarr, Ndiongue et Mbodj du Walo ont eu des métissages culturels avec les Arabes du Nord. Aïda Ndiongue a bâti une personnalité autour de ces valeurs d’appartenance à ces familles de bon rang. C’est pourquoi dans ses réponses, on sent cette fierté que certains peuvent considérer comme mal placée», explique Babacar Gaye. «Aïda Ndiongue est une personne ouverte qui reçoit chez elle. Son défaut, c’est qu’elle est d’une fierté mal placée. Elle ne se laisse pas faire. Elle peut réagir de la façon la plus violente quand elle se sent agressée. Sa qualité, c’est qu’elle est ouverte, généreuse, elle aide les démunis», témoigne, une dernière fois, Oumar Sarr, visiblement atteint par l’incarcération de sa cousine. «Son arrestation me fait très mal d’autant plus que son dossier est cousu de fil blanc. Je connais ce dossier, on dit que je suis impliqué dans cette affaire. Je suis désolé de cette tournure, mais c’est la volonté divine. Une telle dame n’a pas sa place en prison», minaude-t-il, le regard figé. Sûrement sur les misères de sa naguère toute-puissante cousine qui, comme une vulgaire arsouille, croupie aujourd’hui au Camp pénal de Liberté 6.
SOPHIE BARRO
gfm
Mais si elle a été une femme entrepreneure depuis des dizaines d’années, c’est à dire depuis le temps de Senghor, Abdou Diouf et Wade, sa fortune peut se justifier. Sa seule erreur réside dans le fait qu’elle a été une mauvaise gestionnaire, non prévoyante. Elle aurait du avoir un grand livre comptable, retracer l’ensemble de ses transactions financières et justifier la provenance du moindre centime gagné. Je crois que son cas donnera une leçon à toutes les personnes qui sont dans les affaires et en politique en même temps. Il faut savoir démêler ses sources de revenues personnelles de ses implications politiques.
Lavage a grande eau !!!!!!!!!!!!!!
Vous savez tres bien que votre….heroine devrez aller en prison des l’arrivee de Wade a cause des marches dits,marches des voirises des HLM dont elle fut Maire. Bref,Idrissa Seck lui proposa soit de transhumer au PDS soit ….aller en prison comme l’ex Dg des Chemins de Fer ,Mbaye Diouf.
Cessez de faire de l’amalgame en evoquant Macky Sall comme etant celui qui aurait facilite sa venue chez les liberaux. Il faut dire cela fut possible a cause des liens de parente supposes ou vrais entre les NDIONGUE et Oumar Sarr d’une part et d’autre part entre Aida Ndiongue et ABDOULAYE WADE (sic!!!!!!)
Fabrique de milliardaires (suite)
Lorsqu’une république colonialiste s’approprie, par la force, en Afrique, des terres des paysans et les remet à un seul citoyen de ce pays pour les exploiter en faisant travailler des esclaves nègres, cette république n’a-t-elle pas enrichi ce privilégié ? Maintenant, le privilégié meurt et ses enfants héritent de la fortune colossale et des biens éparpillés dans les pays colonisés, ils l’agrandissent y font de la place aux politiciens. Maintenant, un petit homme d’affaire de ce pays intégre cette fortune par sa petite participation. Il prend le temps de comprendre tout le mic mac qu’il y a l’intérieur de cette fortune. Il s’attache les services de journalistes. Puis il commence un travail sous la forme de : «J’ai tout compris des choses louches, ici. Je veux plus, une plus grande part. Je veux la direction ou je révèle tout ». Et effectivement des révélations commencent à être publiées dans les médias. Le monde de cette fortune finit par se dire qu’il faut lui accorder ce qu’il dit pour pas tout perdre. Qui a rendu milliardaire ce petit homme d’affaire ? N’est ce pas l’état qui a compris et qui a refusé de remettre les choses en ordres ? Vous venez de lire un résumé de l’origine de la fortune de Bolloré. Le citoyen privilégié de l’état colonial, c’est l’aieul des Rivaud. La fortune celle de la banque Rivaud. Les politiciens sont du parti RPR devenu UMP. Notez bien que Bolloré est entré au sommet d’une fortune de façon pas trop orthodoxe sous les yeux complaisants du pouvoir. Notez que la même fortune a été fabriquée par la France pour un particulier et par la sueur des pauvres africains et autres colonisés. Le même Bolloré réinvestit chez nous et ça s’appelle argent propre. Qui a le monopole du sens des mots ?
Pour comprendre que Xeme n’a rien inventé, un lien suffit. Votre recherche fera le reste. tinyurl.com/l2h3xt4
J’espère que les mêmes recherches vous feront remonter la fabrique de beaucoup d’autres milliardaires. En Occident la source principale reste l’Afrique avec la complicité des états coloniaux qui ont facilité la tâche à leurs citoyens en terre d’autrui.
Pour ne pas être long sur les milliardaires de l’Occident, j’ai voulu ajouté le cas Bernard Tapie pour le cas d’école qu’il est et la multitude de leçons à en tirer pour la compréhension du Sénégal.
François Mitterand arrive au pouvoir à la suite d’une campagne basée sur un socialisme populiste. Le peuple l’élit parce qu’il promettait de tout réformer. Le peuple allait enfin reprendre son dû. Les biens du peuple vont être au peuple. Et effectivement, dés l’installation au pouvoir, les décrets dans ce sens se multiplient. L’assemblée (socialiste) vote tout. Mais dans le monde des détenteurs de fortunes (les capitaux), on a préféré regarder venir. Chacun s’est agrippé à sa fortune. Pas d’investissement. On attend de voir clair. La crise commence à être sentie. Pour le commun des français c’était incompréhensible. Les décrets sont bien écrits, les virgules sont mises au bon endroit, pas de faute d’orthographe, l’assemblée a voté, le peuple a applaudi, et pourtant tout le monde sentait un « deukeu bi dafa Mitterand ».
C’est en ce moment que les penseurs du pouvoir socialiste ont envisagé la fabrique d’un milliardaire, un golden-boy particulier. Parce que le milliardaire imaginé par les penseurs socialistes devait servir de cobaye. Il devait inciter les financiers réticents à investir. Et pour ce faire, l’état lui facilitait les acquisitions de sociétés boiteuses, même au franc symbolique, et lui assurait une couverture médiatique qui faisait croire que dés que Tapie reprenait quelque chose, tout de suite la santé financière revenait. Et le fameux slogan de Tapie était né : « Quand on travaille, on a de l’argent. Il n’y a pas de secret, il faut investir ». Alors les reprises se suivent : les Provinces, Crédit Lyonnais, Adidas, PSG, Groupe Hersant, Nice Matin, etc. L’homme connut sa période de médias. Il était sur tous les plateaux de télé. Normal. Il était celui que les autres devaient imiter.
Mais, avec même le pouvoir socialiste, Tapie se retrouve dans des dossiers judiciares qu’il était impossible de couvrir. Et quand les socialistes perdirent le pouvoir, les successeurs ne se génèrent pas pour détruire celui qui a été la mule, le porteur des idées des vaincus. Ainsi, autant Tapie a été milliardaires pendant une période, autant le château s’est écroulé. Mais, on a compris qu’il s’agit de la fabrique d’un pouvoir et de la destruction par un autre.
Dans mon prochain, texte inchallah, les fabriques de milliardaires en Chine et Russie.
Un/e noble ne vole pas les biens publiques. C’est bien là le mal que wade et ses abjectes de personnes collaboratrices nous ont légué. Comme faire l’apologie du vol, de l’arrogance et du manque de sens de la chose partagée?
Aida Ndiongue est répugnante tout comme ses soutiens qui ont participé à la mise à genou du Sénégal. Heureusement, que des Sénégalais(es) bien conscient(es) de la chose publique veillent au grain. Gokhi rek!
Un/e noble ne vole pas les biens publics. C’est bien là le mal que wade et ses abjectes de personnes collaboratrices nous ont légué. Comment faire l’apologie du vol, de l’arrogance et du manque de sens de la chose partagée?
Aida Ndiongue est tout simplement répugnante tout comme ses soutiens qui ont participé à la mise à genou du Sénégal. Heureusement, que des Sénégalais(es) bien conscient(es) de la chose publique veillent au grain. Gokhi rek!
Aida est une voleuse,cela ne se discute pas!Le hic est cette politique de deux poids,deux mesures.L’amie de MIMI MINI RAYE DU TRORSKYSME NDEYE KHADY DIOP COUT TOUJOURS LES RUES.MIMI AIME TOUJOURS OUMAR SARR ET TUE AIDA.
MIMI DEFA PARE DEM PALAIS,SES PARTISANS APR PARLENT DE MACKY TRANSITION.
@SOPHIE BARRO FEN KATE DOULE KATE
Qui a dit que Mimi Touré était la « Ndieuké » (belle sœur) de Aida Ndiongue ? Cette information publiée dans par le journal L’Observateur du 23 janvier dernier est démentie par les proches du Premier ministre, Aminata Touré. « Aminata Touré n’a jamais vu ou rencontré Aïda Ndiongue.
Elles ne se connaissent que de nom et Madame le Premier ministre ne l’a vue qu’en photo. Oumar Sarr et Aïda Ndiongue ne se connaissaient même pas lors de son mariage avec Mimi Touré », a indiqué une source proche du PM.Une manière de dire que le Premier ministre n’est mêlée ni de près, ni de loin aux démêlés judiciaires qui maintiennent présentement Aïda Ndiongue à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6.