Les autorités sénégalaises ont mis en branle leurs « nouveaux » amis asiatiques pour décrocher un financement-record de 195 milliards de F Cfa. Les 128 milliards de ce pactole sont destinés au monde rural. Une manne financière, disponible au plus tard en décembre prochain, qui vient de l’Inde, de la Chine et de l’Iran, pays sous la « coupe » du ministre de la Coopération, Karim Wade. Dans un récent rapport, le Fonds monétaire international(Fmi) appelait à la vigilance, du fait de cette « répartition » des pays entre le fils du Président et le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop.
La présidentielle de 2012 est prévue dans vingt mois et le Président Wade, candidat à sa propre succession, la prépare activement. Et le monde rural, vrai porteur de voix, est parti pour être bien servi par le chef de l’Etat. Selon des sources très sûres, celui-ci a presque finalisé un financement-record de 195 milliards de F Cfa, qu’il injectera en grande partie dans le monde rural. Ce sont les nouveaux « amis » du Sénégal, qui ont été sollicités pour le bouclage de ce financement record, piloté par le ministre de la Coopération, Karim Wade, qui « gère » ces pays.
En effet, 75 milliards de F Cfa devraient provenir de l’Inde, 20 milliards de la Chine et 100 milliards de l’Iran. Mais sur ce montant iranien, 33 milliards de nos francs seront consacrés au monde rural. Selon une source imprégnée du montage financier, les décaissements sont prévus au plus tard en décembre prochain. Ces financements serviront à l’aménagement de 100.000 hectares, surtout dans la Vallée, à l’achat de moissonneuses batteuses, de tracteurs, de matériel post-récolte, etc. Un matériel qui sera subventionné par l’Etat.
Karim-Abdoulaye Diop : le Fmi appelle à la vigilance
Les pays sollicités pour ce financement-record sont sous la « coupe » du Ministère de Karim Wade, qui « gère » l’Asie et le Moyen-Orient. À Abdoulaye Diop, le ministre de l’Economie et des Finances, le reste du monde. Le Fmi appelle à la vigilance sur par rapport aux emprunts extérieurs. Dans un rapport en date de juin 2010, qui fait suite au mémorandum de politique économique et financière dressé par Abdoulaye Diop en mai dernier, le Fmi écrit à la page 24 : « bien que les autorités soient déterminées à appliquer leur programme, des risques pèsent sur son exécution. Celle-ci pourrait, en effet, se heurter à la persistance de moins-values sur les recettes fiscales, à des pénuries de liquidités sur le marché régional, à des retards dans la mise en œuvre des réformes intérieures et à des changements institutionnels ou des politiques économiques à l’approche des élections, qui accentuent la pression sur les dépenses. Une vigilance accrue s’impose, aussi, en ce qui concerne la souscription d’emprunts extérieurs, en particulier parce que deux ministres sont habilités à signer ce type de prêt ».
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
Attention, Attention les indiens et les chinois sont actuellement a la recherche de terre pour assurer l’approvisionnement de leurs citoyens en nourritures faites gaffe.