En vérité, les oulémas, toutes obédiences et toutes générations confondues, sont, au même titre que tous les autres citoyens, astreints à la législation en vigueur qui, du reste, a la primauté sur le droit islamique académique (théorique) ; oui, ils sont tous des citoyens ordinaires, comme le leur avait rappelé le Chef de l’Etat ; dès lors, ils doivent connaître la constitution et tout l’arsenal juridique mieux que quiconque, afin de pouvoir proposer des amendements opportuns et pertinents qui, à terme, les rendront plus conformes avec les convictions religieuses de la très grande majorité de la population, sans priver les minorités confessionnelles de leurs droits fondamentaux – Oui, la démocratie, c’est une affaire de rapport de forces ! Ainsi, les religieux doivent particulièrement veiller à ce que ces préoccupations fondamentales soient prises en compte par le pouvoir législatif (Assemblée nationale).
En vérité, l’Islam qui est une religion démocratique par essence et par excellence attache une importance capitale à la concertation, en vue d’un consensus qui doit être respecté par tous ; et c’est là, incontestablement, un préalable incontournable pour la quête de la paix et du développement durable ; comme en témoigne les innombrables mises en gardes du Prophète (PSL) – notre modèle et maître à penser éternel – et les exhortations coraniques [(42. La Consultation : 36-39 – Ach-Chûrâ’) ; (5. La Table Servie : 1 – Al-Mâ’idah)].
Oui, l’Islam attache une importance capitale aux lois, traités et constitutions qui sont des consensus nationaux, voire internationaux, et donc forcément des causes justes, même s’ils ne prennent pas toujours en compte certaines réalités religieuses ; c’est ainsi que pour trouver un consensus avec les mecquois d’autres confessions (juifs, chrétiens, polythéistes), le Prophète (PSL) eut même renoncé à mentionner son titre de ‘’messager d’Allah’’ ; et vraisemblablement, ce fut là, la première ‘’constitution laïque’’ de l’Islam. Et certes, ces consensus (constitution, traités, lois, etc.) sont sacrés, mais ne sont pas immuables ; ils doivent être dynamiques et donc évoluer en fonction des nouvelles réalités ; oui, des changements seront certes nécessaires, mais ils devront forcément se faire de façon consensuelle – et donc de nos jours, par voie référendaire ou parlementaire, selon les modalités prévues, et surtout dans le respect des principes d’équité et de justice.
Et au vu de tout cela, il est fondamental que nos oulémas s’impliquent davantage en politique, car, en vérité, seule une restauration de la religion pourrait changer les comportements – préalable incontournable à notre délivrance (amélioration significative de nos conditions de vie). Oui, ‘’Allah ne modifie pas la condition d’un peuple, tant qu’ils ne changeront pas de comportement (moral) (Cor. 13 : 11 – Le Tonnerre – Ar-Ra’d).
Oui, il n’y’a pas de salut en dehors d’un retour à Dieu ! Mais malheureusement, nos hommes politiques ont opté d’ignorer Dieu dans leurs démarches ; ils ne croient qu’à leur expertise (raison), quoique se réclamant croyants (musulmans ou chrétiens) ; oui, ils ont mis Dieu entre parenthèses et ont délibérément choisi les libres-penseurs (agnostiques), comme guides, modèles et de maîtres à penser. Comment pourraient-ils donc agencer une cité juste ?
Certes, notre constitution interdit injustement la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ observés dans les ‘’grandes démocraties’’ ; il n’y a rien de plus antidémocratique, mais ce n’est pas une raison pour les religieux de se détourner de la chose politique ; il faut s’y accommoder, en attendant l’abrogation des dispositions restrictives imposant la laïcité. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapport de forces. Que les démocrates le reconnaissent !!!
Et en vérité, l’attachement indéfectible de notre pays aux valeurs de démocratie et de justice devrait nous imposer à mentionner explicitement dans notre constitution notre ancrage irréversible aux valeurs de l’Islam, la religion majoritaire. Oui, si nous n’étions pas hypocrites, nous aurions mentionné explicitement notre ancrage à l’Islam et imposé à nos élus la prestation d’un serment devant le Coran (ou la Bible pour les chrétiens, comme cela se fait aux Etats-Unis) – il n’y a pas meilleur gage de bonne gouvernance pour un peuple croyant ; et à l’évidence, nous aurions toujours recherché la conformité de nos lois aux principes de l’Islam qui, du reste, ne sont guère différents de ceux des autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme). N’est-il pas devenu évident pour tous ‘’ceux qui sont doués d’intelligence’’ que l’approche laïque a définitivement montré ses limites et que l’Islam s’impose comme la seule alternative crédible pour sauver ce monde en perdition ?
Et donc, indéniablement, rien ne sera réglé dans le pays – quelque soit celui qui dirigera le pays -, tant que cette importante donne ne sera pas prise en compte – Une vérité certaine !
Et au vu de tous ces précieux enseignements tirés du Saint Coran et de la Tradition du Prophète (PSL), et qui nous montrent une perspective très claire de salut, tant dans la vie présente que future, tout laisse croire que notre République, musulmane à plus de 95%, a catégoriquement refusé le développement, en nous imposant l’option laïcité (Dieu entre parenthèses) !!! Halte donc à la dictature laïque !!!
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/
http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/
vous avez raison, c’est comme jouer au foot avec un manteau.
Enfin ! Un homme véridique , honnête avec lui même et avec DIEU ( S.W.T ) ; et aussi avec nous les sénégalais musulmans. Il a raison que si nous sommes véridiques , nous devons nous affranchir de la tutelle laïque , qui n’est pas une mauvaise chose en soi , mais la charia il faut le dire est meilleure pour nous , et nous le savons tous . L’exercice de la charia nous est obligatoire si nous ne sommes pas des hypocrites , si nous ne nous mentons pas à nous même . Oh! Loin de moi l’idée même que je sois irréprochable , là n’est pas la question . C’est que si nous voulons être meilleurs et si nous voulons nous conformer aux préceptes de notre religion qui est l’islam , pour 95% d’entre nous , la vérité nous commande de décréter la charia au Sénégal . Il n’y a pas d’extrémisme en islam le coran condamne les excès ,ou bien d’islam modéré la loi doit s’exercer dans toute sa rigueur au besoin , après que la faute soit avérée et le coupable incontestablement déterminé . Comme dans toutes les sociétés . Il est certain que les communautés chrétiennes , athées etc …n’auront aucune peine à vivre la charia au Sénégal , parce que ainsi que l’islam aux musulmans , leurs croyances leur commandent le bien . Sinon alors nous n’en aurons cure . Si la peur que nous vivions la charia puisse déteindre défavorablement sur nos relations avec l’occident , nous inhibe , c’est qu’en vérité alors nous sommes des mécréants doublés d’hypocrites de la pire espèce . Encore qu’aucune force ne nous l’interdit et ne peut le faire . NOUS DEVONS DONC PROCEDER A UN REFERENDUM POUR L’INSTAURATION DE LA CHARIA AU SENEGAL SI NOUS SOMMES VERIDIQUES . Merci Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE . Que DIEU LE TOUT PUISSANT vous bénisse et vous réserve la meilleure place au paradis auprès de son Prophète MOUHAMAD ( S.W.S ), amine !
salam a vous Mr NDIAYE
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu votre rédaction qui a certains points , m’a paru très intéressante
Par contre sur d’autres il faudra les revoir. Par exemple quand vous dites que l’islam est démocratique.
EN effet je pense qu’il faut revoir l’origine de la democratie pour voir qu’elle n’est en rien compatible avec l’islam
En Europe a prevalu la civilisation germano-chretienne, et en ce temps là c’est l’eglise qui implantait les empereurs;
C’est à la suite des exactions des empereurs que les populations se sont révolté contre eux et contre le clergé qui les appuyait.
c’est à la suite de cela que les populations ont refusé que le clergé leur impose un empereur et ils ont decidé que desormais devait etre confié a un empereur suite à des elections ou le gagnant devra avoir la moitié des suffrages plus 1 voix de plus ce qui détermine la majorité absolue.
et je pense que chez nous muslim tel ne doit pas etre notre cas. Car le coran a dit que dés lors q’ALLAH et son Prophéte ont légiféré vous autres croyants n’avez plus le choix que de vous conformer.
AUssi comment des chefs religieux qui répondent vraiment de ce nom peuvent -ils considérer une constitution écrite par des hommes qui ont fait fi de la législation divine pour faire leur propre legislation?
une législation qui parfois entre en conflit grave contre la direction de DIEU comme entre autre la dépénalisation de l’homosexualité.
je trouve que appeler les vrais chefs religieux a cela peut paraitre irrespectueux.
ceci dit je suis d’accord avec vous que ils doivent réorienter les populations et pour celà ils doivent entrer en politique
qui veut casser l’ordre doit entrer dans l’ordre!
je vous félicite et vous exhorte a davantage de profondeur;
merci et du courage