La situation actuelle des localités au Sénégal, relativement à l’insalubrité avancée, se résume entre déficit de balayage de la voirie, canalisation obstruée par les ordures, prolifération de dépôts sauvages jusque dans les zones d’habitation, absence d’aménagement des décharges qui subissent un phénomène d’excroissance non maîtrisé. Ainsi, près de 1700 points insalubres, dont des dépôts sauvages chiffrés à 1500, des zones de fortes productions au nombre de 130 et 44 décharges ont été identifiés, dans le cadre du Programme national de gestion des déchets.
Il n’est pas exagéré de dire que le Sénégal est envahi par les tas d’immondices. A la lecture de documents élaborés dans le cadre du Programme national de gestion des déchets (Pngd), dans lesquels la situation d’insalubrité nationale est mise en exergue avec des chiffres à l’appui, il apparaît clairement que le pays est assis sur un nid d’ordures.
Une véritable bombe écologique qui menace les populations, pourtant responsables à part entière de cette situation. Laquelle situation actuelle des localités au Sénégal se résume ainsi : déficit de balayage de la voirie, canalisation obstruée par les ordures, prolifération de dépôts sauvages jusque dans les zones d’habitation, absence d’aménagement des décharges qui subissent un phénomène d’excroissance non maîtrisé. Ainsi, près de 1700 points insalubres, dont des dépôts sauvages chiffrés à 1500, des zones de fortes productions au nombre de 130 et 44 décharges ont été identifiés.
La cartographie de cette situation alarmante fait suite à des missions de terrain, réalisées au niveau national entre le 27 septembre et le 12 novembre 2013.
Deux équipes ont sillonné le pays pour faire l’état des lieux, dans le cadre de l’élaboration des Plans opérationnels de gestion des déchets (Pogb), pour les collectivités locales suivantes : Thiès, Tivaouane, Kaolack, Fatick, Touba. Ces missions, qui ont duré au total 56 jours, ont permis d’établir cette situation de référence pour 48 communes et une communauté rurale à travers treize régions du Sénégal.
Pour Ibrahima Diagne, secrétaire exécutif du Programme national de gestion des déchets, il est maintenant temps de prendre l’équation des ordures à bras-le-corps. Parce que cette situation, laissée en l’état, peut induire d’autres phénomènes qui peuvent être préjudiciables aux populations.
M. Diagne qui assistait hier, à un Comité régional de développement (Crd), présidé par le gouverneur de Dakar, a présenté son programme comme la panacée. «Le déchet constitue un facteur de haut risque pour notre environnement et par conséquent pour la santé des populations. Cela explique le fait qu’il soit resté une grande préoccupation des pouvoirs publics du Sénégal.
Cette défaillance trouve pour l’essentiel de ses sources dans : l’insuffisance des instruments juridiques ainsi que l’absence de normes techniques sur la gestion des déchets, l’inefficacité chronique de l’actuelle taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Tom), prévue pour le financement des activités de gestion des déchets, la mauvaise connaissance de nos déchets en termes de flux de quantité et de typologie.
Pour des besoins de durabilité des solutions envisagées et de proximité dans les secteurs, l’Etat a, par la loi n° 2012-27 du 28 décembre 2012, abrogé la loi n°2011-17 du 30 août 2011 portant création de la Société pour la Propreté du Sénégal (Soprosen)», a rappelé M. Diagne.
A cet effet, précise-t-il, les collectivités locales assurent la plénitude de leurs responsabilités en matière de gestion des déchets. Suite à cette décision du président de la République, a-t-il encore rappelé, de transférer la gestion des ordures aux collectivités locales, sur demande du Premier ministre, le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales a mis en place un comité technique. «Le comité était chargé de proposer une solution durable et efficace à la problématique de la gestion des déchets solides.
Au terme des consultations et des échanges, les experts ont formulé un Programme national de gestion des déchets (Pngd) basé sur un diagnostic approfondi du secteur», s’est réjoui Ibrahima Diagne, qui dit n’avoir pas de doutes sur la pertinence du Pngd et la détermination des pouvoirs publics, de régler définitivement le problème des déchets au Sénégal.
Par lequotidien.sn
Lorgner les or -dures américaines, tout en toisant les or _dures sénégalaises.Eh bien nous avons notre or_dur.Seulement si nous voulons que nos ordures soient aussi rentables que celles des américains, nous devrions prendre exemple sur la manière dont eux ils managent ce secteur.Travailler dans les déchets c’est comme travailler dans des mines d’or.Les gens qui travaillent dans l’or ont un comportement très discret, autrement dit ils travaillent à un tempo qui sied à leur secteur.Savoir sélectionner les secteurs par rapport à leur enjeu dans la cité…
La môme dans l’Agora: Tél 773055545
Ps: Nettoyer tôt, se reposer, pour mieux trouver un autre job ailleurs