50 secondes, c’est le temps qu’à duré le combat spécial entre Jet Lee et Zale Lo qui a servi de levée de rideau à l’affiche Boy Niang-Baye Mandione. Et c’est l’ancien lieutenant de Moustapha Gueye qui a mordu la poussière, anticipant ainsi sa retraite.
Lutte : après sa défaite contre Jet Lee, Zale Lo met un terme à sa carrière
«Il est temps que j’arrête. Je suis un homme digne (Man Goor La). Je ne peux pas continuer à faire du mal à ma famille, mon entourage et mes fans. J’ai fait quelque chose dans l’arène sénégalaise, donc je ne dois en aucun cas salir mon palmarès. Je ne comprends toujours pas ce qui m’arrive lorsque je suis dans l’enceinte. Et pourtant avant le combat, j’ai des vibrations positives, mais à l’arrivée je perds. Pour ne plus faire mal à ma famille, j’ai décidé d’arrêter ma carrière. Je suis un père de famille et la lutte est mon métier. Mais le bon Dieu est grand. Il me restait 4 ans pour aller à la retraite, mais j’ai pris la décision de mettre fin à ma carrière» a déclaré Zale Lo dans les colonnes de Sunu Lamb.
Pourtant lorsqu’il battait Yékini en finale du drapeau du chef de l’État à Fatick, Zale Lô était encore en pleine possession de ses facultés technico tactiques qui lui ont permis d’avoir, dans un passé lointain, un palmarès glorieux pour avoir battu des champions comme Mame Ndiambane, Khadim Ndiaye, Mohamed Ali, Balla Gaye 1 etc.
Mais, depuis lors, Zale Lô a quitté l’écurie Fass pour créer sa propre école de lutte «Force Tranquille» avant de retourner à Fass. Mais, il quittera à nouveau cette écurie pour rejoindre son ami Rock Mbalakh à «Pencum Ndakaru».
Depuis plusieurs années Zale Lo réputé comme un lutteur redoutable, aligne les défaites les unes plus cinglantes que les autres. Il a été battu par Thiéck (13 mai 2007), Boy Kaïré (26 avril 2009), Lac 1 (29 mai 2010), Toubabou Dior 2 (29 janvier 2011), Edouard Dimblé Diokh (7 janvier 2012) et Jet Lee (le 23 février 2014).
Avec le parcours élogieux que Zale Lo a effectué dans le milieu de la lutte, il pourrait mettre sa retraite au profit de la génération montante.
L’OBS Marianne Siva DIOP