Ce jeudi 27 février 2014 à Madrid, le réseau des ‘Associations africaines dans la communauté de Madrid (comprenant l´association des immigrés sénégalais en Espagne, celle des Gambiens, Camerounais, Maliens, Somaliens Guinéens, ainsi que la Ligue panafricaine), soutenues par l’Alliance pour la solidarité, CEAR a tenu une conférence de presse pour dénoncer la mort des 15 personnes candidates à la migration à Ceuta et demander une enquête concernant les circonstances de ces décès.
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Ces derniers qui tentaient le 6 février passé de rejoindre L´Espagne à nage ont été attaqués avec des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes par la Garde civile Espagnole. Les survivants ont été immédiatement renvoyés au Maroc, en violation de la Convention européenne des droits de l’homme et la loi sur l´immigration Espagnole.
Auparavant, différentes ONG, des groupes de défense des droits de l’homme Espagnoles s´étaient prononcées en dénonçant les pratiques et les violations de la loi. A cette occasion, voix n´était plus autorisée à en parler que celle qui vient des migrants eux-mêmes..
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Mamadou Agne, secrétaire général de l’Association des immigrés sénégalais en Espagne Porte parole du réseau, a introduit la conférence en situant le contexte et le pourquoi de cette entrevue avec la presse espagnole et en lisant une déclaration liminaire dans laquelle les organisateurs dénoncent l´absence de secours aux migrants en danger et l’utilisation de la répression (matériel anti- émeute) contre les personnes qui étaient dans une situation de vulnérabilité totale. Le réseau exige qu´une enquête soit organisée que la situation de responsabilités au niveau des autorités, Espagnoles.
Lance aussi un appel aux autorités Africaines pour se prononcer sur ce drame et demande dans les meilleurs délais la tenue d´une conférence internationale entre l´Union Africaine et l´union Européenne pour examiner la situation.
Après la déclaration il ya eu une série de questions de la presse Espagnole (représentée par plus de dix organes radio, télévision et presse écrite) qui est revenue sur plusieurs questions relatives à la gestion des mouvements, migratoires, les perspectives d´action du réseau ainsi que la suite à accorder à ce drame.
