Une affaire de riz détourné risque de mal tourner pour le célèbre promoteur de lutte, Aziz Ndiaye. Selon des sources proches de ce milieu des importateurs de riz, aussi mouvant que celui de l’arène, une plainte est déposée depuis le mois de juin 2013 à la Division des investigations criminelles (DIC) pour des faits qui se sont déroulés un mois plus tôt.
C’est la société Bamby qui a esté en justice, après avoir vu sa cargaison de riz…volée. Un certain Abdou Konté, fils d’un célèbre importateur qui, selon les termes de la plainte, aurait fait disparaître la cargaison avant de se fondre dans la nature. Mais le hic, c’est que le riz a transité dans les locaux de la société du promoteur de lutte, »Aziz Business Company » (ABC) qui s’active dans le commerce, le Transport, l’Import ; l’Export et l’Événementiel.
Bamby se plaint de n’avoir plus revu la couleur du riz, d’une valeur estimé à environ à 100 millions tous préjudices pris en compte. S’agit-il de vol, de recel ? La suite de l’enquête le déterminera. Ce qui est sûr, c’est qu’Aziz Ndiaye a été entendu à deux reprises et très longuement dans le cadre de cette affaire. Dans la journée du mardi, sa Range blanche immatriculée DK 7000 AP est restée bien longtemps stationnée devant les locaux de 10 heures à 18 heures 30 minutes. Et il est repassé à la DIC hier mercredi.
Joint au téléphone, Aziz Ndiaye dédramatise. Pour lui, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire. »Non seulement je ne suis pas directement concerné. (Mais) c’est mon frère qui avait acheté du riz. Il a toutes les factures pour le prouver. Malheureusement, la personne qui lui a vendu le riz a quitté le Sénégal ». EnQuête sait en tout cas qu’un certain Massata Ndiaye et Mbaye, qui sont des parents proches du promoteur de lutte, ont été entendus par la DIC.
Mais est-ce qu’Aziz Ndiaye peut être écarté de cette affaire ? Rien n’est moins sûr car beaucoup pensent que la société lui appartient en réalité. Selon nos sources, cette affaire va encore faire parler d’elle parce que la partie qui poursuit semble déterminée à rentrer dans ses fonds. A suivre donc !
Par Enqueteplus.com
Malheureusement, je crains que monsieur N’diaye ne puisse s’en sortir avec une pirouette du genre : « J’ignorais vraiment que cette cargaison de riz a été volé », ou alors » ma société est gérée par mon frère ».
Les enquêteurs vont comparer le prix auquel la totalité du riz a été vendue et sa valeur réelle sur le marché, au moment de la vente.
Et, si par malheur pour monsieur N’diaye, le ou les voleurs le lui ont cédé à un prix très bas, le recel et/ou la complicité de recel seront établis. Nul n’est censé ignorer la loi, et en matière de recel, les enquêteurs dénouent très vite les « ficelles »!