langues, des couleurs, des tribus et des nations, afin que les hommes s’entre-connaissent ; ainsi le communautarisme et le nationalisme sont dans l’ordre naturel des choses ; mais aucune communauté ou nation ne peut se prévaloir d’être meilleure qu’une autre, car le plus noble auprès d’Allah est le plus pieux. C’est dire que la religion a un rôle fondamental d’intégration de toutes ces communautés appelées à vivre en harmonie, en dépit leur diversité culturelle ; le Saint Coran est très explicite :
(22) Et parmi Ses signes (âyât), la création des cieux et de la terre, ainsi que la variété de vos idiomes (diversité des langues) et de vos couleurs. Il y a en cela des preuves pour les savants. (30. Les Romains : 22 – Ar-Rûm) … (13) Ô hommes ! Nous (Dieu) vous avons créés d’un mâle et d’une femelle (Adam et Eve), et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. (49. Les Appartements privés : 13 – Al-Hujurât)
Le premier challenge que l’Islam a relevé, en surmontant l’obstacle communicationnel, surtout dans ce monde actuel où la langue arabe est véritablement en perte de vitesse, tient au fait que les autres langues (le français et l’anglais essentiellement) sont toutes d’authentiques langues de l’Islam, au même titre que l’arabe, conformément à une coutume immuable de Dieu :
(4) Et Nous n’avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. C’est Lui le Tout Puissant, le Sage. (14. Abraham : 4 – Ibrahim).
Ainsi, les oulémas qui sont les héritiers du Prophète (PSL) doivent forcément utiliser les langues de leurs peuples pour les éclairer sur toutes choses. Oui, le message coranique ne s’adresse pas exclusivement aux musulmans puisque le Prophète (PSL) a été envoyé à toute l’humanité – jusqu’à la fin du monde (34. Les Saba’ : 28 – Saba’) ; ainsi, son message qui est universel doit être adressé à chaque peuple dans sa langue ; et cette responsabilité incombe essentiellement, à chaque génération, à un ‘’Homme de Dieu’’ restaurateur de la religion :
– Abû Hurayra rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu – sur lui la grâce et la paix – : « Au début de chaque siècle, Dieu – Exalté soit- Il – enverra à cette communauté un homme pour revivifier sa religion ». (Sakhâwî, al Maqâsid al Hasana)
C’est ainsi, qu’après Cheikh Mouhammad NGALI (marocain exilé en Arabie Saoudite), Cheikh El Hadji Oumar Foutiyou TALL fut investi pour vulgariser l’Islam, à partir de l’Afrique occidentale ; et cette mission fut admirablement poursuivie par Cheikh Seydi El Hadj Malick SY et Serigne Babacar SY, entre autres – et tous au nom de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif, dans la perspective de la mission du Mahdi son futur disciple et rétro confirmateur, en tant que le ‘’ Sceau des Saints’’ (al khâtima’l wilâyah) et donc le ‘’Christ de la Parousie’’. Et à l’évidence, cette mission universelle qui devait prendre son essor à partir de notre pays et qui devait convaincre les ‘’gens du Livre’’ (les chrétiens et les ‘’juifs’’) ne pouvait s’appuyer que sur la langue française ; et c’est dire que Cheikh Seydi El Hadj Malick SY qui comprenait parfaitement tous ces enjeux était assurément en avance par rapport à la plupart de ses contemporains qui trouvaient suspect tout ce qui touchait au blanc ; et son fils et héritier spirituel, Serigne Babacar SY, est allé beaucoup plus loin dans cette cohabitation, sans que la Charia ne soit transgressée (60. L’Epreuve : 7-9 – Al-Mumtahanah).
En vérité, dans la succession des khalifes de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif, et dans leurs différences de stratégies, rien n’a été improvisé ; tout s’intègre dans la perspective de la mission du Mahdi, comme l’avait rappelé Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL, en annonçant solennellement qu’il ne ‘’mourra’’ pas et qu’il reviendra en ‘’Mahdi’’ continuer autrement (idéologiquement) la guerre sainte qu’il avait commencée avec les armes. C’est dire que nos intellectuels musulmans doivent nécessairement revisiter l’histoire de la Tidjaniya qui se confond, à la limite, avec celle de la colonisation, afin de s’impliquer résolument dans ce combat idéologique, dans la noble perspective de parachèvement de la lutte anticoloniale – et qui s’appuiera forcément sur la langue française. Et du fait des immenses grâces liées à la mission du Mahdi (retour de Jésus), on peut légitimement s’attendre à une meilleure maîtrise de la langue française, comme fut le cas du temps de Serigne Babacar SY, l’incontournable maître d’œuvre de la mission et pôle de rayonnement du Saint-Esprit ; ce que corrobore l’Evangile qui rapporte l’’’ouverture de l’esprit (intelligence)’’ des Apôtres par le Christ et leur acquisition de toutes sortes de dons (dont celui de parler une langue étrangère jamais apprise), par le biais du Saint-Esprit [(Luc 24 : 44-49) ; (Actes 2 : 1-4)]. Et c’est dire donc l’impérieuse nécessité de réactualiser son alliance à Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – par l’entremise du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY [ou de son rétro confirmateur] – Telle est la grâce d’Allah qu’Il donne à qui Il veut ; Il est le Détenteur de la Grâce infinie (Cor. 62 : 4 – Le Vendredi – Al-Jumu’a).
Au demeurant, il faut rendre hommage à Son Éminence Serigne Cheikh Ahmed Tidjane SY qui a confirmé cette perspective christique, en déclarant que les mutations observées dans le monde sont en rapport avec la »fin des temps » (akhirou zamân) et que seul Jésus fils de Marie (‘Îssâ ibn maryama) dont le retour est annoncé par le Prophète (PSL) pouvait régler les problèmes ; campant ainsi la crise des valeurs, indiquant le seul véritable remède et balisant ainsi la voie à tous les tidjanes, voire tous les musulmans, toutes obédiences confondues ; et c’est là, à l’évidence, une très grande marque de science et de sagesse – Une contribution de taille dans la mission de rétro confirmation de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif comme le ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu) ; ce qui en fait, de facto, l’illustre parrain providentiel de l’entreprise de parachèvement de la lutte anticoloniale en cours.
Ainsi, l’avènement du Mahdi, c’est aussi la ‘’revanche de Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou Tall’’. Et donc, à l’évidence, la victoire de Cheikh Seydi El Hadj Malick Sy. Telle est donc la mission dont Serigne Babacar Sy est le maître d’œuvre et qu’il avait confiée à Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE et qui ne pouvait être que celle du Mahdi, car personne ne peut légitimer une mission dans l’Islam, après le rappel à Dieu du Prophète (PSL). Et concrètement, il n’est d’autre Mahdi que son confirmateur, car chaque fois que Dieu « abroge » un Signe (ayât), il apporte un meilleur ou son semblable (Cor. 2 : 106 – Al-Baqarah) ; et dans cette logique immuable de Dieu, le disciple est toujours plus ‘’percutant’’ que son maître – puisqu’il est son « secret » et fait donc toute sa fierté. Ainsi, va la Tidjaniya ! Oui, les choix de Dieu sont toujours déroutants !!!
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan- Bienfaisance (Thiès)
Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). (*)
http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/
http://sites.google.com/site/missionmahdi/
http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/
http://plus.google.com/+MouhamadouBambaNdiayemissionmahdi
(*) [Audio et écrit] Elucidation de la problématique du Mahdi [Arguments tirés du Coran et de la Tradition du Prophète (PSL)]. https://sites.google.com/site/missionmahdi/retour_oumar_foutiyou_tall