Le Premier ministre annonce que le gouvernement ne décélèrera pas la cadence de la traque des biens mal acquis. Mimi Touré conseille à certains dignitaires de l’ancien régime notamment, qui crient à l’«acharnement», de «se trouver de bons avocats».
La traque des biens mal acquis ne ralentira pas. C’est en substance ce que le Premier ministre, qui présidait samedi la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier portant sur le thème «Prospective et sociologie du Plan Sénégal émergent ou essai de décryptage sociologique des pesanteurs : freiner, bloquer ou annuler l’élan du Pse», a déclaré. Une rencontre organisée par le Centre international de recherches stratégiques et prospectives (Ciersp) de Dakar. A cette occasion, Aminata Touré a déclaré, notamment aux anciens dignitaires du régime libéral : «Au Sénégal, on est dans un pays paradoxal où ce sont ceux qui doivent le moins parler qui parlent le plus. Malheureusement, ce sont souvent les voleurs qui crient au voleur. Ceux qui parlent d’acharnement feraient mieux de faire profil bas et de se trouver de bons avocats.» Selon le prédécesseur de Me Sidiki Kaba au ministère de la Justice, «le président de la République, Macky Sall, a voulu rompre avec le passé du point de vue de la gouvernance». A l’en croire, «cela demande un changement de comportement radical qui a été incarné dès son arrivée. C’est-à-dire une autre manière de gérer nos deniers publics». Mme Touré considère, en effet, qu’«il est évident que nous sommes à une étape de notre histoire économique où une ère de nouvelle gouvernance est inaugurée avec le régime du Président Macky Sall».
«Ils auront beau gesticuler, inventer mais justice se fera»
Pour le Premier ministre, «cette nouvelle démarche n’est pas simplement une profession de foi» pour le chef de l’Etat puisque qu’il l’a encore prouvé en mettant en place des instruments de promotion de la bonne gouvernance comme la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. «Les députés estiment que la redevabilité des acteurs publics doit être la règle. Désormais, la haute administration, tous ceux qui sont gérants de deniers publics, devront déclarer leurs biens à l’entrée et à la sortie», a indiqué le Premier ministre, estimant que c’est une situation nouvelle «quasiment unique en Afrique».
Mimi Touré précise que «cela est valable pour ceux qui sont en place» et prévient ceux qui étaient là. «Ils auront beau gesticuler, inventer mais justice se fera», dit-elle. Le Premier ministre a évoqué à ce sujet, «un changement de comportement à noter, à renforcer bien entendu et à expliquer aux populations puisque lorsqu’on parle de la corruption, c’est la grande corruption d’Etat qui fait le plus de mal. C’est autant de ressources publiques déniées qui auraient pu être investies ailleurs».
Par lequotidien.sn avec Aps
cette justice est l’une des fortes demandes sociales et est tres imminente .
TROP TRIVIAL, TROP VULGAIRE POUR UN PREMIER MINISTRE D’UN PAYS DE DROIT !
MES COMPATRIOTES, JE VIENS DE COMPRENDRE POURQUOI MADAME MAIRAME FAYE SALL NE SUPPORTE PAS DU TOUT MIMI TOURE ET AIDE SON FRÈRE A LA DÉBOULONNER DE YOFF.
EN DISANT PARTOUT QUE LES VOLEURS CHERCHENT DE BONS AVOCATS, MIMI TOURE FAIT TOUT SIMPLEMENT DU GAROUWALET.
MAIRAME FAYE SALL A COMPRIS SON MESSAGE ET LUI EN VEUT A MORT.
ELLE DÉFEND SON MARI.