L’amour de la patrie est une des qualités essentielles du musulman, a déclaré vendredi dans son sermon imam Saliou Ndiaye de la mosquée des HLM Grand-Yoff Shelter troisième tranche B, relevant que ce sentiment peut, au besoin, se muer en « une préférence nationale » qui implique travail forcené et sacrifice pour le développement de son pays.
Calquant son sermon sur la célébration du 54-ème anniversaire de la fête nationale de l’indépendance, l’imam a tout d’abord souligné qu’une telle manifestation comme on l’a observée partout en ce jour au Sénégal implique chez ceux qui l’organisent comme chez ceux qui la vivent une fierté d’appartenir et de s’identifier à un pays.
‘’Cette disposition ne va pas sans amour de sa patrie’’, a estimé l’érudit, ajoutant que l’islam recommande à ses adeptes d’aimer leur pays. A en croire l’imam, cette recommandation est si forte que d’aucuns ont soutenu qu’elle a fait l’objet d’un hadith.
Toujours est-il que, a-t-il souligné, le Prophète Mohammed (PSL) a donné un exemple dans ce sens, quand contraint et forcé par les Quraychites de quitter La Mecque pour Médine, il s’est, en des termes émouvants, adressé à sa ville natale pour lui signifier combien il l’aimait et que s’il ne tenait qu’à lui il n’allait jamais lui tourner le dos.
L’amour pour sa localité et par extension son pays ne doit pas être béat, mais s’inscrire sous le sceau du travail et en cas de besoin du sacrifice pour maintenir haut son flambeau, a toutefois averti imam Saliou Ndiaye.
Ainsi, a contrario, on doit éviter tout ce qui ternit l’image de son pays et peut conduire à sa déstabilisation, a-t-il martelé, fustigeant l’attitude de ‘’certains politiciens et ONG’’ qui, avec le concours d’entités étrangères, vilipendent leur pays.
L’imam a dénoncé également le comportement nihiliste de certains opposants prêts à saper tout effort de développement et les grèves à répétition de certains mouvements syndicaux dont les revendications ne recoupent que des préoccupations personnelles.
‘’Pourtant, à l’entame de leurs mouvements ces derniers clament partout qu’ils agissent pour le bien du pays’’, a relevé l’imam, pas loin de penser que certains cherchent simplement à berner leurs compatriotes.
Il a également pointé du doigt les grèves dans les lycées et universités, se demandant comment un enfant à qui son pays a donné une instruction et accordé une bourse peut, une fois devenu adolescent, se muer en un casseur de biens publics et privés, parce que tout simplement l’argent qu’on lui verse tarde à venir. ‘’Et pourtant, ce sont ces mêmes adolescents qui aspirent à diriger le pays’’, a souligné d’un air contrit imam Saliou Ndiaye.
Préconisant un patriotisme militant, l’érudit a relevé la nécessité de faire, par le bais du travail et du sacrifice, preuve d’‘’une préférence nationale’’ qui pousse à mettre son pays au-dessus de tout et à suivre l’exemple de ceux qui ont contribué à forger l’image d’un Sénégal de paix et de concorde.
aps
CTN/SAB
C’est toujours difficile de répondre à un article d’un Imam.
JE LE RENVOIE A LA LECTURE DES CONTRIBUTIONS, A OUVRIR ET VITE:
« La présidence prône la transhumance Awa ndiaye et c ».
OUVREZ VIT POUR VOIR CERTAINES RÉALITÉS.