Les députés ont adopté hier, le projet de loi portant code électoral modifié. 70 députés ont voté pour et il y’a eu 13 absentions. Seuls 3 parlementaires ont voté contre la loi. Les débats ont duré plus de six (6) tours d’horloge. Des débats qui ont, essentiellement tourné autour du mode d’élection des conseillers de la ville, notamment sur le mode de désignation.
Pour Oumar Sarr de Rewmi qui considéré que la ville constitue la vitrine du pays, il ne devait y avoir une récupération par procuration. « Une ville n’est pas une entité virtuelle, c’est des citoyens. Ces citoyens doivent être choisi comme on l’a fait dans tous les départements au Sénégal », a confié Oumar Sarr. Le coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de tancer le représentant du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo en ces termes: « Il ne faut pas être fauteur de troubles de notre démocratie, vous valez plus que cela, vous valez mieux que cela ».
Après le responsable libéral, ce sera au tour du leader de l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD), Djibo KA d’enfoncer le clou. Pour le rénovateur en chef, la désignation des conseils des villes de Dakar, Rufisque, Pikine, Guédiawaye, et Thiès est une première et constitue une atteinte grave des lois fondamentales du pays. Quant à Thierno Bocoum de Rewmi, le nouveau code électoral consacre un recul démocratique avéré.
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