Après avoir bénéficié de plusieurs retours de parquet, Cheikh Moustapha Mbacké Lo, poursuivi pour coups et blessures volontaires sur une enseignante et son frère à Touba, a recouvré la liberté ce lundi. Acheminé au tribunal où il risquait d’être placé sous mandat de dépôt, il a été sauvé par son père Moustapha Cissé Lo. Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a arrosé de billets de banques les parties civiles, les persuadant ainsi de retirer leurs plaintes.
Arrivé sur les lieux avant même le procureur de la République, pour quelqu’un qui jusque là refusait de parler avec les plaignants avant que l’affaire ne soit portée devant la justice, Moustapha Cissé Lo, après s’être entretenu avec le procureur est allé voir les plaignants et les a convaincus de lui lister toutes leurs dépenses et frais occasionnés par les agissements de son fils. C’est ainsi qu’à la suite de sa sœur enseignante qui a été la première à s’être désistée pour avoir reçu de l’argent, le frère lui aussi s’est finalement résolu à se désister après dédommagement.
Pour rappel Cheikh Moustapha Mbacké Lo était interpellé par les limiers de Mbacké suite à deux plaintes déposées contre sa personne par une enseignante à qui il a fracturé l’avant-bras après avoir blessé le frère de celle-ci et détruit ses biens. Il avait été arrêté sur instruction du procureur de Diourbel qui s’était saisi du dossier avant de le faire placer en garde-à-vue au commissariat de Diourbel pour un retour de parquet. Poursuivi dés lors pour les graves délits de coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui, le fils de El pistolero devait faire face au procureur de la République ce lundi matin et risquait d’être placé sous mandat de dépôt pour être transféré à la prison de Diourbel en attendant son procès. D’ après nos confrères de l’AS quotidien son père Moustapha Cissé Lo s’est présenté très tôt au Palais de justice de Diourbel pour mettre un terme à la procédure. Qui disait que l’argent ne résout pas tous les problèmes ?
Ce genre de contentieux devraient être systématiquement être gérés par un groupe de sages avant d’atterrir devant des juges ! Le droit n’est rien d’autre que l’ensemble des règles qui régissent nos rapports. Rien ne devrait nous obliger à régler nos conflits comme l’on voulu ceux qui nous avaient colonisés. CHAQUE PEUPLE peut inventer une manière de régler les différents qui surviennent en son sein. Je ne serait pas contre que tout notre doit soit adapté à notre culture, nos coutumes!
cher sadaga notre culture comme vs dites c le massla ,negocier,ou le wakhale tt tourne autour du fric mais ds tt cela les pauvres badoolas ki les defends ????
Mais, mon ami Litto, ces pauvres dont vous vous occupez du sort qui leur serait réservés, seraient mis dans des conditions justes pour s’acquitter du N’dapaye » ! Nous ne sommes pas seuls au monde, et l’occident et ses inventions des formes de régulation de la société ne sont pas exclusivement le modèle que tous les autres peuples devraient imiter ! A Tahiti par exemple, c’est la coutume d’abord, avant les juges Français qui sont bien présents dans ce territoire d’Outre mer. Les Massaïs aussi ont une forme de droit qui leur est propre, et cela fonctionne bien depuis des millénaires. Evidemment, il ne serait pas question de régler tout par des sages du village ou du quartier. Il y aurait des limites selon la gravité des cas!