Xalima news – Dans les liens de la détention depuis vendredi dernier, l’ancien directeur général adjoint de Carrefour médical, Aboulie Diarra, a recouvré la liberté, hier. Toutefois, il a été inculpé pour corruption, révélation de secrets professionnels et dénonciation calomnieuse. Mais après son inculpation, le juge du deuxième cabinet d’instruction l’a placé sous contrôle judiciaire. C’est vendredi dernier qu’il a été déféré au parquet par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. L’ex-dg a été arrêté suite à une plainte de son exemployeur. Le différend les opposant est relatif à un marché pour l’autonomisation en oxygène médical pour les patients sénégalais, signé avec l’État et dont Carrefour était adjudicataire.
Selon le journal “L’Observateur” qui avait donné l’information, Carrefour Médical avait à cet effet, signé un contrat de maintenance des centrales d’oxygène avec la société française, Rifair. Seulement, des problèmes sont survenus dans l’exécution dudit contrat à cause notamment de l’arrêt de la livraison de pièces de rechange au profit de Carrefour Médical.
A la suite de cet incident, la société dirigée par Saliou Mboup décide alors de poursuivre Rifair devant les tribunaux sénégalais et français pour non-respect des engagements. Seulement à la surprise des plaignants, au cours de l’audience au Tribunal de Châteauroux, le DG de Carrefour Médical a constaté que la partie adverse détenait des documents confidentiels dont seul son adjoint d’alors, Abdoulaye Diarra, disposait, alors qu’il venait de déposer sa démission. Les investigations menées ont permis de découvrir que le démissionnaire était toujours en contact permanent avec les autorités de Rifair et même pendant le contentieux judiciaire. Abdoulaye Diarra et le DG de Rifair échangeaient des courriers électroniques et assistaient même aux réunions des avocats de Rifair. Les mêmes investigations ont révélé que l’ex- DG adjoint dirigeait la collaboration entre Carrefour Médical et le fournisseur de groupes électrogènes Gesan et exigeait une commission de 5% de la part de cette société. Les plaignants évaluent les commissions à 39 351 euros soit plus de 25 millions F CFA.
Source: EnQuête