Si Youssou Ndour a réussi son spectacle de samedi dernier à Paris, l’organisation est complètement passée à côté pour ce «Bercy 2010». Du moins vu du côté des journalistes ayant fait le déplacement sur invitation du même Youssou Ndour. De Dakar à Paris via Istanbul (en aller-retour), le voyage a été des plus pénibles.
Si Youssou Ndour a réussi son spectacle de samedi dernier à Paris, l’organisation est complètement passée à côté pour ce «Bercy 2010». Du moins vu du côté des journalistes ayant fait le déplacement sur invitation du même Youssou Ndour. De Dakar à Paris via Istanbul (en aller-retour), le voyage a été des plus pénibles. De galères en galères avec un non respect de certains engagements et en prime une certaine arrogance qui ne dit pas son nom, sans oublier les faits cocasses, Le Quotidien vous plonge dans des situations saugrenues.
Bercy 2010 est fini et bien fini. Mais les journalistes qui ont été à cette 10e édition n’oublieront pas de si tôt la galère et la misère auxquelles ils ont été confrontés ces derniers cinq jours. Les signes annonciateurs de ces difficultés ont été perceptibles dès le jour du départ à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. C’était vendredi dernier, aux alentours de 10h. Charles Faye, le chargé de communication de Youssou Ndour Head Office débarque, le visage masqué d’un verre noir fumé. Apprécié pour son dévouement naturel, il ne semble pas être dans son assiette ce matin-là. A peine un sourire et quelques civilités puis une «circulaire Bercy 2010» est distribuée à tous les journalistes. Cette note informe que «la prise en charge couvre uniquement les jours suivants?: samedi et dimanche)». Pourtant, dans la lettre d’invitation adressée aux Rédactions, par la même structure quelques jours auparavant, il avait été mentionné que «l’organisation assurera le titre de transport (aller-retour) ainsi que l’hébergement et les frais affairant du 18 juin au 21 juin inclus».
Une première fausse note qui ouvre la porte à une série de galères pour les confrères qui n’ont pas été prévoyants et dont les Rédactions n’ont pas pu leur assurer un minimum avant leur voyage. Puisque, une fois en Turquie (samedi vers 23 heures), les organisateurs informent clairement?: «Vous ne serez pas pris en charge pour la nourriture. Si quelqu’un veut manger cette nuit, il peut sortir et le faire à ses frais. L’organisation n’a rien prévu dans ce sens.» Il fallait alors aller au lit assez vite et sans dîner, puisque le vol Turquie-Paris est prévu à 6h 30mn et qu’il était déjà minuit passé. Une recommandation ferme a été aussi servie : «Ne consommez surtout rien dans les bars disponibles dans vos chambres d’hôtel. Celui qui le fait, payera lui-même la note.» La consigne sera-t-elle suivie??
Samedi 19 Juin 2010 à Istanbul
Il est 6 heures. Tous les voyageurs du vol Turkish Airlines en partance pour Paris sont sur le départ. Après le petit déjeuner, les stewards de l’hôtel prient ceux qui ont consommé la nuit dans leur chambre au niveau des bars de venir rembourser les frais. Personne ne se signale, et le départ est donné pour l’aéroport. Mais à peine cinq minutes de route, puis l’hôtel contacte par téléphone le chauffeur pour qu’il ramène tout le monde. Raison évoquée?: «Quelqu’un a consommé de la boisson et n’a pas réglé la note.» ça râle de partout. «Qui est celui-là qui veut nous faire rater le vol ? Avec tout ce qui a été dit…» Finalement, il ne s’agira pas d’un journaliste, mais simplement d’un gros bonnet de l’arène, un promoteur de lutte répondant au nom de Palla Mbengue de Lébougui Production. Son acte a fâché tout le monde. Heureusement qu’on a pu atteindre l’aéroport d’Istanbul à temps. Mais les malheurs étaient loin d’être finis : l’avion va refuser de décoller. Deux heures d’attente à bord d’un Boeing, dans une chaleur atroce. Un véritable calvaire, qui sera finalement résolu par la compagnie qui affrète après 2 heures 30 d’attente un nouvel avion aux voyageurs. Sera-t-on à Bercy à temps pour le spectacle ?
Aéroport de Paris, peu avant l’arrivée du vol en provenance d’Istanbul.
Pendant que les journalistes ralliaient en 3h 30 mn Paris en provenance d’Istsmbul, un autre vol qui transportait les lutteurs sénégalais atterrit dans la capitale française. Ici, la Police aéroportuaire pose quelques questions d’usage aux passagers. C’est le tour du lutteur sénégalais connu sous le nom de Laye Gaïndé. «Que venez vous faire à Paris ?» lui demande-t-on. Le célèbre lutteur désormais «exilé en Italie, après le Bercy 2010», hésite un peu et se lance dans un français approximatif?: «Moi, lutteur à Sénégal, veut combattre Bercy.» Le policier français invite un de ses confrères d’origine africaine pour mieux comprendre le jeu de phrase de «notre cher Gaïndé». Tout est clair?: «Il est venu combattre Bercy. Peut-être fera-t-il quelque chose de mal ici ?…», conclut la Police qui retient 5 heures durant le lutteur dans ses locaux. Il sera relâché plus tard grâce à l’intervention de quelques personnes. Pourtant, ce sera lui, le «grand absent» au retour sur Dakar.
Il est 13h 10 à «Paris Charles De-Gaulle»
La trentaine de voyageurs sénégalais à bord de Turkish Airlines débarque à Paris. Au dehors, un froid glacial les accueille. «Bienvenue à Paris les gars?! On pensait qu’il ferait un peu chaud déjà ici…» lance surpris, un journaliste qui n’avait pas pris le soin de se mettre au chaud. Parqués dans un bus, il fallait maintenant attendre le vol des danseuses et de certains invités qui devaient «débarquer dans 2 heures de temps», annonce-t-on. Et pour cause?: «Le chauffeur avec l’accord de certains organisateurs ne souhaite pas faire deux allers-retours.» S’ensuit une longue attente. Plus de 4 heures de temps avant que tout le groupe ne soit au complet avec certains colis contenant des gadgets ramenés dans le cadre de Bercy aux spectateurs. Direction Hôtel Ibis, Porte d’Italie. Sur les lieux, l’heure est aux derniers réglages et Moustapha Diop, ancien directeur de programme à la 2stv, qui selon certaines sources est maintenant du côté de Tfm, assure les classements. Information prise, les chambres réservées aux journalistes dans cet hôtel sont déjà attribuées à d’autres personnes. «Des copains et amis venus de Dakar et d’ailleurs», selon des indiscrétions.
Il était déjà 20 heures sur Paris et le spectacle devrait avoir commencé depuis une heure. C’est alors que Charles Faye insiste auprès de Moustapha Diop, débordé par les nombreux invités présents dans le hall de l’hôtel, pour obtenir enfin l’ordre de rejoindre Ibis Accor Hôtel sur Montrouge. Un autre voyage recommence, puis prend fin au bout de 20 mn de bus. Sur place, les journalistes sont classés deux par chambre. Un membre de l’équipe d’organisation avait déjà préparé le terrain pour que personne ne boude?: «La situation économique étant ce qu’elle est, nous allons serrer nos ceintures. Il n’y aura pas de pacha ici. Tout le monde s’adapte à la situation?!» Nul ne bronche. La fatigue et la faim sont-elles la cause?? Nul ne sait, l’essentiel est qu’il n’y aura rien à se mettre sous la dent avant d’aller au concert. Pourtant la circulaire de la veille stipulait bien que les journalistes seront pris en charge le samedi. Résultat des courses?: Ils ne mangeront pas. En clair, rien n’est prévu pour eux ce samedi soir et il faisait déjà 21 heures sur Paris. Un bus s’immobilise alors et des badges rouges sont distribués pour accéder au «Grand bal» de Bercy.
Les correspondants déclarés «persona non grata»
Si tous les journalistes venus de Dakar ont pu avoir leur accréditation pour le spectacle de Bercy, les correspondants de France, venus prêtés main forte aux confrères ont été déclarés «persona non grata» par l’organisation. «Ils sont pourtant habitués à couvrir Bercy, même si les Rédactions centrales envoient des journalistes», défendent les habitués de Bercy. Mais devant leur étonnement face à ce refus de leur attribuer un badge et leur désir de négocier, une réponse froide leur est servie?: «Vous n’êtes pas invités et rien n’est prévu pour vous?!» Quelle maladresse envers des confrères de la part d’hommes évoluant eux même dans le domaine de la communication?? Pis, des journalistes membres de l’organisation n’ont pas osé lever le petit doigt pour leurs confrères. Thierno Diallo (Le Quotidien), Moustapha Barry (Wal Fadjri quotidien) et bien d’autres iront jusqu’à la porte du stade Omnisport de Bercy sans pouvoir y accéder. Au moment où «quelques badges ont été remis gracieusement à des amis proches qui sont venus de Paris et d’ailleurs et qui avaient des affinités avec le pool d’organisation». Plus tard, on apprendra que chaque journaliste devait avoir deux invitations lui permettant d’inviter un ami, comme cela a souvent été le cas pour les Bercy précédents. Où sont donc passés ces tickets?? Qu’en a-t-on fait??
Gaston Mbengue devient lutteur à Bercy
Que n’a-t-on pas vu à Bercy cette année?? Gaston Mbengue «le promoteur du peuple» a voulu se frotter à des éléments du service d’ordre de Bercy. Des gros bras qui n’ont pas manqué d’empoigner sérieusement Gaston Mbengue. Nul n’a pu dire exactement ce que le promoteur de lutte a lancé à un de ces hommes en noir chargés de filtrer les entrées (gorilles) qui l’a empoigné avant de lui dire droit dans les yeux?: «Fils de p…» Une humiliation que le promoteur de lutte n’a pas pu supporter. Tellement énervé, il jacassait dans tous les sens pour en découdre avec celui qui l’a offensé. Diverses interventions ont permis de retrouver une ambiance plus saine.
L’autre tête d’affiche qui a failli aussi être bastonnée à cause de ses «grands airs et sa grande g… à Bercy», c’est le président d’organisation de Bercy 2010, Moustapha Diop, que l’un des gorilles de Bercy a «soulevé comme un sac de paille avant de le poser à terre». Toutes nos tentatives pour savoir les raisons de ses bagarres assez surprenantes ont été vaines.
Dimanche 20 Juin 2010
Il est 10 heures. Jusque-là, ça continue de râler dans les rangs des journalistes. Ils ne comprennent pas les raisons pour lesquelles, ils sont autant snobés par l’organisation. Leur mécontentement concerne notamment la prise en charge. «Nous n’avons pratiquement pas mangé depuis hier. Et là, on ne nous dit rien jusqu’à cette heure-ci», rechignent-ils. «On n’a jamais eu pareille situation à Bercy», informent les habitués. Enquête faite, on apprend que certains confrères ont déjà reçu leur perdiem qui doit couvrir les deux jours (samedi-dimanche). C’est alors que l’organisation par le biais de Charles Faye, fait distribuer à chaque journaliste 50 euros, soit 32?750 francs Cfa. Ce sera suffisant pour tout le séjour?!!! Basta?!!! Il faudra s’en contenter. «C’est ce qui est prévu pour le séjour des journalistes», indique-t-on. Il reste 2 jours avant de revenir à Dakar et en conséquence chacun devra donc se prendre en charge et jongler. Mais évidemment accepter les autres impers à venir. Surtout cela?!!!
Lundi 21 Juin 2010
Il est 8h à Paris. Alors que les journalistes ont attendu la veille jusqu’à 2h du matin l’arrivée de Youssou Ndour pour un point de presse et qu’ils se sont couchés ensuite très tard, le téléphone sonne dans les chambres des journalistes. Au bout du fil, Charles Faye envoyé par Moustapha Diop?: «L’heure de votre départ a changé. Vous devez vous rendre à l’aéroport tout de suite. Car le vol est maintenant prévu à 11h au lieu de 17h 30.» Chacun n’avait que 15 mn pour prendre sa douche et être au pas, dans le hall. Comme des militaires. Pas besoin de penser au petit déjeuner. Ceux qui s’y sont entêtés, n’ont d’ailleurs pas été épargnés par la «colère noire» du président d’organisation. Moustapha Diop entre dans le restaurant de l’hôtel et sans dire bonjour crie sur les confrères?: «Je n’attendrai personne. Vous rentrez dans les bus pour partir toute suite à l’aéroport. Je n’attendrai personne…» Nul ne pipe mot. Un silence parlant plane dans le restaurant. Le président d’organisation partira sans la presse avec le bus, avant de regretter son acte et de rappeler pour des excuses. Mais l’équipe de reporters debout au bord de la voie publique, attendra cependant jusqu’à 13 heures avant qu’un bus ne vienne les chercher. A-t-on raté le vol qui a été avancé selon leurs dires?? Direction aéroport Charles de Gaulle, où il faudra encore attendre 6 heures pour décoller de Paris et arriver en Turquie. Rien n’avait été changé. Le vol était toujours prévu pour 17 h 30. L’organisation, à en croire certains, voulait que les chambres soient libérées avant midi, pour ne pas avoir à payer d’autres frais.
21h 30 à Istanbul
L’avion vient de s’immobiliser. Les passagers font les formalités d’usage. El hadj Tall, reporter à L’Observateur laisse son passeport dans l’avion. Impossible d’y retourner. D’autres tractations démarrent pour trouver une solution. En ce moment tout le groupe des journalistes épuisés et somnolant attend avec impatience que cet impair soit résolu. Ce ne sera pas le cas. Trois heures d’attente n’ont pas suffit. Il était minuit passé et il fallait aller directement se reposer à l’hôtel. Ceux qui le désirent, pouvaient se gaver de biscuits. Car la nuit sera courte. Pendant ce temps, les confrères informent la Rédaction de L’Observateur de la situation. Nuitamment, ceux-ci avisent le ministre des Affaires étrangères, Madické Niang. Ce dernier appelle Istanbul avec des consignes fermes au consul du Sénégal. Un sauf conduit sera donné à El hadj Tall, qui rejoindra heureusement le groupe, le mardi matin sur le vol TK 0627 en direction de Dakar. Koutia, le comédien, qui était du voyage, ne le ratera pas. Déjà, il a annoncé les couleurs de son show sur Bercy 2010. La suite ? Tout le monde est revenu saint et sauf. Malheureusement sans le grand lutteur Gaïndé. La délégation n’oubliera pas cependant de si tôt ses blagues assez fournis aux côtés de son éternel adversaire et clown, Yawou Dial dans le bus en partance pour le concert samedi dernier à Bercy.
Par Gilles Arsène TCHEDJI (envoyé spécial à Bercy) – [email protected]
lequotidien.sn
VOUS LES JOURNALISTES VOUS ETES INGRAT ET AIMENT LA FACILITE VOUS OUBLIEZ QUE NOUS SOMMES EN CRISE QUI PEUT VOUS ASSUREZ LES BILLETS D AVION ET LE MANGER ARRETEZ LES MENSONGE JE SUIS EN FRANCE TOUT LE MOIS DE JUILLET IL FAISAIS PAS FROID GLACIAL JE SUIS CONTENTE DE YOU SOYEZ CONTENT DE LUI EN TANT QUE SENEGALAIS IL EST CELEBRE EN FRANCE
mais yena beug lu yomb!!! xana sunguen diaye seni journaux youssou nguendi diokh xalisbi?
les journalistes comment peuver vous aller a bercy et ne dépendre que des perdiums. CEST ALLUCINANT . par contre bercy a été nul nul nul cette année tous les idiots de dakar étaient regrouper a paname
Fatou mois de juin nga néke dé pa juillet
Thiéye Moustapha Diop,fo néke rék thiowe li tope la.Kholatale sa bope
lou yomb bakhoul les journalistes travailer et laissè les gent travailer
quand on invite les gens il faut avoir les moyens de les acceillire, en cas de fausse note ou de manque de moyen avoir la franchise de leur dire la verite.Mais ce qui c est passe est tout sauf du serieux.on dirait qu il sont a ll image de you
un grand salut au journaliste auteur de l article.C est comme si on etait du voyage.
VOUS ETES MECHANT LES DEUX LAMINE ET JALOUX JE CROIS VOUS ETES DES CHANTEUR ET ENNENI DE YOU BERCY EST UN REUSSITE TOTAL ARRETEZ VOS CRITIQUES LES JOURNALISTES SONT NUL ET AIMENT LA FACILITER
les jaloux vont maigrir
mais you yalla mo ko beugue
feke molethi bolée