Une trentaine d’agents du gouvernorat de Kidal, des civils et des militaires, sont portés disparus dans cette ville de l’extrême nord-est du Mali, après des affrontements qui ont opposé des rebelles touareg et des soldats maliens samedi 18 mai. Certains d’entre eux seraient « détenus par les rebelles », selon un responsable du gouvernorat.
L’armée malienne s’est refusée à tout commentaire, tandis que le ministre malien de la défense, Soumeylou Boubèye Maïga, avait annoncé plus tôt un renfort de militaires maliens à Kidal. « Nous allons si nécessaire doubler nos effectifs sur place. Nous sommes totalement dans l’état d’esprit de poursuivre les efforts de négociation [avec les groupes armés présents dans le Nord], mais il est également du devoir de l’armée de jouer son rôle », a-t-il déclaré.
BILANS DES COMBATS DIVERGENTS À KIDAL
Les affrontements ont opposé des soldats maliens à des rebelles touareg lors d’un déplacement dans la ville du premier ministre malien Moussa Mara, qui effectue depuis vendredi une tournée dans le nord du pays. Après Tombouctou, M. Mara a quitté Kidal dimanche matin pour Gao, sous la protection des membres de la force française militaire Serval. En plus des soldats français, des contingents de plusieurs pays sont déployés au Mali sous mandat de l’ONU, avec la Minusma.
Cette dernière a fait état de dix-neuf blessés parmi ses policiers sur place et sept parmi les manifestants, tandis qu’une source militaire a annoncé la mort d’un soldat malien dans les échanges de tirs près du gouvernorat de Kidal. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rébellion touareg dont les partisans réclament l’indépendance ou l’autonomie d’un vaste territoire du nord du Mali, a de son côté rapporté un bilan différent : quatre soldats maliens tués, et la prise de contrôle par ses hommes du gouvernorat de Kidal, évacué par les rebelles en novembre après près de neuf mois d’occupation.
Les régions de Kidal, Gao et Tombouctou ont été occupées pendant presque dix mois entre 2012 et 2013 par des groupes armés incluant des islamistes liés à Al-Qaida. Les islamistes ont été en grande partie chassés des grandes villes par l’opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours. Mais ils demeurent présents dans le Nord, y commettant régulièrement des attaques meurtrières. Et l’Etat malien n’a jamais repris véritablement le contrôle de la région de Kidal.
lemonade.FR
Ces rebelles ne sont pas ni plus ni mieux armés que les Armées Africaines, et Malienne en particulier ! Si les Africains comptent encore sur la France pour aller à bout de ces résidus de factions, il ne nous resterait plus qu’à dissoudre les Armées Africaines. Comment une Armée Africaine pourrait-elle faire face à une autre Armée organisée, si elles sont toutes incapables d’éliminer des rebelles en haillons et armés de fusils et en véhicule tout terrain ? Pourquoi les Maliens n’ont-ils pas continuer la pression sur les Touaregs rebelles à Kidal et à GAO quand les Français ont réduit leur puissance à presque rien ?
Ne sont ni plus…