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Analyse de l’authenticite d’une photo presumee de Cheikh Ahmadou Bamba . Ce n’est pas Bamba!

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XALIMASN.COM

Depuis quelques temps, circule sur le web une photo d’archives montrant cinq personnages africains, vêtus de tenues traditionnelles sénégalaises, dont l’un monté sur un cheval et apparemment un notable, est considéré par certains pour être Cheikh Ahmadou Bamba, alors que les quatre autres l’escortant à pied sont tenus, dans les nombreux emails transférés un peu partout, pour être (de gauche à droite) : Cheikh Ibrahima Fall, Cheikh Issa Diène, Mame Cheikh Anta MBacké et Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf. La légende inscrite sur la photo portant une mention considérée comme assez explicite semble à priori étayer ou justifier cette affirmation « AFRIQUE OCCIDENTALE : Arrivée d’un grand marabout ».

Voici la photo supposée: « Cheikh Ahmadou Bamba sur le cheval »

ANALYSE DE L'AUTHENTICITE D'UNE PHOTO PRESUMEE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA
Sollicitée par un grand nombre de condisciples internautes ayant reçu cette photo dans leur boîte électronique, pour s’assurer de son authenticité historique, la Commission Scientifique Majalis a ainsi entrepris d’analyser minutieusement ladite photo, afin d’y trouver d’éventuels éléments et indices à même de confirmer ou d’infirmer sa véracité. Ce passionnant exercice, auquel nous nous sommes prêtés avec un certain intérêt (même si, il est vrai, l’authenticité ou non de la photo en question peut paraître d’une importance moindre aux yeux de certains) nous a permis, en même temps, de mesurer comment la compréhension des éléments culturels, sociaux et idéologiques d’une communauté peut être importante pour déchiffrer les subtils indices à même de la particulariser et de l’identifier de façon assez unique.

Les Couvre-chefs

Un des éléments directement discernables sur la photo et qui frappent inévitablement un observateur attentif bien imprégné de la philosophie mouride du respect envers son autorité spirituelle, à fortiori celui des premiers disciples envers Cheikh Ahmadou Bamba, est la présence très visible des chéchias et autres couvre-chefs (« laafa » ou « tengaade ») chez presque tous les accompagnateurs à pied. En effet, il a toujours fait partie des signes de révérence et des règles de bonne conduite (appelée « adab », « teggiin » ou « ag taalibe ») chez les disciples mourides de se découvrir la tête en présence ou en compagnie de leur guide spirituel. Et bien qu’il puisse arriver que des disciples non formés à ces règles ne s’y conforment pas, il est assez difficilement imaginable que les premiers talibés enfreignent tous ensemble cette règle élémentaire de la Mouridiya, surtout si l’on considère le statut particulier précisément reconnu à ceux mentionnés sur la photo (dont Cheikh Ibrahima Fall, que l’hagiographie mouride et l’histoire éleva au niveau d’archétype du véritable disciple) et l’autorité envers qui cette faute aurait été commise : le Cheikh en personne. Eléments supplémentaires qui aggraveraient, en réalité, le caractère inconvenant de ce comportement, par rapport au code de bonne conduite mouride.

Cette remarque peut également être reconduite pour ce qui est des pièces d’étoffe enroulées autour du cou (« col ») que beaucoup de disciples, même devenus notables, avaient également pris l’habitude d’enlever en présence de Cheikh A. Bamba, en signe de respect et de profonde révérence.

Les Différences d’âge

Malgré ce que semblent implicitement assumer certains récits populaires, la différence d’âge entre Cheikh Ahmadou Bamba et Cheikh Ibrahima Fall est de quelques années seulement. Car l’année de naissance du Cheikh communément retenue est 1270 de l’hégire, soit 1853-54 de l’an roman, alors que celle correspondant à la naissance de Cheikh Ibrahima Fall est déterminée aux environs de 1855 de l’an romain ; soit au maximum 3 ou 4 ans de différence. Cependant, l’observation superficielle de l’âge du « Cheikh » figurant sur la photo peut suggérer un âge avoisinant les 70 ans (ou même plus), alors que celui du « Cheikh Ibrahima Fall » de la photo ne peut raisonnablement en faire un septuagénaire, du moins à première vue.

D’autre part, sachant que Mame Cheikh Anta est le frère cadet de Cheikh Ahmadou Bamba de près de 8 ans (sa naissance étant généralement située aux environs de 1861, à Porokhane), il apparaît également étrange que son âge sur la photo soit à première vue supérieur à celui du « Mame Cheikh » de la photo. En tous cas, même s’il peut arriver que l’apparence physique de certains personnages ne reflète pas leur âge réel, l’on peut se permettre de supposer que l’âge apparemment plus jeune du « Cheikh Ibra » de la photo, aussi bien par rapport au « Cheikh » que « Mame Cheikh Anta » soit un indice infirmant l’identité présumée de ces personnages. L’erreur d’identifier le personnage de gauche à Cheikh Ibra pouvant être aussi expliquée par son âge qui semble correspondre à celui que semble avoir Cheikh Ibrahima Fall sur sa célèbre photo et par le geste d’engagement affiché (avec « pastéef ») dans sa manière de tenir les rênes du cheval du « Cheikh ».

Une analyse des âges des autres accompagnants pourrait également fournir d’autres indices intéressants sur la vraisemblance ou non de l’identité réelle des personnages cités.

Le Cheval

Il est connu, dans le milieu et l’hagiographie mouride, que le cheval sur lequel voyageait souvent le Cheikh au cours de ses périples et déplacements durant sa vie était invariablement appelé « Ngelemu », dénomination provenant en réalité d’une race de chevaux singularisée par un jeu de couleurs assez particulier. Ainsi le dernier cheval que le Cheikh eut à monter, auquel il fut d’ailleurs attribué un certain nombre de comportements assez singuliers pour un animal, appartenait à cette race et fut traité avec beaucoup d’égards jusqu’à sa mort. Même après la disparition du Cheikh, son dernier Ngelemu vuvant vécut dans un environnement très favorable où il faisait l’objet d’une attention très particulière avant d’être enterré à Touba, à Ndamatou précisément, dans un site historique devenu célèbre.

Le type de coloration caractéristique qui particularisait les chevaux de l’espèce « ngelemu » consiste à : des pattes et un front de couleur blanche, avec un torse et des flancs de couleur brune ou quelconque. Cependant, une rapide observation du cheval qui porte le « Cheikh » de la photo montre que celui-ci ne semble pas obéir à ces caractéristiques. Même si l’on ne peut affirmer de façon absolue qu’il n’arrivait pas au Cheikh de chevaucher d’autres types de chevaux, sa prédilection pour ce type de montures est très largement connue par tous ses biographes. En tout état de cause, la règle de l’usage l’emporte ici sur l’exception, jusqu’à preuve du contraire.

D’autre part, l’âge apparent du « Cheikh » sur l’image impliquerait que la photo ait été prise à partir de l’étape diourbelloise. Or durant l’étape diourbelloise, le Cheikh ne se déplaçait que très rarement, du fait de l’interdiction des autorités coloniales qui l’avaient confiné en résidence surveillée à Keur Gu Mag. Et il était connu que les quelques déplacements recensés auxquels les colons l’avaient autorisés (vers Dakar, Khourou Mbacké etc.) se faisaient habituellement en voiture et non plus à cheval.

Les Bottes

A propos de cheval, il serait peut être intéressant de noter le détail d’une des bottes que semble porter le « Cheikh » de la photo, visible au pied droit posé sur l’étrier (même si le manque de clarté de cette partie de la photo peut créer un certain doute). Le fait est qu’il ne faisait pas partie des usages vestimentaires du Cheikh de porter des bottes, d’après tous les récits sur ses habitudes émanant de proches. Il leur préférait plutôt des sandales semblables à celles qu’il porte sur sa célèbre photo prise par Paul Marty (après que celui-ci l’ait sollicité de lui, à la sortie de la prière de ‘Asr, devant sa mosquée personnelle de Diourbel) ou des chaussures de l’époque appelées « carbattes » caractérisées par des sous-pieds en bois ou autres.

La Coïncidence des Quatre Disciples

Bien que les disciples eussent l’habitude d’accompagner souvent le Cheikh dans ses déplacements, il nous paraît assez étrange que trois disciples aussi prestigieux que les trois premiers mentionnés accompagnent ensemble le Cheikh dans ce périple. Surtout si l’on considère que la période à laquelle devrait correspondre cette photo (le « Cheikh » de la photo étant vraisemblablement septuagénaire) est celle de la résidence surveillée à Diourbel, entre 1912 et 1927 ; ce qui correspond aux 15 dernières années de sa vie (le Cheikh ayant été déplacé dans cette ville à l’âge de 60 ans). A cette époque, il serait d’un caractère très rare et exceptionnel que ces disciples, devenus des notables, entourés presque toujours par un grand nombre de disciples lors de leurs déplacements, puissent tous les trois à la fois être ainsi convoqués pour conduire l’escorte du Cheikh en l’absence de tout autre disciple visible.

Cette coïncidence des trois disciples est rendue plus extraordinaire par la présence de Bour Sine Coumba Ndoffène qui, bien qu’ayant témoigné auprès des autorités coloniales de la sincérité et de l’innocence du Cheikh pour les fausses accusations envers sa personne, et ayant bénéficié de la reconnaissance de celui-ci pour cet acte historique, n’était pas habituellement connu pour faire partie d’un quelconque cortège accompagnant le Cheikh, comme le faisaient les autres disciples.

Bour Sine

En outre, les évènements historiques qui constituèrent le prélude des rapports entre le Cheikh et Bour Sine eurent lieu dans la période charnière, juste après le retour d’exil du Gabon (Novembre 1902), soit en l’an 1903 (donc bien avant l’étape diourbélloise qui débuta en 1912). En 1903 (1320h), le Cheikh venait tout juste d’avoir cinquante ans, ce qui semble être bien en-deçà de l’âge du « Cheikh » figurant sur la photo. Une telle remarque nous semble de nature à militer pour la réfutation de l’identité de Bour Sine, à moins qu’il ne soit prouvé que celui-ci eut des rapports ultérieurs avec le Cheikh au point de pouvoir être compté parmi les disciples habituels de son escorte.

Par ailleurs, l’habillement typique des figurants de la photo (avec boubous « thiawali », gris-gris etc. tendance « ceddo ») qu’arbore également « Bour Sine » ne semble pas correspondre, à notre avis, à l’accoutrement typique des rois sérères, qui était habituellement plus solennel et plus pompeux, avec des attributs de la royauté (comme les manteaux etc.), même si des circonstances exceptionnelles pourraient éventuellement expliquer l’absence de ces symboles royaux sur la photo.

Cheikh Issa

Il est également connu que Cheikh Issa Diène fit allégeance à Cheikh Ahmadou Bamba durant l’étape de Diourbel, probablement durant la dernière partie de ladite étape. Ce fait historique incontesté écarterait donc sans aucune sorte d’ambigüité que la photo, si avérée, soit prise avant 1912, ce qui contredirait l’éventualité d’un Bour Sine accompagnant le Cheikh, durant l’étape charnière précitée de 1903.

Comparaison avec des photos existantes

Pour mieux confirmer ou infirmer l’identité des figurants de la photo, il serait d’un certain intérêt de les comparer avec les photos existantes de ces derniers. Il semblerait ainsi, à priori, que leur ressemblance puisse être remise en cause, notamment concernant le « Mame Cheikh Anta » de la photo, même s’il faudrait un rapprochement avec des agrandissements plus poussés pour se prononcer davantage.

En outre l’argument consistant à soutenir que l’un des personnages puisse être mal identifié ne remet pas forcément en cause celle de l’identité des autres s’oppose, à notre avis, à celui de la nature des preuves réelles ayant conduit à ces suppositions. Car, jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons connaissance d’aucun élément prouvé et historiquement valable à même de confirmer sans aucune contestation l’identité des figurants. Ceci, en dehors des classiques supputations auxquelles nous ont habitué les « rumeurs » ou « qisas » non vérifiées, et les inductions logiques semblables à celles ayant fait circuler dans le passé une autre photo de jeunes enfants talibés présumée être celle des fils du Cheikh (dont Serigne Saliou), au temps du daara. Photo à laquelle des facultés mystiques ont été même attribuées, sans aucun fondement prouvé. Ainsi, l’inexactitude de l’identité d’un seul personnage de la photo laisserait plutôt suggérer celle des autres figurants, à défaut d’éléments probants autres que les seules suppositions visuelles.

Le « Grand Marabout »

A contrario, il semblerait que la formulation de la légende de la photo ait pu (inconsciemment peut être) suggérer une interprétation ayant abouti à ces suppositions. Ainsi la formule « Grand marabout » qui y est mentionnée se traduisant en wolof par « Serigne bu mag bi », qui qualifie communément Cheikh Ahmadou Bamba dans le langage mouride, a pu ainsi ressembler à une allusion envers le Cheikh, selon notre propre entendement mouride.

Qui est-ce donc ?

Une autre question que l’on serait tenté de se poser, une fois l’identité des figurants ainsi remise en cause, est : qui peut bien être ce « grand marabout » si ce n’est pas Cheikh A. Bamba ? Il est clair que des historiens et des archivistes plus familiers aux figures historiques sénégalaises et africaines seraient les mieux indiqués pour trancher cette question. Mais, en tout état de cause, sans être totalement affirmatif, nous avons noté une ressemblance assez frappante entre ce personnage et le célèbre résistant religieux guinéen, l’Almamy Samory Touré dont les photos sont très connues, surtout après sa capture et son exil au Gabon par les colons français. D’ailleurs, il serait très intéressant de se rappeler que Samory fut exilé au Gabon trois ans seulement après Cheikh Ahmadou Bamba (en 1898) qu’il y retrouva d’ailleurs, bien que résidant en des endroits fort lointains et ne s’étant jamais rencontrés physiquement. L’histoire rapporte cependant que Samory eut à entretenir une correspondance avec le Cheikh. Le résistant guinéen fut déporté à Njolé où il trouvera d’ailleurs la mort le 2 juin 1900. Il est rapporté que le Cheikh effectua, lorsqu’il apprit la nouvelle, la prière des morts à son intention depuis Lambaréné, conformément à la Sunna Prophétique à l’occasion de la mort du Négus en Abyssinie. [Pour une biographie de Samory Touré : http://fr.wikipedia.org/wiki/Samory_Tour%C3%A9]. Voici quelques photos assez ressemblantes de l’Almamy avec le « Cheikh » de la photo, sans toutefois être catégorique sur sa véritable identité, mais qui ressemblent moins, il est facile de le constater, à celle de Serigne Touba que tout le monde connaît.


ANALYSE DE L'AUTHENTICITE D'UNE PHOTO PRESUMEE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA
Conclusion

Au vu de tous les éléments ci-dessus énumérés, la conviction de la Commission Scientifique Majalis est que la photo soumise à son analyse ne lui semble pas être vraisemblablement celle de Cheikh Ahmadou Bamba et des compagnons y étant énumérés. Ceci, bien qu’il soit d’une probabilité quasi certaine qu’il existe d’autres photos du Cheikh dans les archives coloniales ou ailleurs auxquelles nous n’avons pas encore la chance d’avoir accès.

Tous les éléments et indices relevés dans le comportement, les accoutrements, l’âge, les détails visuels, biographiques, sociologiques etc. convergent tous vers la remise en cause de l’identité réelles des personnages figurant sur la photo. Et à moins que d’autres éléments ultérieurs vérifiés, avec une argumentation historique incontestée, soient trouvés et viennent démontrer l’authenticité de cette photo, il nous semble permis d’affirmer sans risque de nous tromper que le Cheikh de la photo du web, n’est point celui qui fonda Touba, ce Serviteur du Prophète qui revivifia l’Islam et apporta ce Message Universel au monde et à toute l’humanité…

Quiconque est en possession d’autres arguments infirmant ou confirmant ces analyses,
peut les envoyer à la Commission Scientifique, à cette adresse : [email protected].

* * *

La Commission Scientifique Majalis tâchera de poursuivre cette passionnante aventure sur la portée de l’image en milieu mouride, en analysant notamment les interprétations et les réactions que n’ont pas manqué de soulever l’illustration d’un article de géostratégie publié récemment sur Majalis intitulé « Bamba, Obama et la Paix dans le Monde » écrit par S. A. Aziz Majalis. Le fait que le président des Etats-Unis ait pu figurer sur une même image que le Serviteur Privilégié du Prophète et la mosquée de Touba avait notamment soulevé nombre de commentaires indignés qui considéraient, d’une certaine manière, comme « blasphématoire » qu’un « mécréant » puisse être représenté à coté de Serigne Touba et de notre cher « Lamp Fall »…

La Commission Scientifique majalis

11 Commentaires

  1. meme si cette photo n’ est pas authentique ,les demostrations que vous avez apporte me semble inadequates , ne me parlez pas de tradition , puisque du temps des faits ,personne d’ entre vs n’ etait present pour connaitre cette tradition , la vie du cheikh nous a ete rapporte par la tradition orale , le peu d’ ecrits et de photographies provenaient du colon blanc , et ceci est valable pour la seule photo que le cheikh a eu qui est connu de tout . ces personnes qui sont ds cette photo sont ou ressemble a l’homo senegalensis atypique , et je crois pas que cet ‘ homme puisse etre almamy samoury toure a qui on le connait avec la seule photo obtenue , porte tjours une echarpe noire ,donc pour moi jusqu’a preuve contraire ou plus fiable ,cette photo est authentique. ce sont des senegalais qui sont sur cette photo, s’ agissant de bamba ou de quel autre marabout , j’ en suis pas sur

  2. Analyse pas du tout convaincante.
    Et l’image que l’on nous montre tout le temps étant celle du Grand Cheikh Ahamadou Bamba connu de tous, est-elle aussi authentique ??????

  3. cette photo se trouve dans les archives iconographiques des archives nationales du Sénégal pour plus de commentaires rendez-vous aux archives nationales du Sénégal building administratif .

  4. Rassurez-vous, cette photo ne saurait etre celle de Cheikh Ahmadou Bamba. Il n`existe aucune photo montrant la PARTIE INFERIEURE DU VISAGE du Cheikh. Les dignitaires de la confrerie le savent bien.

  5. je crois que les Sénégalais oublient vite de ce fait qu’on remet la photo en question, ça fait quelques années seulement qu’on avait parlé de cette photo et prouvé que c’est belle bien samory

  6. que bse la soit seriñe touba ou pa n enleve rien sur sa suprematie bamba mom mo bañone fa ñeup nango dou ken te ken dou mom kep kokouy wakh si mom hamal langay wakh .diaradieufati seriñ touba .

  7. Vous ne m’avez pas convaincu en parlant des couvre-chefs des disciples qui l’accompagnent. Peut-être aussi que c’est vous qui avez voulu créer un autre Bamba. Mais le vrai est celui là sur la photo, simple, un vrai marabout, accessible et modeste qui aurait du mal à comprendre le disciple d’aujourd’hui qui l’invente à sa guise.

  8. eskaye serigne touba mane ma begue serigne touba deb talibem donname teppo tague rasolol lakhi lako def con ñon talibeyi serigne bi wonño yonwi con yonwi migui ne sakh si degul rec bayi ay tere lolou moye ak talibe yall nañou yalade ay talibe you wer amin mai net daye maño guemli mouguem bayi togn bakhol wasalame

  9. Paix a tous.Je pense que suivre ses enseignements jusqu’à avoir comme récompense de le voir en REALITE est beaucoup plus important que de considerer une image qui n’est du tout fiable .
    Tout est basé sur commentaires individuels.
    j’aurai préferer voir des écritures du cheikh de sa propre main en comprendre les sens que de voir une photo qui ne pourra mais etre unanime.
    Soyez de vrai pratiquant et vous verrez le Cheikh (DJAKHRANE) inchaallah.

  10. nous mouride nous ne devons pas discuter de parole unitile le touba remut la langue sept fois avant de parler nous mouride nous devont voir si cette parole sert au gens si se n est pas le cas nous devont le considerer comme une conversation unitule

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