Alors que l’Italie nourrissait de grandes ambitions pour ce Mondial, elle n’a finalement même pas passé le premier tour après sa défaite contre l’Uruguay (0-1). Un revers qui a visiblement laissé des traces puisque Mario Balotelli, visé par une pluie de critiques – Daniel De Rossi a notamment affirmé que «nous devons repartir avec de vrais hommes, pas des plots ou des starlettes. Ceux-là sont inutiles à la Nazionale» –, s’est fendu d’une longue déclaration sur Instagram afin de répondre à ses détracteurs.
«Je n’ai pas choisi d’être Italien»
«Ne me blâmez pas parce que cette fois-ci Mario Balotelli a tout donné pour la sélection. Donc trouvez une autre excuse»
«Je suis Mario Balotelli, j’ai 23 ans et je n’ai pas choisi d’être Italien. Je l’ai fortement voulu parce que je suis né en Italie et j’y ai toujours vécu. Je tenais beaucoup à ce Mondial et je suis triste, en colère et déçu avec moi-même. Oui, peut-être que j’aurais pu marquer contre le Costa Rica, vous avez raison, mais après ? Quel est le problème ? s’est interrogé l’attaquant de l’AC Milan. Ne me blâmez pas parce que cette fois-ci Mario Balotelli a tout donné pour la sélection. Donc trouvez une autre excuse parce que Mario Balotelli a la conscience tranquille et est prêt à aller de l’avant, la tête haute. Je suis fier d’avoir tout donné pour mon pays».
L’international transalpin (33 sélections, 13 buts) est également revenu sur les attaques racistes des tifosi dont il fait régulièrement l’objet : «Mais peut-être, comme vous le dites, que je ne suis pas italien. Les Africains ne laisseraient jamais tomber un de leurs frères. JAMAIS. Nous les Noirs, comme vous nous appelez, nous avons des années-lumière d’avance. HONTEUX n’est pas celui qui rate un but ou qui court moins que les autres. HONTEUSES sont ces choses. De vrais Italiens ! Vraiment ?»
lequipe.fr