Xalima news – Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw est désormais bon pour l’échafaud. La traque au Colonel a été lancée, hier, par la gendarmerie, et c’est le ministre des Forces armées lui-même qui a donné le coup de gong. «Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw a violé une obligation fondamentale qui pèse sur l’ensemble du personnel des forces armées : l’obligation de réserve. Cet officier a commis de graves fautes disciplinaires, une trahison, une révélation de secrets classifiés défenses ou pouvant porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation et au moral des militaires».
Voilà comment, d’emblée, Augustin Tine, a campé le décor, hier, dans une courte allocution diffusée sur la Rts. Puis, il a souligné qu’«eu égard à la gravité des faits ainsi évoqués», certaines mesures ont été prises. Notamment le rappel à Ndakaaru du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, attaché militaire à Rome, auteur du livre. Selon le ministre des Forces armées, le Colonel Ndaw «a commis une violation de la réglementation en publiant ce livre sans l’autorisation de sa hiérarchie ».
Partant de ce constat, il annonce que «le Colonel Ndaw devra répondre des conséquences de ses actes au plan disciplinaire ». Pour ce faire, «l’Inspection générale des forces armées sera saisie pour enquêter sur les allégations du livre et en tirer toutes les conséquences de droits. Les personnes mises en cause se réservent le droit d’ester en justice», a déclaré Augustin Tine. Du côté des défenseurs des droits de l’homme, on estime que cette enquête de l’Ig des forces armées, donc du corps incriminé, ne suffit pas. Ils demandent à Augustin Tine de délivrer un ordre de poursuite au Procureur contre le Colonel Ndaw pour l’ouverture d’une information judiciaire.
Source: Le Populaire
