Xalima news – Principalement, c’est la situation des travailleurs de Fann, d’Abass Ndao, et de l’hôpital régional de Thiès qui suscite leur courroux. Concernant l’hôpital de Fann, dénoncent-ils, il y a 76 travailleurs en contrat à durée indéterminée (Cdi) qui sont exclus des motivations spéciales payées trimestriellement à tous les travailleurs du secteur de la santé. Pour Thiès, ragent-ils, il y a 151 travailleurs du même statut que ceux de Fann mais qui, au titre des primes de risque applicables à tous les travailleurs ne perçoivent que 10.000frs alors que cette prime est passée à 50.000f par mois. Ces deux revendications, dénoncent-ils lors d’une conférence de presse, reflètent l’anarchie et la discrimination qui prévalent dans les établissements publics de santé où le ministère de la santé ne manifeste aucun contrôle et suivi.
Concernant l’hôpital Abass Ndao, les syndicalistes expliquent : «l’application des textes voudrait que la dissolution de la communauté urbaine de Dakar justifie et légalise la prise en charge par l’Etat du personnel de l’hôpital». Le non respect de cette mesure, révèlent-ils, conduit chaque année à un déficit budgétaire, occasionnant de ce fait des perturbations dans le fonctionnement de l’hôpital. Aussi exigentils l’application des textes de droit pour pallier ces manquements. A défaut, ils déposeront un préavis de grève qui va conduire à la perturbation du secteur de la santé.
Source: L’As