Prévu ce soir, le départ des Lions du basket pour l’Espagne a été une nouvelle fois reporté en début de semaine prochaine. Devant se rendre à Malaga pour la seconde phase de leur préparation en direction du Mondial, les hommes de Cheikh Sarr n’ont pas reçu leurs visas.
Encore un couac ! Alors que l’on croyait tous les problèmes réglés, revoilà un nouveau coup dur pour l’équipe nationale masculine de basket. Devant quitter Dakar initialement cette nuit pour Malaga, dans le cadre de la seconde phase de leur préparation pour le Mondial espagnol, les Lions ont été contraints de reporter à nouveau leur voyage pour des problèmes de visas, après le premier faux départ de jeudi dernier. La décision est tombée en fin de journée d’hier. «On ne part plus demain (aujourd’hui), comme c’était prévu. Et on ne sait pas encore, non plus quand est ce qu’on va finalement partir. Cela peut être lundi, mardi ou mercredi», informe Cheikh Sarr, à la fin de la séance d’hier, tenue à l’hôtel de l’équipe. Avant d’ajouter : «Pour l’instant, le ministère est en train de travailler avec le Consulat pour nous permettre de partir le plus tôt possible. On a rendez-vous lundi pour les visas.»
La confirmation des assurances toujours attendue
Au-delà de cet aspect, le staff technique soutient n’avoir pas eu de confirmation sur le paiement des assurances. Une situation qui a contraint l’entraîneur à réaménager, une fois de plus, son calendrier en optant pour une séance dans l’hôtel même. «On ne peut pas prendre le risque de s’entraîner à Marius Ndiaye. Avec les contacts, un joueur peut facilement se blesser. J’avoue que les gens travaillent dessus. Au-delà de ça, l’agent de Malèye (Ndoye) ou de Gorgui (Sy Dieng) peut voir les images de l’entraînement et décider d’annuler le contrat d’assurance», précise le coach qui annonce dans la même foulée l’arrivée de Hamady Ndiaye. Ce dernier ayant d’ailleurs participé à la séance d’hier.
Tirant le bilan du stage de Dakar, l’entraîneur des Lions s’est félicité du travail effectué avec son groupe. Même s’il ne manque pas de souligner les impairs. «Il y a le problème des assurances qui tardaient à être réglés. Pour cette raison, il fallait s’adapter puisqu’il ne fallait pas prendre certains risques. On a fait de la musculation, à la plage, travailler la condition physique…», note-t-il.
D’ailleurs ces impairs notés ont eu des conséquences dans le planning de préparation. Cheikh Sarr explique : «C’est surtout par rapport au nombre de séances prévues. On voulait faire 16 séances d’entraînements avec 4 à 5 séances de repos. On n’a pas pu faire ça sur le terrain. Le conditionnement physique a beaucoup pris le dessus sur le foncier basket. Et ça, il faut qu’on le rattrape le plus rapidement possible.»
Malgré tous les impairs, l’entraîneur des Lions a quand même tenu à saluer le travail du Comité de normalisation qui, selon lui «a fait un excellent travail sur le planning. Les gens font ce qu’ils peuvent pour s’adapter à toutes les situations.»
Le cas Ibrahima Mbengue
Avec le retard accusé, Cheikh Sarr rassure sur le programme déjà planifié pour le stage de Malaga. «Le premier match amical est prévu le 12 août. Il n’y a pas de forfaits à l’heure où on parle. Boniface (Ndong, manager des Lions) est sur place pour gérer la situation», souligne-t-il.
Quid des joueurs recalés ? Le coach revient sur les critères qui ont pesé sur la balance. Cheikh Sarr explique que «pour le cas de Ibrahima Mbengue, on devait lui enlever trois dents. C’était difficile de gérer ça. C’est un très bon joueur et il avait sa place. Pour les autres, la concurrence était rude. C’est le cas de Gadiaga (Pape Malick) et de Ibrahima Niang». Et Cheikh Sarr de rappeler que «le but, c’était de comprendre l’objectif et la philosophie de jeu. Et j’ai vu des gosses qui étaient très contents, non pas de partir, mais d’avoir vécu de bons moments avec le groupe et ils m’ont tous dit être prêts à revenir.»
Tout ça parce que le Sénégal n’a pas encore de salle de basket digne de ce nom, alors que nous rêvons d’émergence ! Avez-vous vu les infrastructures du RWANDA, du Cap Vert et de Madagascar ? Nous ne sommes pas encore sortis de l’eau (émergence ) !