Xalima news – A en croire la directrice de l’exploitation de la météorologie de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Aida Diongue, les dernières analyses ont montré que les configurations qui permettent une bonne entrée d’humidité et le développement des nuages commencent à se mettre en place. Selon elle, il y a espoir à partir de la deuxième décade de ce mois d’août d’avoir un hivernage bien installé. Le retard accusé dans le démarrage des pluies, il est impossible de le rattraper, soutient Mme Diongue. Expliquant que des conséquences du manque de pluies sont attendues sur l’agriculture, l’élevage, les ressources en eau et sur d’autres secteurs. Revenant sur les raisons ayant entrainé le manque de pluies sur l’étendue du territoire national, la directrice de l’exploitation de l’Anacim soutient que cette situation s’explique par la superposition de trois phénomènes. Elle indique qu’il y a d’abord un retard dans l’établissement des configurations qui permettent d’avoir une bonne entrée d’humidité dans la région du Sahel. A cela, s’ajoute le phénomène « El Niño » (un phénomène climatique) qui se passe dans le Pacifique, mais ayant des répercussions à l’échelle mondiale. « El Niño » a comme impact la baisse de la pluviométrie dans le Sahel. La dernière explication à ce retard, selon Mme Diongue, est qu’il existe des perturbations venant d’Europe. Ces changements, à cette période de l’année, devraient être relevés plus au Nord, a-t-elle fait savoir.
Source: Le Soleil