Xalima news – Les journalistes étaient vraiment indésirables, hier, devant le siège de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à l’occasion du dépôt de la réponse à la mise en demeure d’Abdoulaye Baldé. Les forces de l’ordre, armées jusqu’aux dents et prêtes à agir, n’ont laissé aucun répit aux journalistes venus couvrir l’évènement. «Que ça vous plaise ou non, vous allez quitter ici, c’est une décision de l’autorité», ont lancé les éléments du Gmi aux journalistes. Une attitude qui a mis certains confrères dans une colère noire, sans «ndeyssane», qu’ils puissent faire quelque chose, si ce n’est d’obtempérer ou alors se faire massacrer. Certes, il y a eu quelques échanges de propos aigres-doux entre journalistes et forces de l’ordre après ces injonctions.
Et d’ailleurs, en représailles à ces échanges, les Gmi ont confisqué deux caméras, avant de les remettre plus tard à leurs propriétaires. Et ce n’est pas tout. Puisqu’après cela, ils ont fait croire aux journalistes que Baldé se trouvait toujours dans les locaux de la Crei, alors qu’il était reparti, depuis belle lurette, sans que les confrères qui étaient parqués bien loin des locaux de la Cour ne puissent s’en rendre compte. Finalement, c’est le staff de Baldé qui a informé la presse qu’il avait quitté les lieux, avant que rendez- vous ne soit pris au niveau du siège du parti du maire de Ziguinchor, où les journalistes ont recueilli ses propos lors d’un point de presse.
Source: Le Populaire