La plante en question utilisée depuis des décennies aurait des propriétés pharmaceutiques avérées dans le traitement de maladies telles qu’Alzheimer, Parkinson, le rhumatisme, l’hyperthermie infantile, les difficultés respiratoires infantiles, les plaies (le latex), jes séquelles d’AVC, etc.
Description de la plante
Arbuste à latex de 2 à 6 m à branches évasées. Feuilles opposées, obovales longuement cunées à la base, largement acuminées au sommet, d’environ 18 cm de long et 7 cm de large, avec 12 à 15 paires de nervures latérales proéminentes à la face inférieure. Corymbes terminaux de fleurs souvent par paires, branches parfumées ; calice de 1 mm avec le limbe de la corolle un peu plus long ; segment de la corolle étalés. Fruits vert marbré, jaunes à maturité, sphériques, accolés par paires.
Répartition
Cette espèce encore appelée Voacanga africana est répandue dans toute l’Afrique tropicale continentale. Elle se rencontre en forêt secondaire et dans les forêts-galeries des zones de savane. Elle est souvent grégaire dans les sables littoraux et para littoraux humides à faible profondeur.
Des propriétés anti-inflammatoires et neuro-protecteurs avérées !
Voilà nait un espoir pour les patients souffrant des maladies précitées : des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies, un centre de recherche américain, viennent de découvrir qu’un des composés de la plante protègerait les cellules des altérations liées à la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et à la dégénérescence consécutive aux ACV. Les résultats viennent d’être publiés cette semaine dans le journal of Ethnopharmacology.
D’après toujours ces scientifiques, l’effet anti-inflammatoire et neuro-protecteur du Voacanga africana est essentiellement lié à une molécule, la voacamine, un alcaloïde puissant.
Enfin, les chercheurs reconnaissent le potentiel thérapeutique des plantes à travers le monde est tel que la meilleure approche consiste à partir des connaissances traditionnelles.
Noms vernaculaires :
Notons que le Voacanga africana est appelé « Ksisi rumbel » ou « Kagis en diola, « Narado » ou « « Sulabérékilo » en mandingue et « Garada » ou « Ibalak » en serer.
Sur la Fièvre hémorragique d’Ebola
Bien qu’aucun traitement ne soit encore efficace contre cette maladie, certaines pistes doivent être explorées. Nous en citerons ici quelques : des plantes comme le Khaya senegalensis (écorce), le Vitex donania (feuille), le Paullina pinnata (feuille), le Newbouldia laevis (écorce) sont capables d’arrêter les diarrhées hémorragiques.
Le Boscia angustifolia (écorce) et le Ceiba pentandra sont capables d’abaisser n’importe quelle fièvre.
Le Lannea acida (écorce) et l’Acacia macrostachya (écorce) arrêtent les vomissements.
Enfin l’Euphorbia hirta (feuilles), le Cocculus pendulus (racine), le Lippia multiflora (feuilles), le Terminalia macroptera (écorce des racines), le Cassia siamea (tige feuillée), l’Amaranthus viridis (tige) et le Vermonia amygdalina (feuilles) demeurent de puissants antiviraux.
NB : Je reviendrai incha Allah dans les détails sur tout cela dans l’émission wér gi yaram sur la Sentv.
Source : www.sambamara.com Facebook : Serigne Samba Ndiaye Skype : Sambamara