Et retoque au dépens de Karim Wade et des avocats, engagés dans une bataille d’usure procédurière dans le cadre du procès du fils du président Abdoulaye Wade.
La Cour suprême les a déboutés de leur recours visant la qualification de la cour répression de l’enrichissement illicite (Crei) à connaître du cas de leur client. A en croire la RFM, la Cour suprême a décidé ce mardi que la requête était irrecevable. Du coup s’amenuise le risque de voir annihiler toute la procédure à l’encontre de Karim Wade et ses présumés complices.
Déjà, lundi, la Crei s’est déclaré compétente à juger le mis cause, après sa saisine par les avocats de Karim Wade pour contester la compétence en l’espèce de la juridiction spéciale. Excipant de ce que l’intéressé était ministre au moment des faits, les conseils de la défense estiment qu’il est plutôt passible de la Haute Cour de justice.
Auparavant, le Conseil constitutionnel avait arbitré en prononçant la légalité de la Crei, à la suite de sa consultation à ce propos pour le compte de la Cour suprême, elle même saisie par les avocats de Karim Wade clamant une illégalité de la Cour spéciale.
Cette guerre des procédures qui fait rage depuis l’instruction en avril 20013 et l’ouverture du procès le 31 juillet dernier, diffère les débats sur le fond du dossier.
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