Ça sent le roussi pour la société immobilière Scac Afrique ! Depuis hier en effet, certains de ses responsables sont déférés au parquet, en attendant peut-être d’être placés sous mandat de dépôt aujourd’hui. Ils ont fait l’objet de plusieurs plaintes de certains de leurs clients, qui attendent depuis 3 ans maintenant, de prendre possession de leur terrain, après avoir régulièrement cotisé à partir des comptes de la société, dont la direction générale se trouve à Thiès.
La société immobilière Scac Afrique a des ennuis avec certains de ses clients. Elle a, en effet récupéré beaucoup d’argent contre des parcelles à Thiès et dans d’autres localités du pays. Pour certains de ses clients, cela fait plus de 3 ans maintenant, qu’ils courent derrière les responsables du groupe, pour prendre possession de leurs terrains, mais en vain. Beaucoup d’entre eux se sont même résolus à porter plainte, pour que justice leur soit rendue (lire ailleurs).
Cette société a pourtant fait nourrir beaucoup d’espoirs à des Sénégalais, de pouvoir acquérir un jour un toit. Dès sa création en 2009, elle a lancé une campagne de communication d’envergure, pour attirer des milliers de clients et il faut dire que les facilités offertes faisaient à la limite croire au Samaritain, parce qu’impossible de trouver mieux ailleurs. Dans la page Accueil du site internet de la Scac Afrique dont la Direction générale a pignon sur rue à Thiès, il est même écrit ceci : «Le Groupe Scac Afrique est une structure spécialisée dans le domaine de l’Habitat social Sans apport personnel. Avec des dizaines de milliers de terrains au Sénégal, Cameroun et dans le reste de l’Afrique, nous les cédons sans apport personnel et sans garantie et avec des mensualités sur mesure. Nous construisons aussi des villas et des appartements que nous vendons sans apport personnel et sans garantie, avec des mensualités sur mesure. Nous œuvrons aussi fortement contre l’exode rural et la pauvreté. En aménageant et développant les espaces ruraux, nous encourageons les villageois à rester chez eux parce qu’ils travaillent sur place. Dans le même élan, un effet de décentralisation est créé car les gens des villes voient de nouvelles opportunités dans leurs lieux d’origines.»
Suffisant pour attirer des «pigeons» à pouvoir plumer. Comme ce fut le cas avec ces clients qui ont saisi Le Quotidien. Nous faisons remarquer aussi que les «agissements» de Scac Afrique ne sont pas étrangers aux médias sénégalais. Dernièrement, nos confrères de Dakarctu.com ont mis en ligne un article dans lequel, ils mettaient à nu les pratiques de la société, dont le Directeur général international est un Camerounais. «Après le Sénégal, la Société Scac Afrique est encore décriée pour escroquerie via des publicités mensongères au Cameroun. D‘après un document transmis à notre rédaction, l’entreprise dénommée Groupe Scac Afrique, installée au Cameroun depuis deux (02) ans déjà, trompe les pauvres populations par de fausses publicités dans les médias, en déclarant qu’ils vendent des terrains et villas sans apport personnel et sans garantie. En ce qui concerne le Sénégal, dans l’un de nos articles publié, le vendredi 24 août dernier, ayant pour titre : Les-combines-de-Scac-Afrique-mises-a-nu-le-Dg-hors-du-pays-son-Dga-placé-sous-mandat-de-depot, nous évoquions les turpitudes du Directeur général de Scac Afrique, Salomon Mbutcho, en indiquant comment, grâce à des offres tendancieuses et non fondées, il arnaquait les honnêtes personnes à la recherche d’un toit. Mais avant la découverte de ce scandale, le Dg de ladite société avait pu quitter le Sénégal, quant à son adjoint, il avait été placé sous mandat de dépôt. A l’époque, nous signalions sa présence du côté du Cameroun, plus précisément entre Douala, Yaoundé et Kribi. D’après nos sources, il serait présentement du côté de la Côte d’Ivoire», lit-on dans l’article.
En réalité, Salomon Mbutcho est présentement chez lui au Cameroun, pour entreprendre de nouveaux projets, dans le cadre du foncier. Et il serait parti avec l’argent des…. Sénégalais qui continuent à croire à un terrain et qui s’acquittent toujours convenablement de leurs cotisations mensuelles.
La photo que vous avez mise pour illustrer votre article n’est pas la bonne, car c’est celle de Mr Babacar NDAW ancien ministre des eco village, leader politique à Grd Yoff. Messieurs les journalistes veuillez bien vérifier ce que vous publiez , car il y va de votre professionnalisme. Avec ça vous voulez que les gens ne portent pas plainte s’ils sont jetés en pâture comme ça par votre irresponsabilité.