Me El hadji Diouf reste toujours égale à lui, même si on ne l’a pas beaucoup entendu ces derniers jours. Ainsi, son silence était trop beau pour durer, il s’est encore distingué à l’audience d’hier. Il s’est levé pour lancer, que » le débat subitement introduit n’a aucun sens. On a l’habitude ici de parler pour ne rien dire. Toutes les questions soulevées depuis hier pouvaient être rangées dans les tiroirs. Diaboliser la cour est devenu la chanson préférée de nos amis. Ils ne lisent même plus le droit, c’est peut-être de la mécanique. » lance Me DIOUF .
Ainsi, il considère que la cour est trop gentille, elle subit la torture de la défense. « Ils se plaignent qu’on parle de complices, mais on ne peut pas dire « boy » ou « planton en ce qui concerne les Diassé, Pouye, Agboba, Mbaye Ndiaye » etc. L’avocat de soulever le cas des avocats étrangers, « comme on parle de lion de la Teranga, on est aussi tenu de dire magistrat de la teranga. C’est comme si le colonialisme était revenu. Un avocat qui ne se lève pas quand la Cour arrive ; c’est une insulte à tous les Sénégalais ».
« Non, nous ne subirons pas cette colonisation, on ne peut pas choisir la carrière d’avocat sans l’aimer. Des affairistes publicistes viennent dans notre profession par effraction. Il y a des avocats qui se proclament extraordinaires avocats. Contentons-nous de la science juridique » lance Me El hadj Diouf.
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