Bon sang, où est passée l’opposition ?
A analyser la situation politique au Sénégal, l’on se demande bien si les ‘réfugiés’ politiques qui composent « Benno » méritent d’être appelés opposants. Du tripatouillage constitutionnel aux remaniements permanents et chroniques, en passant par le conclave des imams pervers qui appellent à voter Wade en 2012, sans mentionner le poste de vice-premier ministre récemment créé et qui relève du foutage de gueule, l’opposition sénégalaise, croit avec naïveté, pouvoir mettre fin aux dérives d’Abdoulaye Wade sans descendre sur le terrain.
Il faudrait le dire une bonne fois pour toutes. Un opposant comme Abdoulaye Wade, le Sénégal n’est pas prêt d’en revoir. La nature a horreur du vide. La République aussi. Wade et ses affidés occupent le terrain, de jour comme de nuit, et s’illustrent aussi bien dans la construction d’infrastructures que dans les scandales à répétition, les remaniements et nominations fantasmagoriques, alors que l’opposition, cloîtrée dans son salon privé de Benno, pense que le pouvoir s’offre avec des tournées internationales truffées de beaux discours semi-révolutionnaires. Au lieu de créer l’événement, nos opposants en herbe se contentent de comme